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Lightning_Mc_Queen
23 abonnés
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4,0
Publiée le 26 avril 2008
Une Tilda Swinton habitée, un script audacieux, un mélange des genres stupéfiant, un road-movie bouleversant... L'odyssée d'une femme motivée par l'énergie du désespoir, dont les quelques longueurs se font vite oublier par une dernière heure à bout de bras et de souffle totalement innatendue. L'un des meilleurs films de ce début d'année, tout simplement.
excellent film d'un de ces rares cinéastes français qui tournent aux US un film qui peut servir de leçon de cinéma aux cinéastes américains. un vrai mélange explosif de casavetes et de tarantino. juste un peu long. les amateurs de cassavetes ne peuvent pas se permettre de rater ce film.
Quand peut-on dire d'un film qu'il est très bon ? Quand on est entré à fond dans l'histoire (même très improbable) et que l'actrice extraordinaire vous emporte dans son délire, son road-movie... On est pris du début à la fin par cette histoire un peu rocambolesque, mais si attachante !!!!!!!
Ecrire que je suis decu serait peut etre un peu exageré mais globalement je ne partage pas l'avis des critiques elogieuses qui lui sont faites.Rien a redire que ce soit au niveau de la realisation de Zonca (lumieres et cadrage magnifiques) sou en ce qui concerne le casting ou domine la belle prestation de Swinton en alcolo paumée ,non le souci provient d'avantage d'un scenario tordu et parfois improbable souffrant en + d'un rythme inegal.Apres une introduction lente et poussive ,la cadence s'accelere lorsque demarre le kidnapping puis viens la periode des negociations avec le grand pere ou alterne ennuis (Julia avec le gamin) et tensions (la tentative de recuperation de la rancon) avant une derniere 1/2 heure (tres dispensable a mon gout) completement speed et sanglante qui ne cadre pas avec le reste de l'histoire.Zonca sait filmer les femmes comme peu de cineastes et il offre ici a la trop rare Swinton un superbe role terni par quelques longueurs dommagables.
Bon, c'est moins scandaleux que la vie rêvée des anges mais patate, c'est vraiment pas terrible!! le scénario c'est juste pas possible , le clou du spectacle étant l'enlèvement de l'enfant par des mexicains...c'est rajouté et en fait on a juste envie que ça cesse assez rapidement. ceci-dit, Tilda Swinton mérite à elle seule 4 étoiles
Extrêmement riche autant du point de vue psychologique que politique, ce film nous malmène, nous bouscule sans arrêt (ici pas de bons d’un côté et de méchants de l’autre), mettant à mal nos certitudes quant aux intentions finales de Julia dans sa course folle. Avec un scénario haletant aux rebondissements multiples, Zonca réussit un retour gagnant, en espérant juste qu’il ne mettra pas 8 ans avant de refaire un film.
Ce film (français sans en avoir l'air) d'un réalisateur qui tourne peu mais juste est une oeuvre entremêlant émotion et action dont le coeur du sujet reste le personnage d'alcoolique solitaire et asiociable qu'est Julia (assez peu consensuelle ou glamour dans le genre anti-héroïne ce qui pourrait expliquer le bide auprès du public sevré aux Ch'tis et autres âneries inconsistantes !). Road-movie humain à la tension simple mais efficace sous-tendue par un discours pessimiste sur une société déliquescente partagée entre individualisme à tous crins et laissés pour compte.
beaucoup aimé, et même surpris d'avoir aimé, j'y étais allé avec un a priori négatif (c'est plus facile d'apprécier dans ces cas là, truc infaillible) parce Zonka avait tendance à m'agacer avec son expressionnisme sentimental, mais ce coup ci, son personnage est tellement bourrée (sans jeu de mots) de défauts qu'il arrive à lui donner une consistance incroyable et donc une grande vraisemblance et pas mal d'humanité. On se laisse prendre par l'histoire de cette paumée pas forcément au grand cœur et on ne la lâche plus. Le rythme du road movie, genre que j'adore, y aide pas mal faut dire. Et puis surtout, arrive sur ce scénario bien structuré une Tilda Swindon qui est vraiment extraordinaire. Comme je ne suis pas un familier du cinéma de cassavetes, la polémique sur le soi disant plagiat m'a totalement échappé (alors pourquoi devrais-je bouder mon plaisir, M..., et tant pis pour ceux qui considère Cassavetes pour une vache sacrée). Allez-y.
