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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 juillet 2007
Tom Dicillo, réalisateur indépendant de comédies géniales tels que "Une vraie blonde" et surtout "ça tourne à Manhattan" utilise encore une fois les thèmes du cinéma et de la célébrité. Force est de reconnaitre que malgré mon grand respect pour le bonhomme le film est une semi-déception. En effet, si le film s'avère très agréable à regarder et ce, en partie grâce à son très bon casting, le côté mordant de ses oeuvres majeures ne transparait malheureusement pas. C'est d'autant plus dommage que beaucoup de metteurs en scène phares des 90's se mettent à être un peu décevant. Peut être une trop grande attente par rapport à leurs oeuvres précédentes ? En tout cas cela ne fait pas de "Delirious" un mauvais film : il y a des moments touchants, drôles mais il manque quelque chose ! Un film sympathique en sommen, mais pas inoubliable. Un peu comme son précédent opus "Double Whammy"(bien que "Delirious" soit meilleur tout de même)
Delirious est une comédie romantique, relativement déjantée certes, mais une comédie romantique tout de même. Le réalisateur s'appuie sur l'excellent Steve Buscemi, une nouvelle fois incroyable en loser dont la pire hantise est de devenir un loser, et sur un Michael Pitt toujours aussi déconnecté. Le film cache derrière un aspect comique (les petits enseignements de Buscemi sont souvent hilarants) une réflexion assez tragique sur la solitude et la médiocrité. En trame de fond, le réalisateur ironise sur le monde du spectacle (et ce qui l'entoure) et sur l'arbitraire de la célébrité, souvent sans rapport avec un quelconque talent. En conclusion, un film plutôt talentueux auquel il manque un peu de consistance pour être vraiment réussi.
L'avant dernier plan qui montre le visage de Steve Buscemi en looser qui en restera un résume toute la cruauté de ce film qui explore les comportements humains dans tout ce qu'ils peuvent avoir de vils lorsqu'ils se conjuguent sur le mode du profit et de l'abus de gentillesse. Mais le film réussit toutefois à ne pas sombrer dans le manichéisme, grâce à la performance de Michael Pitt, plus victime que bourreau en fin de compte. C'est cette demi-mesure dont use le scénariste/cinéaste qui permet au film d'être profondément réaliste en offrant une introspection passionnante dans les déambulations de l'âme humaine et du tourbillon de la vie. Attention : le générique de fin n'annonce pas la toute fin du film...
A l'heure où une simple photo du caniche de Paris Hilton peut atteindre une somme à six chiffres, Tom DiCillo se plaît à prendre le star system à contre-pied et se glisser dans l'intimité des traqueurs eux-mêmes, le papier peint déchiré à la place du glamour . Histoire bricolée (cousue de fil blanc, mais d'un fil de bonne qualité), cadre pas forcément travaillé, on sent que le réalisateur italo-new-yorkais, connu pour ses mises en abîmes, a voulu faire une comédie qui évite la banalité et donc échapper à la success story plan-plan. Les situations déclenchent plus souvent le sourire que le fou rire, mais elles ont l'avantage d'être réjouissantes (et ce dès la première image, où l'on voit Michael Pitt sauter sur une poubelle, et l'acteur livre d'ailleurs une prestation volontairement à côté de la plaque, mais qui a le mérite d'être assez drôle). Cependant, les longueurs ne sont pas placées là où plus de temps aurait mérité d'y être consacré ce qui créé un déséquilibre dans le tempo du film, ce qui n'empêche pas de savourer la perf' de Steve Buscemi idéal en paparazzi looser et lunatique aux méthodes un peu rustres. Et par la même occasion d'admirer Alison Lohman dans le rôle de la "chanteuse" caricaturale copie conforme de Britney Spears, personnage d'ailleurs proche de celui de la star capricieuse dans le récent "Come-back". Delirious, qui semble avoir été tourné dans l'urgence, mêle les genres (romance, reportage, ou même thriller second degrés dans une scène exquise de vengeance) jusqu'à parvenir à une sèche conclusion sur l'opportunité de chacun à être célèbre ou ne pas l'être. Le tout pas toujours avec finesse mais parvenant à imposer son regard critique sur des gens pittoresques.
Un long métrage d'une assez incroyable qualité, étant donné le parti-pri comique du réalisateur. Delirious n'est ainsi pas qu'un terrain de jeu pour le grand S.Buscemi: c'est un film qui traite finalement serieusement des gens, de leurs attentes et de leurs relations. L'environnement, d'une esthetique très plaisante (sublime A.Lohman), achève de convaincre.
Divertissement inégal. Une belle photographie, le cabotinage délicieux de Steve Buscemi et la belle gueule d'ange de Michael Pitt au service d'un récit un peu mou, qui arrache quelques sourires.
