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    Paranoid Park
    Note moyenne
    3,2
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    560 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2011
    Alex, un jeune skater, tue accidentellement un agent de sécurité. A partir de là, il décide de s’enmurer dans un profond silence, entre cupabilité et peur de la responsabilité.
    Gus Van Sant adapte ici le roman éponyme de Blake Nelson. Si sa mise en scène est assez déstructurée, avec ses nombreux flash-back, on appréciera ce voyage glacial au cœur de Portland, notamment grâce à une idée intéressante, celle de tourner sous deux supports, le 8mn avec le Super8 et le 35mn, aux côtés d’une pléiade de jeunes acteurs débutants, recrutés lors d’un casting sauvage sur internet.
    Mis à part cela, Paranoid Park est assez mou, lent et poétique par moments, certes, mais cela ne suffit pas à rentabiliser ses une heure trente.
    On en attendait d’avantage de la part du réalisateur, qui nous avait habitué à bien mieux, après Will Hunting (1998) ou encore Elephant (2003).
    Le réalisateur a tout de même remporté lors du dernier Festival de Cannes, le Prix du 60ème anniversaire !
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Du cinéma "auterisant" dans le plus mauvais sens du terme. C'est plat, lent et bien moins intéressant qu'"Elephant" dans sa mise en scène, bien que ce soit tout aussi pauvre dans sa vision de l'adolescence. Reste la découverte d'un jeune talent, c'est bien maigre.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2007
    La veine expérimentale de "Gerry" et "Elephant" se poursuit, tant par les recherches formelles que le portrait d'un certain désarroi de la jeunesse. L'approche distanciée du cinéaste avec le réel nous invite à cerner le mystère qui entoure les personnages, plutôt que de proposer un discours analytique et moralisateur. Fascinant.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2007
    Gus Van Sant retrouve ses thèmes de prédilections après Gerry, Elephant et Last Days: le monde adolescent et la confrontation à la mort... Et encore une fois, l'auteur nous livre une oeuvre d'un esthétisme fascinant, d'une poésie envoutante, plongée dans une bande son ennivrante.
    Paranoid Park, c'est l'histoire d'Alex, de ses doutes et de ses craintes suite au décès accidentel d'un agent de la sécurité, mort à cause de lui.
    Dans ce film, on est plongé directement dans la tête d'Alex, Gus Van Sant tente de nous faire ressentir tous les états d'âmes de son jeune héros interprété par Gabe Nevins (excellent).
    Alors pourquoi 2 étoiles?
    Me concernant, je n'ai pas été "transporté" par ce film... je l'ai trouvé magnifique, et me suis contenté de le regarder comme on regarde un beau tableau dans un musée... mais je n'ai pas été réellement ému par ce qu'il raconte... et avoue m'être un peu ennuyé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Soit on aime, soit on déteste. D'habitude c'est comme ça. Avec Gus Van Sant j'en perds mon latin ... D'un côté j'ai aimé: L'acteur principal, les 3/4 des scènes, les plans filmés en 8 ou 9 mm que sais-je, l'intrigue, la musique, l'atmosphère générale... D'un autre côté je n'ai pas aimé le fait que tout soit trop simple, qu'il effleure juste les problèmes sans vraiment rentrer dedans.. Ce film est chouette, mais pas transcendant!Les émotions dégagées ne m'ont pas émue ou encore énervée. Rien, tout est un peu trop lisse... A voir. C'est franchement dommage, avec une histoire pareille et son talent, le réalisateur aurait put bien mieux faire!
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2008
    Les acteurs sont très bons, tout comme la mise en scène. Gus Van Sant fait des films avec un style qui lui est propre, et quel style !
