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KaabIbnAchraf
12 abonnés
38 critiques
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0,5
Publiée le 2 novembre 2007
Il me semble que c'est le genre de film: on adore ou on déteste. Je ne peux que dire pourquoi j'ai détesté... Je n'aime pas les films avec un unique point de vue. On est tout le temps dans celui du jeune héros, dans son univers étouffant. OK merci, j'ai compris qu'il souffre mais de là à me faire souffrir en même temps... Je n'aime pas lorsque je ne partage pas la fascination du réalisateur. Ici, on voit rapidement qu'il adore filmer les visages d'adolescents. Je n'ai peut être pas la même libido que lui... Je n'aime pas quand l'esthétique l'emporte sur l'histoire. Et là, on s'en prend une tartine, le sommet du lourd étant pour moi le contournement du champ contre champ par des longs champs puis longs contre champs. Je ne parle même pas des ralentis, retour sur les mêmes images... J'en suis sorti révolté. J'étais ahuri que l'on puisse faire un film d'une telle complaisance... J'imagine que ceux qui ont adoré ont apprécié ce que j'ai détesté. Grand bien leur fasse. De mon côté, il m' a semblé voir un film gratuit, vide et qui n'apporte rien...
Gus Van Sant donne l'impression de se reposer sur son image : la structure et le style ressemblent à Elephant, mais le résultat reste décevant, sans grande saveur. Le film manque d'une direction, d'un objectif concret. Parfois, il accroche, mais reste à la fois trop étrange et trop attendu pour susciter de vraies émotions, comme si le réalisateur cherchait à rester sur ses rails à tout prix, cherchant à plaire en accentuant indépendamment violence physique et tumulte mental. La fin, comme convenu abrupte, n'en a que moins d'impact.
Je sais pas trop combien d'étoiles mettre à ce film tant il nous laisse perplexe et un peu bouche-bée. Evidemment on y reconnait le style du realisateur, la maniere qu'il a de manier les images, la musique et les mots; de former un puzzle de choses où parfois on est un peu perdu et on manque d'action. Cette fois c'est dans l'univers des ados parfois blasés de pleins de choses que nous sommes plongé. Il nous transmet des sentiments, leurs sentiments et nous fait réfléchir.
S’il y aborde, une nouvelle fois, les thèmes de l’adolescence et de la mort, au gré d’une narration déstructurée à la limite de la confusion, ce n’est pas pour autant que Gus Van Sant bégaye son cinéma, bien en contraire. “Paranoid Park” en est même une véritable leçon, tant le travail sur l’image et le son y est phénoménal : ralentis, mouvements de caméra aériens, photo somptueuse, décalages entre l’image et la focalisation sonore… Tant d’éléments qui, en plus de concourir à rendre ce puzzle sensoriel envoûtant (malgré la tendance qu’il a à se faire un peu trop esthétisant par moments), confèrent un supplément de beauté à l’histoire d’Alex (Gabe Nevins). Âgé de 16 ans, ce jeune skater tue, accidentellement, un vigile, mais choisit de se murer dans le silence, tandis que Gus Van Sant effectue une série d’allers-retours entre les événements de son récit, comme pour souligner la confusion qui règne au sein de l’esprit du lycéen, dont la perte d’innocence apparaît comme un miroir de celle de jeunes Américains envoyés en Irak. Un film atypique et onirique, aussi malaisant qu’hypnotisant.
Un adolescent à l'origine d'une mort accidentelle: un sujet fort....mais voilà, cela dit, il n'y rien d'autre et ça fait bien peu pour un film. L'acteur fait la même tronche tout le film (moue boudeuse et regard de carpe) tandis que le réalisateur se regarde filmer ce qui nous donne droit à des plans inutilement longs...on s'ennuie très très vite devant ces flashbacks décousus et ces passages au ralenti de gamins sur des skates (à la pelle)...s'il voulait économiser de la pellicule, Gus Van Sant aurait dû faire un court métrage!! Les seuls moments intéressants voire amusants, se passent avec la fameuse Jennifer...pour le reste, c'est de la daube en barre.
wouah film encore tres spécial de gus van sant,avec des plans originaux( encore a suivre l'acteur marcher en le filmant de dos,des plans de skate en V8,etc...) la construction du film est bien organisé,l'acteur plutot doué,franchement tout bien.
Mortel... dans le sens ch...(pardon) ennuyeux à mourir ! Ne pas y aller fatigué ou dépressif, sinon, décrochage de mâchoires garanti. Heureusement qu'on a une carte illimitée, on culpabilise moins sur son choix manqué. Si vous hésitez devant les affiches ce soir, préférez "This is England" où le jeune acteur est l'antithèse de celui du présent film (c'est-à-dire qu'il est expressif, consistant et attachant) ou encore "Secret Sunchine".
OH le vilain film pretentieux que voila ! Oh la grosse déception de la part d'un metteur en scène du calibre de Gus Van Sant réalisateur ces dernieres années de films passionnants et fascinants Will hunting en 1998 et surtout Drugstore cow boys (1990) et "My own private Idaho" (1991) deux authentiques chefs d'oeuvres et deux films de reference symbole d'un renouveau cinématographique americain. Alors comment expliquer de la part d'un des cinéastes les plus intéréssants du circuit un aussi mauvais film ?.
