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    Paranoid Park
    Note moyenne
    3,2
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    560 critiques spectateurs

    5
    139 critiques
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    124 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Gus Van Sant confirme ici qu'il est un grand cinéaste (pour ceux qui en doutaient encore). Certe le cinéaste ne se renouvele pas, mais c'est toujours un plaisir de retrouver cette magnifique mise en scène aérienne, une chronologie très spéciale, et une histoire sur les troubles de l'adolescence. Si le film n'est pas exeptionel, la réalisation est sublime, avec un côté prise de vue amateur (pendant le skate) et des ralentis toujours bien placéS. Bref, un divertissement agréable pendant 1h30.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    Paranoid Park est un film qui plane, tout comme son héros toujours en décalage avec la réalité, comme si les envolées des skates du parc le berçaient d'illusions. Un meurtre oui, mais un meutre accidentel qui n'est en rien le point d'orgue du film mais juste un passage de la vie de l'adolescent. L'oeuvre bénéficie d'un traitement de l'image et surtout sonore particulier qui "spiralise" le spectateur et le font pénétrer dans la nonchalance du héros. Voire la scène de douche, magnifique, où l'eau nettoie le pêché d'Alex tandis que la lumière disparaît et la noirceur le fait plonger dans les ténèbres de son crime.
    Un beau film, peut-être un peu facile et paresseux, mais qui renforce encore la signature de Gus Van Sant et qui le classe comme l'un des maîtres dans la manipulation de son outil, la caméra.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 janvier 2008
    Déjà, n'espérez pas voir dans ce film un drame dans la lignée de "Crime et châtiment", ou comme moi vous serez vite déçu, d'autant qu'il n'est pas vraiment conclusif (fidèle en cela au roman d'origine, paraît-il).
    N'espérez pas non plus voir du neuf dans le style de Gus Van Sant : comme d'autres l'ont signalé, vous y retrouverez sans peine les effets de déconstruction temporelle d'"Elephant", et bien d'autres de sa patte particulière, ce qui rattrape un peu l'ensemble. Les adolescents sont incarnés par de jeunes acteurs et actrices amateurs, très naturels, et dès lors assez effrayants. On peut en effet se poser des questions sur l'avenir que nous réserve une telle génération de mollusques. Le film observe de près les états d'âme du personnage central, ce qui visuellement ne se traduit pas de façon spectaculaire, même à l'instant crucial du film (à peine compensé par un contrechamp étonnamment Cronenbergien). Vu l'aisance avec laquelle le gars donne le change aux enquêteurs, ou l'enthousiasme de sashimi avec lequel il vit son dépucelage, on se demande s'il n'a pas épuisé dans cet accident tout son capital d'expressivité, qui ne devait pas être très important. On notera au passage que GVS apprécie toujours autant les torses d'éphèbes à désapper, doucher et resapper, alors que les petites copines, moches ou ravissantes, restent cantonnées dans une périphérie de flou et de superficialité. Le réalisateur trouverait sans doute matière et bonheur à adapter du Mishima, mais c'est peut-être un poil trop énergique et court de cheveux à son goût ?
    bedsouin
    bedsouin

    32 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2008
    J'y suis allé avec ma copine et on est ressortis tous les deux complètement sous le charme et sous le choc. J'ai été hypnotisé de la première seconde à la dernière, la confession au Feu-spectateur. Juste énorme...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 août 2008
    Un film vraiment pourri. Aucun histoire. Du skate pendant 1heure vraiment chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    C'est un film très intéressant et filmé comme une poésie hypnotique.Le thème de l'adolescence est très bien traité, comme celui de la mort du reste.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2008
    Derrière l’esthétique de scopitone que s’accaparent à nouveau Gus Van Sant, «Paranoid Park» (USA, 2007) pétrifie l’adolescence pour en sourdre sa douce insolence et l’essence du geste créatif. Sur l’âge ingrat chez Van Sant, il y a déjà eu «Elephant», mais l’œuvre s’inscrivait à la fois dans une volonté politique. A contrario, «Paranoid Park» évapore toute notion de drame absolu pour alléger le récit et caractériser davantage les circonvolutions aléatoires de la jeunesse. Or la tension, qui anime l’intrigue, n’est pas anodine. Alex, jeune éphèbe type de Van Sant, tue par inadvertance un garde ferroviaire. Le meurtre, en lui-même, a peu d’importance, il n’est d’ailleurs explicité comme telle que longtemps suite au début et retombe aussitôt dans le nébuleux une fois illustré. Cet instant, où le corps scindé en deux rampe, figure l’effroi du crime de façon exceptionnelle. Mais ce n’est que le temps d’une image précisément que le meurtre vaut pour lui-même. Au reste du film, il n’est que le moyen à la mise en exergue de la culpabilité adolescente. Le Joseph K. de Kafka devient un ange déchu dont la chute prend des allures somptueuses. Les plus belles des images sont celles de la douche où, se rinçant de son péché, Alex sombre dans les ténèbres à mesure que la lumière de Christopher Doyle couvre son corps dans un noir sans issu. Sans issu, pas tout à fait Car plus que l’étrange culpabilité juvénile, c’est la fonction de l’acte créateur qui nourrit le film. Comme Alex se délaisse de ses péchés dans l’écriture d’une lettre, Van Sant donne forme à ses amours de Beauté dans la matière de son film. Les scènes cristallines où le flux du temps décale l’image du son donnent au monde de Van Sant une appréhension informe. In fine, quand Alex s’est délaissé de ses péchés, quand la création (la lettre), achevée, s’évapore en poussière dans l’infini des cieux, le démon redevient un ange, plongeant à nouveau dans ses rêves en 8mm.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 janvier 2008
    Le pire navet que j'ai jamais vu ... je ne comprendrais jamais la notation de la presse.
    Vagelios
    Vagelios

