Derniers Avis : Paranoid Park - Page 16

Pas aussi fort que Elephant. Mais ce noveau film de Gus Van Sant n'en reste pas moins un grand film!
Une histoire forte traitée avec toute l'esthétique du fameux réalisateur, la probable révélation d'un jeune acteur, et au final un film dont on se souvient longtemps...

Ce film devait surement montrer la culpabilité d'un enfant ! Mais j'ai trouvé ce film inutile, lent (pourtant il est plutot court) avec des ralentis INUTILES à des endroits incompréhensibles ! Un film sans interet à éviter absolument !

Magnifique. "Paranoid Park" est un chef-d'oeuvre. Les sonorités, les images, les plans... Tout dans cette oeuvre est magnifique. Il faut dire que "Paranoid Park" n'est pas un film comme les autres, il s'agit d'une oeuvre forte, une véritable expérience humaine et cinématographique, à l'image de "Elephant". Gus Van Sant (décidément l'un des grands réalisateurs de notre temps) dépeint les angoisses de l'adolescence à travers cette histoire de skateur qui tue accidentellement quelqu'un et qui garde cela enfoui au plus profond. Avec sa réalisation absolument saisissante (la scène de la douche est magistrale), "Paranoid Park" fouille la psychologie de ses personnages, dégage des ambiances fortes... Il s'agit vraiment d'une véritable expérience. Voilà du vrai cinéma. Gus Van Sant ne cesse de nous dépeindre son amour pour le 7ème art. Du cinéma comme ça, je ne sais pas vous, mais moi j'en redemande...

du van sant pur jus, magnifiquement filmé, un recit éclaté, des acteurs amateur, bonne histoire mais qui m'est un peu de temps a etre prenante, certaines scènes ressemble, a la partie de easy rider dans le cimetierre

Visuellement superbe...une réussite...une vision au delà du policier du cas de conscience...des plans absolument superbes comme à l'habitude chez van sant.
Il démontre ici, une fois de plus, qu'il est un véritable artiste qui ne se contente pas de filmer tout simplement mais qui tente de saisir l'instant à sa façon et de voir les moments les plus ordinaires d'un oeil étonnant!Le film s'enchaine dans un ordre qui pourrait parraitre confus mais qui finalement est naturel et il nous plonge au coeur du personnage qui d'ailleur est magnifiquement interpreté.

Amis cinéphiles, joyeuse vadrouille...

Paranoïd Park est dans la même veine que les trois précédents films de Gus Van Sant. Plus particulièrement Elephant, auquel le film empreinte quelques idées sur la forme: chronologie fragmentée, esthétisme et lenteur hypnotique des plans; ainsi que sur le fond: l'adolescence, le thème de la mort, toujours traité avec distance par le cinéaste (mais jamais avec froideur). Reprocher à ce dernier de ne pas approfondir son sujet serait lui faire mauvais procès tant il est évident, à la vision du film, que l'intérêt n'est pas là.
Paranoïd Park serait plus une sorte d'Elephant revisité à la sauce skate-movie, en plus léger. En plus hétéroclyte aussi, avec de violents contrastes: la musique du film par exemple, aussi belle soit-elle, semble souvent incohérente avec les images; puis cette scène totalement gore sorti de nulle-part ou encore ces images crades filmées en super-8 (sublimée par le film)...
Paranoïd Park est un film beau et surprenant, expérimental et grand-public: une réussite en somme.

Quel film, Gus Van Sant, nous prouve (encore une fois) qu'il est le meilleur réalisateur de sa génération. Les scenes s'enchaines et sont toutes grandioses, la scene de la douche est mythique.
Je pense que ce film est a voir d'une part pour les afficionados de Gus Van Sant et pour un public plus large.
La mise en scene est toujours remarquable.
La musique est hypnotique et envoutante.
Et l'acteur principal est vraiment exceptionnel, on a l'impression que c'est une caméra cachée tellement il joue naturellement.
Excellent.

Des ados très convaincants pour une histoire troublante mais extraordinaire !!
Bouleversant !!

Poétique, grandiose, du grand Gus Van Sant.

