Paranoid Park
Note moyenne
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560 critiques spectateurs

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maxime ...
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266 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 juillet 2020
Paranoid Park est depuis très longtemps un film mis dans ma liste de ceux que j'aimerai découvrir. Les rendez-vous manqués ne se comptent d'ailleurs plus. Après avoir longtemps cavalé après ce long-métrage, me voilà devant le fait accomplit ce soir, je n'ai pu laissé passer l'occasion, bien m'en a pris !

Paranoid Park est un Chef d'Oeuvre. C'est avec les yeux braqués sur cette histoire que je me suis pris de plein fouet la décharge d'émotions pas prévu au départ ... Enfin non, c'est bien une fois le générique défilé que le tous m'a rattrapé. Avant cela j'avais comme pour son " héros " pareille blocage. Gus Van Sant est l'un des réalisateurs contemporains les plus inspirés et inspirants, il n'est clairement pas le premier arsouille à qui l'on confie et une caméra et à qui l'on récite " Fait-ci et ça, là " ! Non, sa démarche est tellement plus personnel et intelligente, il est proche de son sujet, de sa composante et ceux à tous les étages. Il imagine, façonne et crée une histoire renversante, humaine, intimement profonde. Visuellement Paranoid Park bouleverse aussi, Gus Van Sant ressort ces idées entrevues dans ces précédents travaux et les réinventes. La Catharsis finale accompagnés d'Angeles d'Eliott Smith m'a complètement chamboulés. Cette chanson étant déjà merveilleuse, sa mise en image ne m'a encore que plus touché ...

La troupe rassemblé par son réalisateur fait aussi forte impression. Qu'ils traversent le film furtivement ou qu'il en soit la source comme Gabe Nevins, tous percutent. Ce dernier mérite tout de même que l'on s'y attarde. Sa présence, son jeu, les silences ... Je n'en reviens pas ! Paranoid Park comme L'attrape-Cœurs de Sallinger en littérature sont des Œuvres au combien importantes sur les ages concernés, sur les maux qui rongent. Gabe Nevins est un visage qui raconte cela, ses troubles, entre solitude et tristesse suffocante, rien ne sort pour autant ... Hormis la justesse.

Il faudra un jour que je relance mon cycle avec ce réalisateur, Paranoid Park n'étant que le huitième film que je découvre de cet immense Artiste. Je suis en tous cas persuadés qu'un jour je retournerai à ce film, que je le dévorerai encore avec autant d'intensité qu’aujourd’hui. Il à toute mon estime, certainement !
Musomuse
Musomuse

9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 juillet 2020
Si l'on est ado et que l'on voit ce film, que se passe t-il en nous? C'est ce que je me demande. On voit une espèce de miroir, je ne sais pas, en tous cas ça m'intrigue. Au sens où contrairement à un American Pie ou à un Tarantino il ne s'agit pas d'un film pour adolescent. Mais d'un film parlant de l'adolescence. De la poésie cet âge d'émancipation. Du manque de repère faisant qu'on ne sait pas trop quoi faire etc. Je ne vais pas redéfinir l'adolescence. Une fois qu'on est passé par à j'imagine que l'on sait plus ou moins de quoi il s'agit. Autrement je dirais que c'est vraiment bien si l'on est sensible au sujet et à la mise en scène du réal. J'entends par la "mise en scène" le côté film d'auteur type festival. Bon franchement ce n'est pas pour me déplaire donc je n'irais pas remettre en question un style méprisé par ceux qui ont une dent contre la poésie populaire. Et oui ce n'est pas l'odeur du pollen dans les plaine de Sibérie qui éveille le sentiment de liberté, mais la poésie du commun j'imagine. Ce qui me semble assez accessible et intéressant. Pour ma part je reste content d'avoir vue ce comte. Très épuré, et très appliqué. De plus la sensibilité au monde du skateboard s'en ressent d'autant plus avec un prêt du style vidéo skateboard. On se sent accueilli en des lieux respecté et apprécié. En tous cas ça m'a donné envie de faire du skate. Alors oui c'est un film intéressant et surtout agréable.
marmottedu77
marmottedu77