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2010
    Gus Van Sant confirme qu'il est l'un des plus grand réalisateur au monde avec son Paranoid Park. Sa qualités de mise en scène est généralissime et toujours une pointe d'originalité mais son gros problème c'est qu'il ne dégage aucune émotion particulière dans son film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    Le réalisateur, a trop vouloir retranscrire l'horreur du drame, les sentiments du personnage, oublie de donner du rythme à ce film qui reste tout de même prenant..
    gooneur
    gooneur

    47 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Deux défauts. Majeurs. Qui empêcheront le dernier Van Sant d'accéder à la postérité. L'acteur principal, aussi expressif qu'un bulot. Les thèmes du film, traités superficiellement, avec un goût d'inachevé pour finir. Heureusement, l'univers du film, tant musical que photographique, est une petite merveille! Un poil décevant quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 juillet 2008
    Très bon film sur la psychologie humaine, parfois un peu lent certes, mais qui nous laisse le temps de percevoir les sentiments du personnage interprété par Gabriel Nevins (très bon acteur au grand charisme) lors des ralentis ou les arrêts sur image. Par contre, la fin en queue de poisson laisse un sentiment de vide et d'incompréhension; trop grosse différence entre l'excellence de la première partie et la médiocrité de la conclusion (mais y a-t-il vraiment une conclusion??)...
    nastygobs
    nastygobs

    20 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2009
    Gus van sant revient encore une fois avec son cinéma démonstratif où chaque plan dure 5minutes.Depuis last days on sent tout de méme une évolution,en effet certainement aprés les critiques qu'il a eu sur son précédent film il était temps de se remettre en question.Malheureusement Gus van sant a toujours du mal à remplir ses films méme si ce dernier avait finalement une bonne histoire et que la structure du scénario était pas mal trouvée, des grosses longueurs inutiles débordent du film et on se retrouve avec des plans de skateurs au ralenti complétement inutiles et qui servent juste à mettre en valeur la musique très touchante.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2007
    Attention, s’il y a bien un meurtre, le film n’est pas un thriller. L’enquête policière, même si elle fait partie du récit, n’est absolument pas centrale. C’est un tout autre cinéma que Gus Van Sant nous propose. Un cinéma créatif, perturbant, interrogateur, sans cesse en danger, et sachant pourtant divertir. Le cadre s’approchant du carré, l’alternance du 35 mm et du super 8, l’usage étonnant du ralenti, la construction en flash-back décalés, tout concourt à faire de cet objet filmique une authentique œuvre d’art. Un film ? Pas exactement au sens où on l’entend dans les maisons de production classiques. Quelque chose comme une introspection de l’adolescence, de la communication en faillite, de l’immensité des questions sur la vie, l’amour et la mort.
    Bien sûr, le film plaira plus aux critiques professionnels et aux cinéphiles endurcis qu’aux amateurs en dilettante, avec des plans questionnant le spectateur à chaque minute, des références splendides : Truffaut et les quatre coups, avec cette descente vers la mer, ouvrant le film mais presque à la clôture de l’évolution du personnage ; Hitchcock avec la scène de la douche, tendant vers l’abstraction, sublime alliance de l’image et du son ; Fellini avec ces groupes dans les rues nocturnes, hors des conventions.
    Gus Van Sant, avec ce film, prouve qu’on peut encore s’exprimer et alarmer tout en innovant, en imaginant un langage cinématographique basé sur une connaissance pointue des anciens, mais totalement ancré dans le réel, dans le présent, et donnant comme une espérance d’ouverture du cinéma pour l’avenir. Ça n’est pas si courant, de nos jours…
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2016
    "Paranoid Park" est ce que j’appelle un bizarroid movie. Particulier à bien des égards, quand je vois la note moyenne attribuée d’abord par la presse, puis par le public dans une moindre mesure, je me dis que soit je suis complètement débile pour ne pas avoir su voir la finalité de ce film, soit je n’ai aucun goût. Gus Van sant réussit cependant à entretenir le trouble, et ce déjà très tôt : je ne parle pas du trouble autour de la psychologie de l’adolescent, mais de celui qui vient habiter le spectateur, donc moi. Troublé par ce que j’attendais être un bon film, et qui s’est avéré rapidement être une fiction ratée. Le début surprend, mais pas de ces surprises agréables. Non, là, c’est une surprise qui laisse perplexe, avec un générique réalisé à partir d’images au défilement accéléré, sous une musique (déjà) crispante. Puis viennent se mêler des images amateur en 8mm pour matérialiser le propos du narrateur spoiler: (dont certaines répliques sont volontairement inaudibles dans un premier temps)
