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Julien D
1 196 abonnés
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2,0
Publiée le 23 février 2014
Encore une fois Tilda Swinton est époustouflante, passant avec brio de la première partie où elle enchaine les crises de folie alcoolisées à la suite construite à la façon d’un road-trip aussi palpitant que poignant. La façon dont le réalisateur français Erick Zonca, remarqué pour le très réussi La vie rêvée des anges, est parti aux Etats-Unis pour y réaliser un thriller aux antipodes de ses précédentes chroniques sociales naturalistes est certes remarquable mais sa tendance à vouloir mettre en avant la beauté esthétique des décors plutôt que de créer un lien d’empathie envers son héroïne provoque immanquablement un trouble qui atténue gravement l’émotion et le suspense censés naitre de cette histoire de rapt d’enfant qui vire à la descente en enfer. A la fois laborieux dans sa mise place et tellement bizarrement alambiqué qu’il en parait invraisemblable, le scénario, qui alterne longueurs et ellipses temporelles, reste terriblement hermétique, et ce jusqu’à sa montée d’adrénaline finale qui elle-même s’achève sur une conclusion quelque peu bâclée.
Les premières images dans la boite de nuit laissent présager du meilleur...Puis les choses se gatent un peu : les dialogues apparaissent vite assez bavards et parfois à la limite de l'hystérie. Et forcement les acteurs bien que bourrés de talent surjouent par moment. Le scénario parait un peu tiré par les cheuveux, et les sauts temporels n'arrangent rien. En bref, sans s'ennuyer, on n'adhère jamais complétement. De Zonca, on attend mieux...
Magnifique ! Je suis aller le voir car la bande annonce m'avait marquée et que le film ait souvent été comparé aux grands films du genre nottament Gloria de John Cassavetes. Quelle agréable surprise, quel film. Tilda Swinton est exceptionelle dans son rôle de femme rongée par l'alcool, au temperement volcanique, elle ma rapelé l'immense Gena Rowlands (et c'est le plus beau compliment de je puisse lui faire...), elle porte littéralement le film sur ses épaules, film au scénario impeccable et aux rebondissements super bien trouvés, c'est beau, c'est fort...que demander de plus !
Barrée, alcoolique, incontrôlable, invivable, Julia Harris n'a rien d'une bonne mère de famille. Pourtant, suite à un kidnapping assez mal planifié, elle va se retrouver avec un gosse de 8 ans sur les bras en train de voyager à travers les Etats-Unis et le Mexique. 10 ans après son premier film, "La Vie rêvée des anges", le français Erick Zonka signe un deuxième long-métrage reposant pratiquement essentiellement sur les épaules de sa principale protagoniste, Tilda Swinton alias Julia. Swinton, actrice caméléon, est totalement habitée par son personnage de femme paumée et donne vie à un film qui aurait paru bien pâle sans une actrice d'un standing similaire. La filmant dans toutes les tenues et sous tout les angles, Zonka n'a d'yeux que pour elle et ne laisse que des miettes aux autrres acteurs qui essayent tant bien que mal d'assurer le minimum (on notera la très bonne performance du jeune Aidan Gould). Un peu de road-movie, un peu de thriller, un peu de comédie décalée, "Julia" est un petit cocktail non dénué de charme et à consommer sans modération pour la charismatique Tilda Swinton.
Julia est un peu spécial comme film. On pourrait dire que c'est un film français de part son scénario et tourné à l'américaine. A côté de ça, point de vue rythme, on va crescendo. Autant le début est un peu mou, à partir du moment où ils sont au Mexique, ça s'enchaine et devient un peu du "n'importe quoi". Mais bon, il y a Tilda Swinton et sa performance.
Violent, brutal et sans concession le film de Zonca est une grande réussite dans le genre. Tilda Swinton est absolument incroyable. Halletant de bout en bout, on reste stupéfaits devant la maîtrise absolue de cette mise en scène sans faille et stupéfait par la performance de Tilda Swinton. Excellent ... mais ... âmes sensibles s'abstenir !
Subtil mélange de drame, thriller et road-movie. Scénario solide avec pas mal de rebondissements, Tilda Swinton est excellente surtout lors des scènes alcoolisées (d'ailleurs dommage que dans la seconde moitié du film l'alcool à moins d'importance dans l'histoire). Il y a vraiment plusieurs passages superbes.