Car soyons tout a fait honnête et avouons que l'on ne sait trop quoi penser de cette chronique adolescente soporifique et totalement décousue?.Nous suivons Alex (le tres peu expressif Gabriel Nevins) un jeune americain de Portland passionné de skate board (bien qu'il semble preferer regarder les autrres que pratiquer lui même) qui traine son ennui dans le no man 's land de paranoid park ,un refuge glauque pour paumés , skateboardeurs , alcoolos et marginaux en tout genres. Dans ce monde interlope et décalé le jeune adolescent cultive son détachement du monde (rien ne l'interesse , rien le le passionne ni les filles , ni la musique , ni l'ecole ) il semble ignorer le monde qui l'entoure et cet état quasi végétatif semble fasciner inexplicablement Van Sant qui focalise sur Alex jusqu'a l'overdose (Alex couché , alex sous la douche , alex qui marche , alex qui revasse). Victime de circonstances malheureuses Alex va tuer accidentellement un inconnu et s'enfermer peu a peu dans une spirale de culpabilité et continuer a se detacher d'un monde auquel il semblait deja ne plus faire partie. malgré la gravité de son sujet ,malgré les bonnes intentions de son auteur , Paranoid Park est un film qui açace souvent ,dialogues dépourvus du moindre interet , ralentis a outrances , bande son tres en dessous de la moyenne, comediens épouvantables (le choix des comediens amateurs recrutés suite a un casting sur Internet pose les limites de l'ut
Première chose qui me vienne à l'esprit: bonne surprise! Même si j'avais beaucoup aimé les précédents films de Gus Van Sant, la bande-annonce me laissait perplexe, de crainte d'avoir affaire à des personnages sortis d'un teen-movie. Grossière erreur! Gabriel Nevins donne toute son intensité au film à travers son regard, le distanciant du monde qui l'entoure, sans pour autant qu'il lâche prise. Comme de l'indifférence obligée pour ne pas sombrer... La manière de filmer (où que l'on soit, on ne peut qu'être avec Alex, comme son fantôme - ou lui le notre) et la façon d'énchaîner les séquences sont toujours aussi réussies. Les séquences de Skateboard sont "poétiques", et représentent (l'éventuel) dernier espace de liberté d'Alex. Même s'il serait de mauvaise foi d'affirmer qu'à aucun moment le temps ne semble long, ce film ne peut que se savourer dans ses moments de silence. Pour ceux qui ne supporteraient pas que l'intensité d'un films puisse résider dans ces silences, dans un simple regard ou cheminement d'un personnage et non dans ses actes eux-mêmes, à ceux-là je dirais de passer leur chemin. En attendant, je me suis totalement laisser emporter par le film, me sentant envahir par ce sentiment que ne rien faire est peut-être la seule solution qu'il nous reste quand tout nous échappe,et je m'attendais à ce qu'on ne nous donne pas le mot de la fin. Bref, mon analyse est plutôt maladroite, mais Paranoid Park fait partie de ces films auquel on doit s'abandonner pour pleinement le savourer, et duquel on ressort avec ce flottement étrange....
Brillant! Du très grand GVS! Voilà clairement un film d'auteur, très travaillé. Les acteurs amateurs sont bluffants. On peut reprocher à GVS de sonder une fois de plus l'âme de nos ados, mais lorsque le sujet est traité façon art et essai, on ne boude pas son plaisir. J'insiste sur la notion d'art et essai" pour répondre aux critiques négatives qui s'attendaient sans doute à un film sur de "faux "skaters dégénérés, un film vide sens!
En toute simplicité, si on s'en tient au film en surface, j'ai trouvé les niveaux de caméras excellents. Mais pour moi, les choses les plus intéressantes de ce film sont les critiques en elles-mêmes, aussi bien celles liées à la société (référence au détachement relativement puissant face à la guerre en Irak chez les adolescents en général), que celles sur les comportements (le symbolisme du papier brûlé, expié ses fautes en brulant ses lettres). C'est sûr que si on cherche quelque chose avec de l'action débordante, des meurtres et du sexe, Paranoid n'est pas ce qu'il faut. Je n'ai honnêtement pas ressenti grand chose dans ce film, je dois dire que le jeu des acteurs va dans ce sens. J'ai vu ce comportement comme un détachement complet du personnage principal vis-à-vis des évènements qui l'entourent, et, contrairement à certains apriori, cela a donné un effet vraiment intéressant (il peut être nécessaire de ne rien laisser paraître, pour émouvoir, après Paranoid, je vois que c'est possible). De plus, mis à part la chanson de début dans le skate park, que j'ai trouvé décalée, la bonde son du film est excellente, tout en originalité, et c'est tout à l'honneur du réalisateur.
Un film tout sauf banal. Si le rythme est d'une lenteur sidérante avec de nombreuses scènes au ralenti, la façon dont GVS nous montre l'intérieur même de l'esprit du jeune héros est simplement génial. On sent qu'un gros travail en amont a été effectué. Un petit regret quant à la personnalité généralement très effacée de chacun des acteurs. A moins que ce ne soit là la réalité d'une certaine société américaine.
Une critique aussi basique que le film : A réserver aux fans de Gus Van Sant et/ou aux inconditionnels du 7ème art ("la beauté de l'image et patati et patala..."). Si vous n'êtes ni l'un ni l'autre : fuyez !
Oui c'est un bon film de genre. Oui c'est bien filmé et original. Oui on reconnait le style et la personnalité du réalisateur. Néanmoins, le film est un peu surfait, irréaliste parfois même si on reconnaît arfaitementl'isolement de cet ado.
J'adore tout ce que Gus Van Sant pond. Et là encore une fois je ne peux que aimer, c'est plein de petite chose très bien foutu, mais il manque un petit quelque chose qui ferait de ce film un chef d'oeuvre.