11 abonnés 65 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 juillet 2020
Paranoid Park est un film à voir pour la forme. Un va et vient dans la pensée du héros du film, Alex, un jeune skateur qui décide de se cacher la vérité et de cacher la vérité aux autres. Frappé par la fatalité, il se referme derrière un fardeau très lourd à porter pour ses jeunes épaules. Gus Van Sant joue sur l'esthétique, les courbes de la piste de skate, la distance au monde réel. La bande son accentue l'impression de vertige, comme une danse qui nous éloigne du réel. Le réalisateur peint aussi le portrait d'une jeunesse américaine en perte de repaires, dont le skate devient la vie entière. Malgré ses qualités, le film manque aussi de souffle, et parfois de rythme.
Remi S.
Remi S.

19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mai 2020
*Paranoid Park*, c'est cette contemplation envoûtante et nostalgique par la caméra de Gus van Sant de ces skateurs libres et performants. Ils sont maîtres de leurs planches et illusoirement de leurs vies, naviguent de haut en bas, roulent au gré du rythme, tremble et peuvent tomber subitement quand l'équilibre se perd. Mais ils se relèvent toujours à l'image d'une nouvelle leçon constante que l'on intériorise et qui nous maintient ainsi sur pieds, face à la vie. Comme le reflet d'un miroir, *Paranoid Park* est aussi cette chronique de vie complètement déconstruite d'un jeune adolescent prénommé Alex. Un jean baggy et une casquette vissée sur la tête laissant ainsi ces longs cheveux dépasser sur les côtés, Alex roule sa bosse entre un amour de jeunesse qui s’engouffre face à la passion du skateboard qui dévore tout, des parents qui se séparent, une vie moyenne peuplée de ses embûches et désillusion, et une lourdeur infâme et sans-retour qui mélange les perceptions et rajoute du plomb dans l'aile à un cœur déjà bien lourd. Un cauchemar sorti de la nuit, après que le monde sous-terrain du fameux *Paranoid Park* est venu danser avec le jeune adolescent le temps d'un soir, en communion avec un certain train et un certain vigile de sécurité non loin de là. Cette oeuvre de Gus van Sant est comme une balance pesant le poids de la culpabilité. Un chemin où la conscience devient de plus en plus lourde, et part s’inscrire inévitablement au registre d'une quête recherchant désespérément la rédemption. Cette rédemption s’inscrit-t'elle à travers des mots posés dans un cahiers, ou véritablement dans la pensée même du protagoniste pouvant ainsi aimer et pardonner ceux qui ne sont plus là. ***Paranoid Park* est asphyxiant tant il est difficile de pouvoir s'évader des douleurs, mais aussi libre tant il est passionnant de contempler une jeunesse américaine nourri de skate, de rap, d'amour et d’insouciance. Une symphonie de jeunesse perdue et déconstruite où les secrets que l'on garde bien profondément finissent toujours par transparaître dans le blanc des yeux.**
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 avril 2020
Tourné à Portland, ville natale du réalisateur, Paranoid Park nous embarque dans la vie d’Alex, 16 ans, spoiler: qui a tué involontairement un agent de sécurité au cours d’une soirée avec un collègue skateboardeur.
Portrait désenchanté d’une certaine adolescence américaine, le film de Gus Van Sant nous plonge dans la psyché de ce jeune skateur avec une force rare, oscillant entre panique, sidération et déni. Sa mise en scène et son montage, non chronologique, sont impressionnants de maturité et de fluidité, et totalement au service des émotions vécues par le personnage principal. Superbe.
Arthur Debussy
Arthur Debussy

