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Un visiteur
5,0
Publiée le 31 octobre 2007
Gus Van Sant dans ce film se joue des codes habituels avec toujours autant d'audace tant au niveau de la réalisation qu'au niveau du choix de l'acteur et même de la musique. Bien loin des films pour ados déjantés j'ai pu me dire en sortant de la séance "je me reconnais dans ce gosse" et c'est bien la première fois que cela m'arrive. Chronique d'une tragédie qui, en totale rupture avec la tradition, ne tourne pas en mélodrame pompeux.
Après la trilogie soporifique Elephant-Gerry-Last Days, Gus Van Sant revient enfin avec un film qui ne donne pas envie de regarder sa montre. Il met en image l’histoire d’un jeune skateur adolescent plutôt banal qui va être confronté à divers faits qui vont définitivement l’éloigner de l’innocence. Ici, pas de scènes prétentieuses, le réalisateur revient à ce qu’il sait faire de mieux : l’analyse complète de ses personnages à travers une réalisation simple mais libre. C’est d’autant plus fort que le protagoniste, au visage complètement inexpressif, ne dégage absolument rien : le réalisateur trouve alors d’autres moyens de nous faire ressentir tous les sentiments qui tournent autours de la culpabilité (le stress qui monte, la crise d’angoisse, l’impression d’être ailleurs, l’envie de disparaître, la honte,…) grâce à une mise en scène prodigieuse (incrustation de musique en décalage, ralentis, flash-back, mouvement de caméra,…) qui donne au film une dimension poétique. On apprécie notamment la grâce avec laquelle le réalisateur filme les jeunes skateurs, plus artistes que sportifs. Visuellement, c’est splendide, Gus Van Sant réussit à rendre un skate park désaffecté magnifique, à donner la vue d’une douche splendide. La bande son est quant à elle aussi agréable qu’hétérogène, on passe du rap à la musique classique, de l’électro au folk sans que ça choque… Bref, c’est beau, allez y !
C'est la premiere fois de ma vie que jai vu un film aussi nul, c'est un vrai navet. 9€ pour aller voir le plus bidon des films. Il n'y a aucune action, on ne comprend rien. Il y a des scenes qui durent 5minutes, mais qui ne servent a rien. Les flashs back sont drolement mal faits. Ma mere est partie avant la fin du film. Je ne sait pas comment le réalisateur ait pu croire de des gens aiment ce film.
Franchement, c'est mieux de donner les 9€ de la plce pour payer le repas dun clochard. BIZZOUX!!
Le dernier GVS est tout simplement génial. J'ai éprouvé beaucoup de jouissance (je sais pas si c'est le terme exact, mais c'est proche)à la fin du film. L'enjeu était de filmer l'isolement et GVS le fait à merveille avec des plans merveilleux. Alors que je trouve les films de Gus assez longs en général, j'ai trouvé que cette fois-ci le réalisateur a trouvé le bon rythme. Un montage astucieux et très intéressant. Dans ce film, le réalisateur détruit l'image que donne Hollywood de l'adolescence, une image plus chauvine sous certains aspects (l'aspect sexuel nottament ou on a un ado peu pressé de faire l'amour face à Hollywood qui présente les ados comme des obsédés sexuels)mais plus juste et travaillée en général! Vive GVS !
Alex, un jeune skater, tue accidentellement un agent de sécurité. A partir de là, il décide de s’enmurer dans un profond silence, entre cupabilité et peur de la responsabilité. Gus Van Sant adapte ici le roman éponyme de Blake Nelson. Si sa mise en scène est assez déstructurée, avec ses nombreux flash-back, on appréciera ce voyage glacial au cœur de Portland, notamment grâce à une idée intéressante, celle de tourner sous deux supports, le 8mn avec le Super8 et le 35mn, aux côtés d’une pléiade de jeunes acteurs débutants, recrutés lors d’un casting sauvage sur internet. Mis à part cela, Paranoid Park est assez mou, lent et poétique par moments, certes, mais cela ne suffit pas à rentabiliser ses une heure trente. On en attendait d’avantage de la part du réalisateur, qui nous avait habitué à bien mieux, après Will Hunting (1998) ou encore Elephant (2003). Le réalisateur a tout de même remporté lors du dernier Festival de Cannes, le Prix du 60ème anniversaire !
En sortant de la salle je n'ai pas arrêté de me demander quel était l'intérêt de ce film car au final monsieur Van Sant tombe dans la facilité nous faisant un Elephant 2 (passage à l'âge adulte, montage identique...). Cependant une beauté certaine se dégage du film surtout dans les moments filmés en 8 mm avec une musique servant parfaitement l'oeuvre du réalisateur. Je suis au final mitigé par ce film bourré je trouve de choses gonflantes, Gus Van Sant se complait dans un style ce qui est dommage...Elephant était d'une inventivité géniale Paranoid Park exploite le même filon tout comme Gerry (sublime) et Last Days. Le réalisateur tourne finalement en rond n'avançant plus vraiment à croire qu'il est à court d'idées.Dommage...