    qui ne possède pas de caméscope, pas même de portable (cherchez l’erreur) aux images en 35mm du réalisateur (le vrai) qui sont elles-mêmes d’une esthétique déplorable, et dont certains plans sont relativement contestables : des gros plans… euh pardon, je reprends ; de TRES gros plans sur la chevelure de l’adolescent dont le visage est tourné à l’exact opposé, avec en second plan une image complètement floue… Si démontrer le trouble de ce personnage est ça, je veux bien. Mais c’est fait de façon curieuse, et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été convaincu par cette façon de procéder. Toujours est-il que son trouble est toutefois relativement bien rendu par une narration éclatée, au propos malheureusement d’une platitude exaspérante : le spectateur demeure simple spectateur sans ressentir la moindre empathie, pas même de sympathie, ni même le moindre malaise devant cette absence totale de noirceur dans la psychologie du personnage spoiler: alors que quelque chose de grave est arrivée
    . Cela passe par une répétition sans fin de scènes toutes aussi lentes les unes que les autres, bien trop souvent exploitées par un usage abusif de ralentis. J’ai dit abusif ? Oui je sais, le film ne dure que 85 minutes, mais si vous voulez vous amuser à répertorier les scènes répétées et les ralentis, vous constaterez par vous-même : il y a fort à parier qu’on n’arrive pas à l’heure de "jeu". Parce qu’à l’image du scénario, on tourne en rond sans arrêt, et on finit presque par être complètement paumés comme le jeune Alex, bien qu’un élément par-ci par-là soit intégré pour garder le spectateur devant l’écran. Quelques écueils comme les clichés n’ont cependant pas été évités spoiler: : la jolie blondinette qui se trouve trop belle et qui a chaud au c…, et le gars qui largue sa nana sitôt après avoir couché
    . Ainsi, cette construction aussi particulière qu’exaspérante dure tout le long du film, balancée par une bande originale résolument éclectique, pour aboutir à une fin qui laisse clairement un goût d’inachevé. A cela on rajoute un jeu d’acteurs des plus mauvais : entre des ados qui essayent de reproduire sans y parvenir ce qu’ils sont censés savoir faire dans la vraie vie (la pauvre Lauren McKinney semble très impressionnée par la caméra et n’a d’yeux que pour son directeur artistique), et un policier qui est policier comme moi je suis Premier Ministre… spoiler: Daniel Liu à des années lumières d’un policier se raccrochant à un simple skate-board comme seule et unique pièce à conviction. Mais au fait : comment remonte-t-il à cet ado qui, selon toute vraisemblance, n’est pas fiché ?
    Donc oui, il y a bien des questions qui restent sans réponse, et c’est impardonnable. Un film comme celui-là, n’importe qui aurait pu le faire…
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2011
    Après Elephant, Gus Van Sant parvient à nous créer encore un OVNI du cinéma. J'avoue que j'ai eu un peu peur de voir ce film après l'expérience Last Days qui ne m'avait pas totalement convaincue. Mais je me suis lancé dedans. Ce film est, à mon goût, un peu en dessous d'Elephant, mais largement au-dessus de Last Days.Pour continuer les comparaisons, je dirais tout simplement que Gus Van Sant est l'équivalent masculin de Sofia Coppola. Premièrement, les sujets traités. Sofia Coppola a (pour le moment) créé des films concentrés sur les sujets féminins. C'est flagrant avec Virgin Suicides qui nous montre le mal-être de quatre jeunes filles pendant 1h30, également avec Lost In Translation, qui concerne un homme et une femme, mais où on sent que l'émotion et le sujet sont plus portés sur le personnage de Scarlett Johansson. De même pour Marie-Antoinette, où tout le film est exclusivement porté par Kirsten Dunst. Quoiqu'il en soit, il est clair que la réalisatrice nous présente souvent des histoires de jeunes femmes très seules, et surtout mal dans leur peau. Et bien, Gus Van Sant fait la même chose de son côté, mais avec le genre masculin. Last Days était surtout concentré sur le personnage de Michael Pitt. De même, Elephant est centré autour du jeune homme blond. Enfin, pour en revenir à