170 abonnés 708 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 21 mars 2020
Encore un joli clip... euh film, pardon, signé Gus Van Sant tout mignon et tout creux… Pour sûr, la bande-son comme la photographie sont soignées, de plus je l'ai déjà dit mais je le répète : Gus van Sant sait filmer, c'est indéniable. Seulement il ne s'arrête qu'à la surface des choses. Et une fois que l'on commence à gratter la surface de ces images... il ne reste rien. Rien ne meut son long métrage, il s'agit juste d'un prétexte pour contempler ses acteurs (j'exagère un peu, mais pas tant que cela). Est-ce un thriller? Nous avons droit à la musique angoissante en conséquence, aux effets visuels et sonores traduisant le désarroi du personnage, à une narration disloquée… Oui certes ça colle, mais ça ne marche pas vraiment. « Paranoid Park » est à lui seul un cliché : un cliché de film de genre, un cliché de film tout court, un cliché de l'adolescence, un cliché du désir amoureux (ou de l'indifférence, son contraire), un cliché du mal-être propre à cet âge, un cliché de l'Amérique… Certes c'est un joli cliché, mais qui éveille quelques « soupçons ». Il suffit d'observer toutes les citations visuelles et musicales convoquées ici (allant d'Hitchcock à Fellini - et Nino Rota - en passant par Béla Tarr) pour avoir une mise en abîme de l'art de Gus van Sant : il copie mais forcément à sa façon, sans pouvoir restituer la saveur de l'original, en ne gardant que l'apparence de ses modèles et maîtres. Une apparence plaisante en un sens, mais vide. Certains passages sont à ce titre particulièrement évocateurs : ceux (trop rares) où Van Sant arrive à capter le regard du héros, à saisir son « intériorité », et non plus seulement un visage figé. Ce sont ces moments qui permettent d'affirmer que tout le reste est dénué de la moindre émotion : il suffit de comparer. Et ces passages plus intenses ne sont que le fruit du hasard : Gus Van Sant pose sa caméra devant l'acteur, essaie sans doute de se faire oublier, et attend qu'il cesse de jouer pour pleinement « être ». Ou plus précisément, ces instants « accidentels » sont là encore à l'image de tout le long métrage : le réalisateur (comme tant d'autres aujourd'hui) ne fait qu'attendre, il ne propose pas grand chose, juste un cadre pour que le film se crée, film qui ne provient donc pas réellement de lui. Ce qui fait sa fadeur et sa superficialité : c'est totalement abscons... mais ça ne dérange personne puisque c'est bien empaqueté. Ah oui au fait, Christopher Doyle était de la partie? Non, rien...
Moumoute Helmut
Moumoute Helmut

4 abonnés 77 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 juillet 2022
J'ai beau être non-cinéphile, posséder des centaines de vidéos de sports extrêmes, et détester les adolescents à tête de mollasson, j'ai regardé le film jusqu'à sa fin. Et, en ça, c'est déjà un succès! Malheureusement tout le meilleur est au début et le film n'est que répétitions de magnifiques plans multi-pastels et d'ambiance pesante de par l'absence d'action. Le thrill n'est pas suffisamment haletant pour justifier cette longueur et l'acteur principal n'est pas particulièrement attirant malgré qu'il joue très bien les endormis... On peut d'ailleurs critiquer la direction d'acteurs car ses regards fuyant la caméra constamment en face de lui choquent rapidement le spectateur et finissent par lasser. "Indulgence", direz-vous peut-être. Indulgence, okay, mais avec parcimonie. Bref, le film tient assez la route techniquement mais ne sera à voir que seul(e) et que quand on ne sait plus que regarder.
Acidus
Acidus

767 abonnés 3 757 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 mai 2019
L'adolescence et la mort. Ces deux thèmes très prisés par Gus Van Sant lui ont inspiré quatre longs métrages connus sous le nom de tétralogie de la mort. "Elephant" avait d'ailleurs reçu la Palme d'or au festival de Cannes. "Paranoid Park" vient conclure cette série thématique. Son point fort ? La réalisation de Gus Van Sant qui est à la fois expérimentale, subtile et recherché. Sa mise en scène présente une influence évidente de la Nouvelle vague. Le cinéaste filme au mieux les émotions de ses personnages, leurs souffrances, sans jugement et avec beaucoup de réalisme. On flirte avec le documentaire par moment. Du côté des points négatifs, on peut relever une intrigue pas toujours passionnante, souvent confuse avec un bouleversement de la chronologie pas toujours maitrisé. Le film souffre également d'un manque de rythme. Du coup, l'intensité émotionnel évolue en dent de scie et "Paranoid Park alterne entre l'ennui et tension. A noter l'excellence de la bande son. A réserver aux fans de Gus Van Sant. Ces derniers ne seront pas déçus.
Alain D.
Alain D.

