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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 novembre 2007
Ce film m'a fait une impression très forte et très marquante. Je sens que je vais m'en souvenir longtemps. Incroyablement froid, simple, et touchant. Allez-y en pensant à l'adolescent que vous étiez, et en faisant le vide surtout...
J'ai dû passer à côté de ce film, que j'ai trouvé... insignifiant. Beau, oui, léger, aussi. Comme un courant d'air : il fait vibrer 2-3 brindilles de cheveux, mais il n'ébouriffe pas.
ce film est une horreur.dans la salle de cinéma il y avait des personnes qui dormaient et d'autres qui partaient avant la fin.en résumé : c'est une belle m***e!!
Excellente prestation de jeunes acteurs amateurs, notamment l'ado du film très bien dirigé. Un film en apesanteur entre scènes de skate et réflexion psychologique sur la culpabilité. En rien démonstratif, le film laisse le spectateur libre de penser ce qu'il veut. Une musique magnifique parachève le tout. Une des meilleures oeuvres de Gus Van Sant.
Film envoutant, hypnotique par moments. La narration, la caméra et le jeu de Gabriel Nevins y sont pour beaucoup. Gus Van Sant est décidemment très fort pour capter la nature des ados.
Un pas de plus dans les affres douloureuses de l'adolescence pour le génial cinéaste outre-Atlantique avec son "Paranoïd park" (2007). Cette fois c'est le mileu marginal du Skate-board qui est ciblé. Un ado vient de commettre un crime accidentel ignoble mais prend la décision de cacher la vérité. Habituellement on se dit, rien de bien étonnant, on s'attache au garçon rongé par les remords et une enquête déboule en parallèle. Sauf que c'est Gus Van Sant aux commandes. Alors plutôt que de privilégier l'enquête et son issue, le cinéaste s'attaque à l'introspection d'Alex, solitaire paumé, dont le premier choix est d'assumer son acte intérieurement en vivant dans la culpabilité. De belles trouvailles de mise en scène, un récit riche qui détruit la lenteur, indispensable car adéquate pour comprendre les sentiments du jeune homme, dans l'ensemble Van Sant a réussi son pari. Alors bien sûr on est loin de "Elephant" (2003), leçon de cinéma, car on passe de bon (la scène de la photo en présence de l'inspecteur : Magnifique) à moins bon (certaines scènes clipesques me semblent inapropriées) mais on reconnaît le style, baroque au récit éclaté qui fait tant le charme du cinéaste. Pas un chef d'oeuvre mais un bon Van Sant quoi qu'il en soit.
Le sujet abordé aurait pu être beaucoup mieux traité alors que pour le coup le réalisateur n'a fait que le survoler. Il a tenté de rattraper le vide par des scènes pseudo-esthétiques parfois longues et ennuyeuses, j'aurais même préféré voir des scènes de véritables tricks réalisés par des skateurs équipés d'un objectif fish-eye .... On sait tous que la vie d'un ado n'est pas très passionnante mais pour une fois qu'il se passe quelque chose (en l'occurence un meurtre) je pense qu'il y avait mieux à faire que voir vivre un ado 24h/24h à la façon big brother... Grosse déception !!!
Chef d'oeuvre absolu , au contraire du somptueux Elephant qui nous faisait tourner autour du sujet pour lui donner toute sa force et son intensité , Gus Van Sant réussit dans ce drame très poétique à nous emmener dans le vif du sujet des le départ , c'est donc une toute autre réalisation , des schémas narratifs qui en surface se ressemblent mais qui à y mieux regarder sont assez éloignés. La grande force de Paranoid Park est d'être un film qui s'écoute avant peut être même de se regarder , l'adéquation narration/bande son est absolument parfaite , les perles musicales sont souvent au rendez vous des films de GVS mais à ce point c'est sublime. En nous emmenant au coeur des pensées adolescentes , entre apparente insolence et culpabilité contenue , avec toujours ces mêmes rythmes de camera , ces plans suivis, cette mise en scène venue d'ailleurs ( l'apport du lyrisme de Christopher Doyle , chef opérateur chez WKW est bien visible ) , cette saturation de l'image , , ces cadrages toujours pleins de finesse et de fluidité , Van Sant esthétise avec brio ses réalisations , s’autorisant ainsi une certaine distance avec la gravité de ce qu’il filme. La pureté , la douceur qui émane de Gabe Nevins contraste avec le détachement et la froideur dont Alex fait preuve vis-à-vis de ses actes , sur le long chemin de la prise de conscience. Le refus quasi automatique de la chronologie chez GVS donne une force supplémentaire au propos , donnant sous le trait d’un voyage temporel une enieme dimension au film , et permet à ce dernier de livrer un de ces films les plus aboutis , invitant le spectateur à s'interroger sans cesse , donnant plus à deviner qu'à voir.
Sans intérêt et qu'on ne vienne pas me dire que le néant absolu est la marque des grands ou qu'un chef d'oeuvre est forcément élitiste, ininteressant voire incompréhensible. Que doit on comprendre de cet abus de ralentis ? Doit on forcément dégueulasser l'image à ce point pour la rendre plus parlante ? Même le mixage son est complètement passé à la trappe. Non, vraiment, GuGusse, j'accroche pas.
Paranoid Park est un film "leger" mais pas "mineur" comme on le lit un peu trop souvent ci et la, c'est un teen-movie comme on en fait que trop rarement, un film qui capte un peu de ce qui fait l'essence de l'adolescence.
Film où il ne se passe pas grand chose mais où l'on doit y trouver un sens. C'est un choix que font certains réalisateurs que de laisser le spectateur se forger lui-même une opinion sur ce qu'il voit sans aucune aide; en somme de le laisser tergiverser, ce qui pose problème pour rentrer réelement dans le film. J'aime sortir d'une salle de cinéma sans me demander ce que le réalisateur a voulu nous dire. Je me suis alors concentré sur la beauté de la mise en scène, d'où ma note.