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Trelkovsky
74 abonnés
264 critiques
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5,0
Publiée le 30 avril 2011
Le thème de l'adolescence est cher à Gus Van Sant. On se souvient de son chef d'oeuvre absolu, "Elephant". Ce réalisateur comprend et parvient à faire ressortir constamment l'atmosphère propre à l'adolescence: un monde silencieux, malgré quelques artifices, et, surtout, un profond malaise, explicité dans ce film par l'histoire d'Alex. Ce malaise, Van Sant parvient à nous le faire ressentir, sans toutefois nous en expliquer l'origine; peut être qu'oser tenter l'explication aurait pu être une grave erreur sa par. Quoi qu'il en soit, même si le film prend parfois des directions très abstraites, il arrive à faire réfléchir, a parfaitement le sens de la symbolique, et est profondément intelligent.
Portland, Alex, ado-skateur, tue accidentellement un agent de sécurité dans Paranoid Park, temple du skate. Pendant 1h30, Gus Van Sant invite le spectateur à suivre Alex avec sa peur d’être découvert, son effroi face à l’irréparable mais aussi son embarras face au divorce de ses parents et aux exigences de sa petite amie. L’accident meurtrier n’est qu’un prétexte pour réaliser à nouveau le portrait d’un adolescent qui cette fois évolue dans un milieu particulier celui du skate. Gus Van Sant, fasciné par l’univers de Paranoid Park, lieu d’évasion d’Alex, en soigne particulièrement la représentation. Il choisi d’y filmer caméra à l’épaule pour une immersion totale au milieu des skateurs. En plus des ralentis dont il use souvent, il utilise ici le super 8 qui avec son grain différent crée une impression de rêve et d’apesanteur, facilitant ainsi l’identification du spectateur à Alex et à ses rêves de skate extrême. Les scènes du quotidien d’Alex sont, elles, de facture plus classique (filmées en 35mm), l’accompagnement sonore y étant particulièrement soigné notamment dans une scène de douche impressionnante d’efficacité dans sa simplicité, le son donnant corps à l’angoisse grandissante qui enserre Alex. Gabriel Nevins qui interprète le rôle d'Alex, présent à chaque scène, est parfait. Sa bouille étrange nous hantera longtemps. Pour Paranoid Park, Gus Van Sant utilise les mêmes recettes que pour Eléphant. Le résultat plus brouillon, un peu moins envoutant, impressionne et interpelle malgré tout.
Encore un supposé chef d'oeuvre qui s'avère en fait fort décevant... Le scénario est fin comme une feuille de papier et s'apparente à un banal fait divers,avec de nombreux plans inutiles de skateurs...faut bien meublé... Le typique film bancal que les critiques portent aux nues (car eux seuls ont compris ce que nous autres spectateurs lambda ne peuvent comprendre...wouarf !!!) Reste une mise en scène réaliste et innovante, une reflexion honnete sur la culpabilité et la perception de la vie en cas d'accident dramatiques, mais cela ne justifie aucunement 4 étoiles... Un film moyen que l'on oubliera peu de temps après l'avoir vu...
Gus Van Sant nous offre, le 24 octobre 2007, le dernier volet d'une Tetralogie qui ne sera jamais égalé dans l'Histoire du cinéma. Même si ce Paranoid Park ne fait pas officiellement parti de ce "logos", il s'y intègre parfaitement, en restant dans un esprit extrêmement proche, que ce soit au niveau du traitement des personnages ou encore de la mise en scène. Là où l'on voit que ce film est vraiment le dernier de cette Tetralogie, c'est par rapport aux films suivants. Van Sant change pleinement de registre dès Harvey Milk et retrouve un cinéma bien plus terre à terre, même si il reste tout aussi impressionnant. La différence entre Gerry, Elephant, Last Days et Paranoid Park, c'est bien évidemment le personnage principal. Même si il reste dans un univers très proches des personnages des films précédents, celui-ci est rongé par un sentiment universel et on ne plus humain : la culpabilité. Le réalisateur s'attaque donc à un sujet très sensible et très difficile à traiter. Malgré tout, il s'en sort, une nouvelle fois, à la perfection. Paranoid Park, est, définitivement, un chef-d'oeuvre.
Il me semble que c'est le genre de film: on adore ou on déteste. Je ne peux que dire pourquoi j'ai détesté... Je n'aime pas les films avec un unique point de vue. On est tout le temps dans celui du jeune héros, dans son univers étouffant. OK merci, j'ai compris qu'il souffre mais de là à me faire souffrir en même temps... Je n'aime pas lorsque je ne partage pas la fascination du réalisateur. Ici, on voit rapidement qu'il adore filmer les visages d'adolescents. Je n'ai peut être pas la même libido que lui... Je n'aime pas quand l'esthétique l'emporte sur l'histoire. Et là, on s'en prend une tartine, le sommet du lourd étant pour moi le contournement du champ contre champ par des longs champs puis longs contre champs. Je ne parle même pas des ralentis, retour sur les mêmes images... J'en suis sorti révolté. J'étais ahuri que l'on puisse faire un film d'une telle complaisance... J'imagine que ceux qui ont adoré ont apprécié ce que j'ai détesté. Grand bien leur fasse. De mon côté, il m' a semblé voir un film gratuit, vide et qui n'apporte rien...
Gus Vant Sant nous emmène ici dans le monde des skateurs où notre "héros" tue accidentellement un vigil. Sur le coup, il culpabilise. Mais, sur les conseils d'une amie, il va faire sa propre psychanalise en racontant les faits sur du papier et en le brulant une fois fini. En fait, le réalisateur démontre que, finalement, aujourd'hui rien n'est grave pour les jeunes et que cette histoire est juste un chapitre de la vie de ce jeune homme.