627 abonnés 3 335 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 août 2018
La réalisation de Gus Van Sant, assez sophistiquée, nous offre une superbe photographie, donnant des séquences magnifiquement filmées, des ralentis et gros plans d'une grande beauté. La mise en scène reste parfaite avec un juste équilibre entre subtilité et efficacité.
Tiré d'une nouvelle du romancier Blake Nelson, le scénario de Gus Van Sant est assez mince, il faut toute son expérience (c'est son 19 ème long métrage) pour réaliser un film intéressant de 80 Minutes.
Ce Drame présente de ce fait quelques longueurs, mais l'histoire, avec peu de dialogues, est heureusement bien supportée par une BO très riche.
Avec une bouille incroyable, Gabriel Nevins est d'un naturel absolu dans le rôle principal d'Alex ; Taylor Momsen (sa petite amie dans le film) est véritablement craquante.
Ce film, primé à Cannes en 2007, n'est pourtant pas l'un des films majeurs de Gus Van Sant. Après avoir visionné "Restless", "A la Rencontre de Forester" et "Harvey Milk", "Paranoid Park" est un autre bon film de ce réalisateur indépendant. Au même titre que Woody Allen ou Jim Jarmusch, Gus Van Sant intègre ma liste de réalisateurs Américains incontournables.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 24 août 2017
Mitigé car d'un côté il y a vraiment des scènes que j'ai apprécié, on retrouve une atmosphère lente et trouble, celle de l'état d'esprit perturbé de l'ado apres avoir commis qqe chose d'horrible sans le vouloir. Des moments sincères dans la manière de filmer longtemps un visage, et une super bande son. Côtés négatifs, trop de ralentis, dont certains qui sont beaux comme les sauts des skateurs a la suite, mais étant donné que Van Sant utilise trop ce procédé on se lasse vite. Certains moments sont lent/long, c'est dommage, mais c'est aussi le reflet de l'histoire, l'ambiance dans laquelle on est, un peu trop du coup.
Romain G.
Romain G.

7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 8 avril 2017
Le film nous présente une bande de skateur soupçonnés d'avoir assassiné un gardien au paranoid park. Le synopsis a l'air intéressant ? Et pourtant rien ne sauve ce film lent, où il ne se passe rien.
La seule chose qui est un point positif c'est que le film ne dure que 1h20.
soulman
soulman

100 abonnés 1 259 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 octobre 2016
Un des meilleurs films de Gus van Sant, aérien, cool et détaché, mais qui suggère beaucoup de choses sur le mal-être des adolescents dans l'Amérique de ce début de siècle. Photo inspirée, musique choisie avec goût, sens de l'ellipse, l'auteur de "My own private Idaho" réalise une oeuvre courte et dense qui a beaucoup à voir avec l'Art brut.
Stephenballade
Stephenballade