DiCillo de retour...il nous a presque manqué. Cinéaste indépendant au service d'un synopsis (bande annonce selon d'autres) un peu bleuette...Il en ressort un film plutôt jouissif porté surtout par un casting et une direction d'acteurs impeccable (merci Buscemi et Pitt)...histoire qui tient très bien la route sans pour autant être originale. DiCillo sait tenir le rythme de son film avec rien d'inutile comme checkpoint pour allez de A à Y (Z est en fin de générique et qq part permet un regard avec une oblique différente sur le film). Les répliques font mouche, les acteurs sont très à l'aise dans leur rôle. On finit par avoir de l'attachement et presque une petite émotion naissante sur le personnage de Buscemi et de la séquence de fin. La forme reste sobre mais le rythme toujours là...En plus d'un récit construit on peut en 2ème lecture lire une critique subtile du cinéma paillette (celui devant la caméra, on attend le mm traitement sur le buisiness Hollywood, et pourquoi pas par le mm metteur en scène)...Les acteurs et le star system sont déshabillés de façon intelligente légère mais en outre jamais clichée...Quand on repense à Living in oblivion on se surprend à se dire que ce cinéaste ne devrait sans doute que faire du cinéma auto critique détourant et détouré de ses aspects les plus vils...un moment frais, presque rassurant de ce qu'on peut nous proposer ces derniers temps...pas transcendant juste efficace et léger...
Un film frais et agréable. Un très bon moment. Le réalisateur a su rester léger tout en abordant avec un cynisme certain un thème finalement assez ignoré par le cinéma.
J'avais adoré "ça tourne à Manhattan", mais je n'ai pas du tout adhéré à ce "Delirious" qui n'a de délirant que le titre. J'ai trouvé la réalisation assez plate, l'intrigue téléphonée à mort et l'histoire vraiment cul-cul (désolé, je ne trouve pas d'autre adjectif pour symboliser ça). C'est absolument dégoulinant de tendresse envers le personnage de Michael Pitt, gentil SDF qui a tout compris à la vie (un personnage qui ne peut exister), trop sur le pourri Buscemi (bon, il est excellent, mais il a une gueule aussi...). Du convenu, du râbaché, une happy-end d'une rare stupidité avec des fleurs partout... Les amateurs du genre seront aux anges; quant à moi, je me suis ennuyé ferme.
Voilà un excellent film. Delirious est completement Delirious. Des personnages un peu attypiques, joués à la perfection par des acteurs absolument convainquants. Sur une bande son très bonne, avec des vues de New York géniaux, une belle histoire ... que demander de plus ? Un de mes coups de coeurs de ces derniers mois.
Pour ceux qui n'ont pas été rebutés par la fâcheuse bande annonce, voila un bon divertissement qui n'affiche pas de prétentions particulières. On y retrouve avec plaisir un Steve Buscemi en grande forme (et pour une fois dans un premier rôle), paparazzi minable distribuant sur un ton pontifiant ses maximes éculées (invariablement intitulées "rule number 1") à son assistant SDF à la gueule d'ange (Michael Pitt, très bien). Qu'ensuite l'on se laisse prendre à la gentille bluette qui réunira ledit assistant à une starlette de la chanson, cela relève du mystère, et sans doute du talent de Tom DiCillo, qui parvient à se faire une place entre un premier degré trop mièvre et une franche parodie vue et revue (Le Come back, avec Drew Barrymore et Hugh Grant, dernièrement).
C’est une sorte de conte de fées, tout à fait improbable et légèrement niais. Les trois personnages, curieux mélanges de clichés et d'invraisemblances, arrivent tout de même à devenir attachants, par la grâce des trois acteurs, Steve Buscemi parfaitement insupportable, Michael Pitt et Alison Lohman charmants à la limite de la béatitude et du crétinisme. Le film flirte sans arrêt entre un regard satirique sur le monde du show-bizz et la volonté de raconter la gentille histoire jusqu’au bout, sans jamais tomber d’un côté ou de l’autre. Du coup, le film manque de méchanceté, d’acidité, mais également de romantisme échevelé, pas assez sucré... Il y a un petit côté Farrelly, qui n’est pas pour déplaire, mais il manque la folie, la démesure.
Les dialogues sont ici vraiment savoureux, ça fait du bien de retrouver des répliques ciselées au cordeau... c'est bien trop rare ! Et ne pas oublier d'évoquer le jeu des 2 acteurs principaux : FORMIDABLES !
Une satire brillante de la célébrité et des paparazzis , Tom Di Cillo réussi une comédie épatante servi par d'excellents interpretes et une BO réussi,Buscini et michael Pitt sont étonnants dans ce film qui sait lui aussi être émouvant sans en faire de trop, un petit côté Woody Allen aussi dans le scénario, une réussite exemplaire et maitrisé de bout en bout , un divertissement agréable et corrosive, en bref il faut y aller pour passer un bon moment.
Ce film est une grosse déception car si l'affiche et le nom du film annoncent un truc hors du commun, le film est tout ce qu'il y a de plus banal... Quelques gags marrants ne réussissent pas à sauver le scénario en carton pate et le mauvais jeux des acteurs. Je déconseil, donc.