Bon film haletant et bien joué! Le rapt et le sport national au Mexique, "Man on fire" de Tony Scott avait dèjà abord le problème de façon un peu plus musclé! Tilda Swinton est exeptionnelle, elle joue à la perfection le rôle de cette alcoolique. Zoncka nous sort un film réussi. A voir
Magnifique film mélant drame social, psycho et thriller. Ce mélange des genres peut donner le pire comme -ici- le meilleur. Tilda Swinton est superbe en femme alcoolique desespérée et seule, pensant que sa rédemption passera par le gain d'argent même s'il n'est pas gagné honnêtement. J'ai vu le même jour "La môme" à la TV, une autre histoire de femme alcoolique (c'est en tout cas tout ce qu'on retient de Piaf) qui souhaite réussir... la comparaison s'arrête là, et tant mieux, Julia est 1000 fois plus poignant. Cependant , je souhaite à Tilda d'obtenir les mêmes récompenses qu'a eues Marion ...
Film impressionnant, gràce principalement à son actrice absolument inouie, totalement possédée par son rôle d'une très grande difficulté. Film brut, sans concession, semblant parfois excessif dans sa volonté de filmer afin de nous en mettre plein la vue. E.Zonca aime nous surprendre et nous délivrer des émotions fortes. Film noir, très noir mais auquel on ne peut rester insensible.
Une Tilda Swinton habitée, un script audacieux, un mélange des genres stupéfiant, un road-movie bouleversant... L'odyssée d'une femme motivée par l'énergie du désespoir, dont les quelques longueurs se font vite oublier par une dernière heure à bout de bras et de souffle totalement innatendue. L'un des meilleurs films de ce début d'année, tout simplement.
Le scénario à rebondissements de cette histoire échevelée met un peu de temps à démarrer mais le rythme va crescendo jusqu'à un final dont on sort épuisé; interprétation magistrale de Tilda Swinton dans ce rôle de femme flamboyante, alcoolique, pathétique, à la dérive, dont l'énergie fait penser à celle de Gena Rowlands dans Gloria de Cassavetes. La mise en scène est excellente. Un film très prenant, intense et émouvant.
Il paraît qu'on ne peut pas parler du nouveau film d'Erick Zonca sans citer le "Gloria" de Cassavetes, auquel il emprunte beaucoup. Pourtant, comme tout a déjà été dit à ce sujet, sautons la comparaison - passionnante à faire ceci dit - pour se concentrer un peu plus sur l'essence de ce "Julia", son style épuré et violent, et la construction vertigineuse d'un réçit qui se laisse glisser comme une peau de banane, faisant inévitablement tomber le spectateur dans un état d'étourdissement complet. Car la vitalité qui domine le cadre (expression du mouvement, B.O. mélancolique, dialogues percutants incrustés dans la bouche des acteurs, et mouvance justement des comédiens) impose à celui qui regarde une vive attention, pour l'embarquer finalement dans une histoire folle et sans fin, dans le destin d'une femme qui déraisonne, plonge et décide de se maîtriser. Le scénario, d'apparence grotesque et classique, est en fait d'une incroyable énergie, jouant des frontières et de la progression narrative vers un point culminant pour faire basculer le film dans le thriller avant qu'il ne soit totalement englouti dans le drame. Et c'est cette alternance savamment dosée qui fait de "Julia" un film immanquable ; la façon dont Zonca imbrique les problèmes d'une femme peu à peu délaissée et qui retrouve en l'enfant qu'elle kidnappe la matérialisation du désir humain, ainsi qu'un rôle purement maternel, et l'aspect ballade sauvage, sous tension, fondé sur l'illégalité du rapt. Cette sensation - car il s'agit avant tout d'un film de sensations, et non pas 'à sensation' - d'empilement de deux genres diamétralement opposés mais qui finissent par se rejoindre donne une force au film, une sorte de double vitrage, une épaisseur qui lui permet à la fois le rythme et le splendide. Certes, il ne suffit pas d'un bon scénario pour faire un bon film, mais Zonca nous prouve encore qu'il filme à merveille, saisissant dans le vif les pleurs hachurés de Tilda Swinton, son incontrôlable violence, ses gue