[...] S'inspirant de faits réels, Gus Van Sant met une nouvelle fois en scène des adolescents marginaux et nous montrent leurs difficultés à affronter la vie. Dans Paranoid Park, le cinéaste suit l'évolution psychologique d'Alex, qui doit apprendre à vivre avec ce meurtre sur la conscience. Si, dans le livre de Blake Nelson dont le film est issu, l'utilisation de la première personne du singulier permet de comprendre parfaitement la confusion qui habite le jeune homme, dans le film, Van Sant a dû trouver autre chose pour ne pas nous ennuyer avec une voix-off omniprésente. Et ça tombe bien qu'il soit l'un des cinéastes actuels les plus talentueux, car les troubles de son personnage, il les transcrit dans sa magnifique mise en scène. [...] Une mise en scène impeccable donc, mais qui perdrait tout son sens sans les très bonnes prestations d'acteurs, pourtant tous amateurs. Gabriel Nevins, recruté sur Internet, est criant de vérité dans la peau d'Alex. Il faudra juste faire abstraction du physique ingrat de certaines jeunes actrices – c'est affreux de dire ça, mais on a souvent envie de s'arracher un bras pour leur jeter dessus...
Malgré elles, Paranoid Park reste un très beau film, simple et lyrique, enveloppé dans différentes ambiances sonores toutes très travaillées. Et surtout, Van Sant ne nous assomme pas avec une quelconque histoire de rédemption. Comme le prouve le final, bercé par une très jolie musique d'Elliott Smith qui s'intègre pour la première fois parfaitement au récit, il s'agit du simple destin d'un jeune homme un peu paumé, qui tente de recoller les morceaux de sa vie partie en lambeaux. Ce n'est qu'entre le détachement et la douleur que s'immiscent les remords. [Ma critique complète sur http://redross.skyblog.com : mon blog de critiques ciné]

Grâce !
Gus Van Sant démontre avec ce film, plus abouti encore qu'Elephant, qu'il est bien le Visconti du XXIe siècle.

Pseudo film d'auteur par excellence, on retrouve bien le style de Gus Van Sant avec des scènes interminables et totalement inutiles à l'histoire. Un fouillis de retour et d'avance dans le temps, des dialogues insipides à souhait, une non-fin, des personnages absolument fades et sans personnalité, et j'en passe et j'en passe.
Au final, j'ajouterai une étoile pour les scènes de skate qui ne sont pas trop mal mais, là encore, totalement inutiles à l'histoire. C'est bien beau de faire un personnage principal skateur, mais il faut que le reste suive et soit ne serait-ce qu'un peu crédible.

Van Sant, on adore ou on déteste. Après l'avoir découvert avec Éléphant, mon impression est confirmée : je l'adore. Il a le don de filmer de manière poétique, de montrer plus que de dire. Ici, tout est parfait (mis à part une actrice assez mal à l'aise). De l'interprétation à la musique en passant par le travail sonore tout simplement époustouflant (scène de la douche).
On est emmené, attaché à l'univers du réalisateur et à sa ville, Portland, qui constitue un décors sublime mêlant environnement urbain et campagne maritime. C'est captivant, beau et intelligent.

Encore un supposé chef d'oeuvre qui s'avère en fait fort décevant... Le scénario est fin comme une feuille de papier et s'apparente à un banal fait divers,avec de nombreux plans inutiles de skateurs...faut bien meublé... Le typique film bancal que les critiques portent aux nues (car eux seuls ont compris ce que nous autres spectateurs lambda ne peuvent comprendre...wouarf !!!) Reste une mise en scène réaliste et innovante, une reflexion honnete sur la culpabilité et la perception de la vie en cas d'accident dramatiques, mais cela ne justifie aucunement 4 étoiles... Un film moyen que l'on oubliera peu de temps après l'avoir vu...

A qui veut s'ennuyer ferme et se vanter ensuite d'avoir compris le sens profond de cette histoire je conseille ce film. Il est grand temps que la presse cesse de glorifier ce genre de réalisations si elle ne veut pas perdre le peu de crédibilité (et là je pense être sympa) qui lui reste. Il faut à la fois avoir été payé, ne pas avoir visionner cette "oeuvre" et détester le cinéma pour arriver à mettre ne serait-ce qu'une étoile au spectacle auquel j'ai eu droit. Il faut néanmoins reconnaître la combativité et l'abnégation de Gus van Sant pour ne pas s'être endormi lors du montage de son propre film, une performance à couronner.