    43 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2008
    Plat,vide,ce film n'apporte rien et le réalisateur aurait mieux fait de ne pas aller chercher l'acteur principal sur MySpace tant il incarne un personnage fade.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    On peut greffer Paranoid Park à la trilogie précédente de Van Sant (Gerry - Elephant - Last Days). Le style y est toujours aussi aérien et hypnotique, les acteurs frais et spontanés, la bande-son seyante, et la thématique de la mort, (plus exactement des instants qui la précèdent) y plane aussi d'un vol crédible, profond, méditatif et magnétique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Très decu par rapport aux critques prononcées. Je me suis ennuyé tout au long du film...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 janvier 2008
    Un film d'un ennui sans nom. Une étoile pour l'image, qui est cristaline et ethérée à souhait, et permet au film de ne pas être complètement chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mars 2008
    Un jeune skateur tue un homme et, rongé par la culpabilité, prend soudainement conscience de la vacuité du monde qui l'entoure.
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2008
    Les acteurs sont très bons, tout comme la mise en scène. Gus Van Sant fait des films avec un style qui lui est propre, et quel style !
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2009
    Je vais encore me faire des ennemis mais j’assume: Van Sant est bien l’un des cinéastes les plus surestimés du moment. On ne peut pas lui reprocher de ne pas faire de mise en scène et de ne pas travailler la forme en corrélation avec son fond. Ici, les 2 sont en parfaite harmonie: pour nous parler d’une jeunesse américaine bourgeoise égarée dans un monde de vacuité, Van Sant nous fait un film poseur totalement vain. Depuis Gerry, le cinéaste a mis au point un système qui marche à merveille. Je parle bien d’un système, qui peut fonctionner tout seul, sans le cinéaste. Lorsque Van Sant parle de son film, on est frappé par la quantité de "non-intentionnel" qu’il lui attribue, ce qui illustre bien cette capacité du système à fonctionner de façon autonome. On part d’un fait divers (réel ou fictif), on tourne quelques scènes (pas beaucoup, vu qu’on va les montrer 3, 4 voire 5 fois), et après on s’amuse au montage, en faisant plusieurs versions du film. Tout le talent du cinéaste réside alors à choisir la meilleure. Et voilà, vous obtenez de la poésie! La recette est facile, et il n’est même pas besoin de changer les ingrédients: la musique folk d’Elliot Smith, de longs travellings qui suivent les personnages (avec une prédilection pour le plan "de dos"), une bande de jeunes ados androgynes avec la mèche rebelle qui dépasse de la capuche (et qui ne fascinent décidément que Van Sant), et le tour est joué. A noter ici un usage compulsif du ralenti (à vitesse normale, le film doit durer une ½ heure), "parce Chris Doyle sait bien faire les ralentis" (ça ne s'invente pas). Certains y verront une expérience sensorielle formidable, un "trip", alors que pour moi ce film n'est rien de plus qu’un vaste clip, virant parfois au ridicule. Le Gugus fait du cinéma chic (c'est déjà pas si mal), alimenté par sa nostalgie de l'adolescence, qui redonne une posture intello-auteuriste superficielle à un public noyé dans un océan de divertissements. Mais ne me parlez pas de poésie, SVP.
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