Paranoid Park, toute l'intrigue est posée sur l'adolescent, Alex. Et, de même, ce personnage est plutôt seul, confronté à un événement qui le dépasse. Cette solitude est vraiment bien montrée. Il vit ici un grand mal-être, et même si ce n'est pas montré clairement à l'écran, on ressent parfaitement toute la culpabilité de ce personnage. Gabriel Nevins est vraiment parfait pour ce rôle, où il reste pratiquement toujours de marbre, comme si son personnage était indifférent du crime qu'il a commis. Cependant, derrière cette facade, on imagine parfaitement l'horreur que ça doit être, et ce film devient assez psychologique, traitant finalement du passage de l'adolescence vers la vie adulte, un peu comme un Mean Creek mais en moins émouvant (ce qui n'est pas forcément un défaut). Deuxièmement, il y a bien sûr la façon dont le sujet est traité. Que ce soit pour les films de Sofia Coppola comme ceux de Gus Van Sant, un autre point commun apparaît : il ne se passe pratiquement jamais rien. Et franchement, réussir à créer des films aussi passionnants en racontant aussi peu de choses montre un énorme talent. Dans ce film, il ne se passe quasiment rien. Il dure seulement 1h20, la moitié des scènes sont au ralenti et plusieurs d'entre elles sont répétées au cours du film. De plus, il y a de nombreux plans-séquences particulièrement longs où il ne se passe pas grand chose, si ce n'est le personnage principal qui marche, qui fait du skateboard, qui écrit ou qui réfléchit. J'aime partculièrement ces films parce qu'on en ressort assez bluffés. Impressionnés de se dire que même si ça n'a pas bougé des masses, même si le film ne montre que des scènes à l'apparence ennuyeuse, on a pourtant aimé. C'est un sentiment que j'ai eu pour Elephant et Paranoid Park. Malheureusement, ça ne marche pas toujours, puisque j'ai personnellement trouvé Last Days trop lent, vraiment trop long et ennuyeux. Cependant, ce qui nous permet de tenir jusqu'au bout, il faut l'avouer, c'est la beauté des plans. De magnifiques scènes, très lentes et surtout superbement tournées. Je crois franchement que chaque scène de Paranoid Park est parfaitement bien travaillée. J'ai beau essayer de chercher, il ne me vient à l'esprit que très peu de passages qui n'aient pas été impeccablement soignés. Les plans sont d'une beauté affolante, par leur lenteur, et les prises de vue sont sublimes. La caméra est vraiment exploitée à fond, les effets sont réussis. C'est d'ailleurs ce qui fait également le charme d'un autre de ses films, Gerry. Dernier point commun avec Sofia Coppola (et pas des moindres, puisque c'est ce qui fait tout l'intérêt de leurs films !), c'est la photographie sublime. Car, même si les mouvements de caméra sont parfaits, encore faut-il qu'ils montrent quelque chose. Et encore une fois, c'est réussi. Les jeux de lumière sont maitrisés, les ralentis utilisés à bon escient. Certains plans sont incroyables, et je vais bien sûr citer ce plan sous la douche, lorsque Alex revient du chemin de fer et qu'il réfléchit à son acte. Le plan est de toute beauté, les gouttes coulant au ralenti sur ses cheveux comme des perles, mises en valeur par un bel effet de lumière. Ce n'est pas sans rappeler Virgin Suicides, lorsqu'on voit le personnage de Kirsten Dunst souriant au ralenti, les cheveux filtrant la lumière du soleil. La seule chose que je pourrais reprocher à Paranoid Park, c'est de ne pas aboutir suffisamment. Le film ne délivre aucun message comme l'avait fait Elephant. Finalement, il se termine exactement comme il a commencé, si ce n'est que le personnage principal va devoir vivre toute sa vie avec un drame sur la conscience, toujours seul. Dommage, mais pas catastrophique.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Le dernier Gus Van Sant est un bon cru, cette histoire de culpabilité et d'adolescence est portée par sa mise en scène d'une fluidité subtil, il reprend à la fois la maestria des plans qui ont fait sa renommé avec Elephant(long travelling d'accompagnement, ralentis)tout en experimentant de nouveaux proccédés surtout au niveau du son et de la musique, brillant de bout en bout , Paranoid Park est pourtant un film assez rude et austère traversé d'instants de grâce, le jeu sur la narration rappelle aussi Elephant mais il fait de la trame si simple de son récit un labyrinthed d'une grande profondeur psychologique et filme l'adolescence comme personne ne sait le faire, très beau , un peu dur d'accès par moment mais force de reconnaitre le talent d'un cinéaste qui se fait sur la durée.
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