Moi qui suis plutôt adepte des réalisations lentes quand ca veut dire quelque chose et que ca sert à l'histoire, ici j'ai plutôt trouvé cela barbant.
Gus van sant nous sert plusieurs entractes dans le film très esthétique cependant dans ces scènes on y voit que des jeunes en trains de faire du skate tout simplement je n'ai pas compris ce que cela apportait à l'histoire.
Van sant film longuement son jeune acteur dont le personnage fait preuve d'une incroyable désinvolture face à ce qu'il afait.
Le film avance lentement jusqu'à révéler ce qui s'est passé.
Il y a quelques scènes très belles dont celle ou le jeune skateur est sous sa douche, on ne sait pas vraiment ce qu'il éprouve.
Après un Elephant qui m'avait que très peu convaincu, ce dernier film malgré des dialogues plus riches, une grande inspiration dans la bande son et dans la mise en scène, n'a pas réussi à me convaincre et ma laissé de marbre, il faut dire que le scénario est particulièrement léger et que le jeu des acteurs est dénué de toutes émotions. Décevant.
La première fois que j'ai essayé de regarder Paranoid Park, j'ai arrêté au bout de 10 minutes tellement j'avais trouvé le début inintéressant. Et puis je me suis dis qu'un film aussi bien accueilli par la presse ne pouvait pas être si mauvais qu'il en avait l'air. Et bien pourtant, si. C'est même vraiment très mauvais. Non mais franchement, comment peut-on apprécier un film dont les 3/4 des actions sont en slow-motion ? Je crois que j'ai rarement vu un tel abus de ralentis dans un film, il est utilisé dans quasiment toutes les scènes, ce qui est totalement inutile et ce qui rend le film désespérément long et lent. Paranoid Park a beau cependant être très court (1h15 environ), on s'ennuie royalement du début à la fin. On suit un jeune skateur après que celui-ci ait provoqué la mort d'un agent, mais une seule réelle scène se concentre pleinement sur l'incident (qui est d'ailleurs la seule bonne scène du film). Et tout le reste se résume à des plans de marche ou de dialogues totalement dénués d'intérêt. On pourra rajouter à cela une bande-son inadaptée la plupart du temps. Même si les acteurs ne sont pas mauvais, Paranoid Park reste un film à éviter absolument. J'aimerai comprendre comment un tel film peut plaire à ce point à la presse..
Premier "vrai" film de Gus Van Sant que j'ai l'honneur de voir (car "Harvey Milk" est vraiment très conformiste pour être un film d'auteur). Je dois dire que la manière de narrer les quelques jours de la vie de ce jeune garçon est pour le moins déconcertante, mais le résultat final est d'une beauté saisissante. On plonge dans les méandres de ce skate park mystérieux au possible, sublimé par les plans de génie du réalisateur (parmi eux, celui des deux skaters qui slaloment dans un tunnel lumineux est tout bonnement parfait). Le film devient très vite plus une épopée métaphysique qu'une enquête, qui est plus son postulat de départ. C'est à se demander même si le Paranoid Park ne serait pas l'icône de l'enfer pour le jeune Alex, car tout semble y converger en mal et en étrangeté. C'est véritablement cette étrange sensation qui fait que "Paranoid Park" est une œuvre complète dans son mysticisme. Et on ne regrette pas ce voyage halluciné dans l'antre du génie de Van Sant.
pas le meilleur de gus van sant,et un peu trop court. mais bon ça reste sympa quand meme, et original. disons qu'il a deja été plus inspiré. je pense que gus devrait faire davantage de comedies ou comedies dramatiques meme s'il est doué pour les drames purs aussi.(en tous cas moi ça me satisferait plus ^^)
Je reconnais volontiers la maîtrise technique de GVS dans Paranoid Park : narration intelligente, superbe travail des cadres et de l'image (certains plans sont vraiment extraordinaires), choix musicaux irréprochables ..., mais j'avoue que son regard un peu trop distancié sur le sujet, et la façon dont l'histoire semble, comme le personnage principal, figée dans le temps, m'ont un peu laissé sur ma faim. Un film doit aussi raconter une histoire, ce que ne fait pas vraiment Paranoid Park.
GVS conclue sa tétralogie avec Paranoid Park,un film attaché au mal être adolescent qui tente de capter la periode assez courte ou l'on est en proie au doute , ou l'on s'interroge sur la perception du monde et sur sa maniere dont celui ci nous perçoit.Alex , jeune skater de Portland va donc se rendre a Paranoid park , skate park un peu chelou. Au grés d'une rencontre hasardeuse , il se laisse convaincre de monter sur un train en marche , il commet alors l'innévitable.GSV choisit de releguer cet evenemment au second rang et lui préfere le théme de la responsabilité et de la culpabilité.Comme toujours il filme les corps adolescents avec pudeur et decrit leur comportement avec justesse.Le film est formellement splendide, GSV profite d'une structure narrative éclatée pour des plans super 8 "lo-fi" , plans hypnotiques et coherents malgré le décalage de la camera par ailleurs si fluide.Enorme travail niveau BO , dont l'utilisation pas si évidente de nino rota ,avec des titres denses et tendues.L'ensemble est comme d'habitude aérien , etheré et planant. En somme un bon film dont le "tender climax" de la scene de la douche restera l'apogée formelle de son Paranoid park
Ça se veut artistique mais c'est surtout lent et pénible à suivre, je raisonne pas trop en terme de réalisateur d'habitude mais là c'est une caricature de gus bon stant