Une réalisation trés particulière.L'histoire est intérèssante mais la mise en scène est lente et vide.On reste perplexe sur certaines longueurs. A voir uniquement avec une carte illimitée.
C'est un film à ambiance, dont la musique, ainsi que la mise en scène, sont très soignées, ce qui est un bon point. Cela dit, le film ne reste guère plus qu'une succession de plans, nourrissant une histoire qui a bien du mal à décoller, dont le rythme est mou, et dont le personnage principal n’est pas très attachant.
Deux défauts. Majeurs. Qui empêcheront le dernier Van Sant d'accéder à la postérité. L'acteur principal, aussi expressif qu'un bulot. Les thèmes du film, traités superficiellement, avec un goût d'inachevé pour finir. Heureusement, l'univers du film, tant musical que photographique, est une petite merveille! Un poil décevant quand même.
Comment filmer de la fragilité ??? GVS s'y est attelé et risqué une fois de plus. Un film que tous ceux qui préfèrent les actions et les drames bien ficelés vont détester. L'objectif est ailleurs. La caméra va traquer au plus près l'"a-peu-près", le "en construction" de notre humanité quand elle a 15 ou 16 ans. Tout simplement bluffant de réalisme quant à la vie des ados... il ne s'y passe finalement pas grand chose dans ces vies. Des bouts d'aventure avec des potes, parfois improbables, sur fond de fragilité personnelle. Les acteurs jouent magistralement. Normal, c'est leur propre vie qu'ils nous montrent. A voir et à revoir...
Gus Vant Sant nous emmène ici dans le monde des skateurs où notre "héros" tue accidentellement un vigil. Sur le coup, il culpabilise. Mais, sur les conseils d'une amie, il va faire sa propre psychanalise en racontant les faits sur du papier et en le brulant une fois fini. En fait, le réalisateur démontre que, finalement, aujourd'hui rien n'est grave pour les jeunes et que cette histoire est juste un chapitre de la vie de ce jeune homme.
Bon, pour commencer, autant le dire tout de suite, Paranoid Park est le premier film de Gus Van Sant que je vois. Oui, je sais honte sur moi... Mon statut d'adolescente (déjà bien entamé) m'excusera peut-être. Mais alors quel film ! J'ai été au début un peu déroutée par la façon de filmer, par les images "docs" incrustées, par la non-chronologie des évènements. Au final, je reste sur le cul. Et je ne peux m'empêcher de me remémorer certaines scènes du film. Gabe Nevins vit complètement son personnage. J'ai lu certaines critiques le trouvant vide, sans aucune expression ni aucun sentiment. Mais justement, tout est là ! Son visage est d'une neutralité déroutante face à de tels évènements. Merci Myspace !! J'ai eu l'impression pendant 1h30 d'avoir été responsable de ce crime. Gabe Nevins et fascinant. Je pense qu'il peut aller loin s'il compte continuer dans le cinéma. Des scènes comme celle de la douche sont superbes. Comme beaucoup, celle-ci m'a particulièrement marquée. Par la façon dont elle est filmée. Et son affreuse durée qui nous fait culpabiliser. Les longues scènes de ralenti m'ont mises quelque peu mal à l'aiser. Mais j'ai aimé ça. Ce qui se passe dans la tête d'Alex est terrible, et ceci est vraiment bien retranscrit. Surtout dans les scènes d'"apesanteur" au skate park. Quand je lis des critiques critiquant (^^) la répétition de certaines scènes, je me dis que ces gens n'ont vraiment rien compris. La différence des sensations qu'on peut ressentir en les voyant est génialement maitrisée ! La BO est composée de morceaux vraiment différents et étonnants mais correspondant tous parfaitement à leur scène. Paranoid Park est l'un des meilleurs films que j'ai pu voir cette année.
Ce qui est paradoxal avec ce film c'est que le résumé peut sembler banal..mais le film est un chef-d'oeuvre! Lorsque l'on sort de la salle,on ne peut s'empêcher de se repasser encore et encore certaines scenes du film. Avec Paranoid Park et nottament sa lenteur, on se sent dans la peau,dans les sentiments du personnage principal comme si on n'avait nous même commis ce meurtre,on en ressort donc comme "planant". Cependant ce film s'adresse aux amateurs de cinemas plus intimistes.Etre fan de skate n'est donc pas une motivation suffisante.
Vraiment pas déçue par ce nouveau film de Gus Van Sant. Tout y est: un acteur très naturel avec un regard qui en dit long, une histoire qui n'est pas du tout hermétique à l'inverse de "Last Days", des longs plans remplis de beauté et une BO très éclectique. Je pourrais disserter pendant longtemps sur la multiplicité des émotions qui en ressort. Un film emprunt de noirceur, de solitude, d'incompréhension, un film comme Gus Van Sant sait les faire. Magnifique !
Un film plus ou moins intéressant, mais tout dépend l'oeil du spectateur. L'histoire en elle même peut être ennuyeuse, mais là façon dont est tourné le film est très intérréssante. Ca change des films commerciaux et le style du film est assez accrochant même si il manque certaine accroche pour tenir le spectateur en haleine.