414 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 25 juin 2016
"Paranoid Park" est ce que j’appelle un bizarroid movie. Particulier à bien des égards, quand je vois la note moyenne attribuée d’abord par la presse, puis par le public dans une moindre mesure, je me dis que soit je suis complètement débile pour ne pas avoir su voir la finalité de ce film, soit je n’ai aucun goût. Gus Van sant réussit cependant à entretenir le trouble, et ce déjà très tôt : je ne parle pas du trouble autour de la psychologie de l’adolescent, mais de celui qui vient habiter le spectateur, donc moi. Troublé par ce que j’attendais être un bon film, et qui s’est avéré rapidement être une fiction ratée. Le début surprend, mais pas de ces surprises agréables. Non, là, c’est une surprise qui laisse perplexe, avec un générique réalisé à partir d’images au défilement accéléré, sous une musique (déjà) crispante. Puis viennent se mêler des images amateur en 8mm pour matérialiser le propos du narrateur spoiler: (dont certaines répliques sont volontairement inaudibles dans un premier temps)
qui ne possède pas de caméscope, pas même de portable (cherchez l’erreur) aux images en 35mm du réalisateur (le vrai) qui sont elles-mêmes d’une esthétique déplorable, et dont certains plans sont relativement contestables : des gros plans… euh pardon, je reprends ; de TRES gros plans sur la chevelure de l’adolescent dont le visage est tourné à l’exact opposé, avec en second plan une image complètement floue… Si démontrer le trouble de ce personnage est ça, je veux bien. Mais c’est fait de façon curieuse, et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été convaincu par cette façon de procéder. Toujours est-il que son trouble est toutefois relativement bien rendu par une narration éclatée, au propos malheureusement d’une platitude exaspérante : le spectateur demeure simple spectateur sans ressentir la moindre empathie, pas même de sympathie, ni même le moindre malaise devant cette absence totale de noirceur dans la psychologie du personnage spoiler: alors que quelque chose de grave est arrivée
. Cela passe par une répétition sans fin de scènes toutes aussi lentes les unes que les autres, bien trop souvent exploitées par un usage abusif de ralentis. J’ai dit abusif ? Oui je sais, le film ne dure que 85 minutes, mais si vous voulez vous amuser à répertorier les scènes répétées et les ralentis, vous constaterez par vous-même : il y a fort à parier qu’on n’arrive pas à l’heure de "jeu". Parce qu’à l’image du scénario, on tourne en rond sans arrêt, et on finit presque par être complètement paumés comme le jeune Alex, bien qu’un élément par-ci par-là soit intégré pour garder le spectateur devant l’écran. Quelques écueils comme les clichés n’ont cependant pas été évités spoiler: : la jolie blondinette qui se trouve trop belle et qui a chaud au c…, et le gars qui largue sa nana sitôt après avoir couché
. Ainsi, cette construction aussi particulière qu’exaspérante dure tout le long du film, balancée par une bande originale résolument éclectique, pour aboutir à une fin qui laisse clairement un goût d’inachevé. A cela on rajoute un jeu d’acteurs des plus mauvais : entre des ados qui essayent de reproduire sans y parvenir ce qu’ils sont censés savoir faire dans la vraie vie (la pauvre Lauren McKinney semble très impressionnée par la caméra et n’a d’yeux que pour son directeur artistique), et un policier qui est policier comme moi je suis Premier Ministre… spoiler: Daniel Liu à des années lumières d’un policier se raccrochant à un simple skate-board comme seule et unique pièce à conviction. Mais au fait : comment remonte-t-il à cet ado qui, selon toute vraisemblance, n’est pas fiché ?
Donc oui, il y a bien des questions qui restent sans réponse, et c’est impardonnable. Un film comme celui-là, n’importe qui aurait pu le faire…
Grouchy
Grouchy

129 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 5 mars 2016
Il semble qu'on aie déniché une nouvelle perle en matière de confusion scénaristique et de réalisation complètement aléatoire sur un sujet aussi simple ! En plus de la déconstruction chronologique qui partait d'une bonne intention.
Mais Van Sant s'est perdu dans son univers singulier : une bande sonore chaotique au niveau des choix de son et de musiques, avec un espèce de mix agressif comme thème principal, les cadrages restent assez simples, les acteurs anti-charismatiques ( le héros inexpressif et bancal, et le gardien en pleine forme alors qu'il vient de se faire couper en deux ), le rythme plombé par les plans en Super 8 et des ralentis injustifiés. Et comble du comble, l'intrigue n'est pas résolue ! on a droit à de très longues séquences sur le héros qui regrette son geste sans être efficaces mais qui en deviennent lourdes ( cela dit, il y a de bonnes idées comme les voix intérieures et sur la lumière ). Exercice de style tenté par Van Sant, mais raté, sans être totalement mauvais.
ANDRÉ T.
ANDRÉ T.

87 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 décembre 2015
Qui peut parler de GVS mieux que Louis Guichard (télérama)? Apesanteur, monde des ados, vu à ras du sol et parfois de dos.
Qui connait mieux que GVS le monde des ados et pourtant nous démontre qu'on ne peut y accéder. Remords, besoin d'être pardonné, et pourtant quelle distance sur le "drame". bande son, ouate, vide ou détresse? Tel est le mystère des ados ! admiration ou ennui du repli sur soi ??

Sa connaissance des grands ados et pourtant le mystère insondable de leur univers, fermé aux adultes...(paradoxe?) ambiance planante (skate), couloirs interminables, dos des ados, silence pesant, on retrouve de nombreux points communs avec Elephant, Last days, Profondeur ??
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