Julia est un film qui devient de plus en plus palpitant au fur et à mesure de son avancée en durée. Le départ est assez poussif et ne s’appuie que sur un très bon jeu de Tilda Swindon, remarquable de présence d’un bout à l’autre du film. Sa gestuelle, au niveau du visage est assez impressionnant dans toute la première partie où elle est le plus souvent ivre. Dès l’enlèvement de l’enfant (bien joué par Aidan Gould dont le jeu discret impressionne, alors que paraît il, il était médiocre lors des essais avec Zonca), Julia devient vraiment un road movie réussi. Zonca filme avec une grande force le désert californien à qu’il donne beauté et sensation de vertige (belle qualité de photographie). La scène se situant dans la gare routière est très maîtrisée par son sens du découpage dont il ressort un suspens très hitchcockien. Le Mexique, bien que caricaturé, donne au spectateur une sensation d’étouffement. Le film de Zonca ressemble à Gloria de John Cassavetes et bien que moins réussi que son aîné, il reste prenant grâce à Tilda Swindon qui entretient avec le petit garçon des relations subtiles (voir la scène superbe où la femme vante les qualités de sa mère biologique).
Un film, c’est essentiellement des personnages + une histoire. Dans le cas de "Julia", le personnage est formidable, l’histoire l’est beaucoup moins. Femme entre deux âges rongée par l’alcool et le mal de vivre, ayant roulé sa bosse, encore belle mais sachant que le temps lui est compté, revenue de tout et solitaire pathologique, cachant mal sa trouille de la vie derrière une volonté farouche de faire un gros coup, battante looseuse traînant son physique de girafe dans un monde impitoyable qu’elle essaie en vain de battre à son propre jeu, Julia est un personnage inoubliable, incarné de façon extraordinaire par Tilda Swinton. Elle est particulièrement géniale au début – en fait, tant que le moteur narratif n’est pas encore enclenché. Parce que le problème, c’est que cette histoire d’enlèvement dans laquelle Zonca embarque son héroïne n’est sans doute pas la meilleure façon d’exploiter les potentialités du personnage. L’intrigue, mélange de thriller et de road movie, passe alors au premier plan – et elle n’est pas passionnante. Les péripéties improbables s’enchaînent. On commence à trouver le temps long, jusqu’à la dernière demi-heure, qui est franchement de trop. Quelques séquences par ci par là, éclairées par la présence de l’héroïne, mais surtout beaucoup d’agitation pour pas grand chose. C’est dommage. Mais des performances de comédienne de ce calibre, franchement, on en redemande.
Julia Harris, alcoolique notoire, a vraiment, mais alors vraiment la loose. Le scénario s'acharne sur elle, tant et si bien qu'au bout d'un moment on espère juste qu'elle va y passer et qu'on sera débarrassés une bonne fois pour toutes. Malheureusement, on sait très bien qu'il nous faut tenir jusqu'au dénouement, sa rédemption, prévisible depuis le départ...
Juste très beau! Certains râlent devant le trio forcément très auteuriste sujet/réa/comédienne du film... Oui mais voilà, force est de constater que le résultat est très largement au-dessus et même bien au-delà de tout ce que le cinéma français a à nous proposer ces derniers temps.: image superbe, comédiens parfaits, scénario linéaire lumineux, humanité omniprésente, réa magique!... On peut toujours s'amuser à critiquer une ou deux toutes petites longueurs complaisantes (notamment la scène où Julia rencontre les kidnappeurs) mais il y a de tels moments de grâce que l'on ne peut que se rendre à l'évidence: une belle histoire servie par une technique vivante, c'est vraiment la meilleure définition du cinéma! Ici, l'émotion est partout (voir la scène où Julia cherche l'enfant dans le désert, le monologue où elle lui dresse un portrait idéal de sa mère, la scène de tension ultra simple et tellement parlante du casier, la toute dernière image... entre autres choses). Merci Monsieur Zonca!
Avec son charisme et sa présence Tilda Swinton crève l'écran.Le rapt d'un enfant de 8 ans par une quadragénaire alcooloque en pleine crise existensielle.Une belle hsitoire, les liens qui se créent entre l'enfant et son ravisseur sont touchants.Dommage que la fin soit un peu brutal.
Eric Zonca revient avec ce film et explose tout.Un film avec des moyens de production et un tournage à l'americaine , un scenario "simple" et tres efficace. Une distribution d'enfer ,une Tilda Swinton époustouflante.. Voilà un film cette année qui m'a fait oublier quand je l 'ai vu que j'étais au cinema !