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    Paranoid Park
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    3,2
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    560 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 août 2008
    Un film vraiment pourri. Aucun histoire. Du skate pendant 1heure vraiment chiant.
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Des quartiers résidentiels sans âme, des skateboards et des lycéens qui zonent et s’ennuient... Sorti en 2007, "Paranoid Park" semble en tout points prototypique du cinéma de Gus Van Sant et plus précisément de sa surévaluation. Croyant être passé maître dans l’art de filmer l’ennui tel Flaubert dans Bovary, il ne fait que développer celui-ci chez le spectateur. Le cinéaste paraît même traverser une sérieuse crise d’inspiration et ne passe son temps qu’à recycler le déjà contestable "Elephant". En ce sens, il serait bon de comprendre que les ralentis et autres plans-séquences à répétition ne sont pas une performance cinématographique. Ceux-ci ne servent au mieux qu’à meubler un sujet qui ne tient pas la distance. Long, ennuyeux et prétentieux.
    maxime ...
    maxime ...

    245 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Paranoid Park est depuis très longtemps un film mis dans ma liste de ceux que j'aimerai découvrir. Les rendez-vous manqués ne se comptent d'ailleurs plus. Après avoir longtemps cavalé après ce long-métrage, me voilà devant le fait accomplit ce soir, je n'ai pu laissé passer l'occasion, bien m'en a pris !

    Paranoid Park est un Chef d'Oeuvre. C'est avec les yeux braqués sur cette histoire que je me suis pris de plein fouet la décharge d'émotions pas prévu au départ ... Enfin non, c'est bien une fois le générique défilé que le tous m'a rattrapé. Avant cela j'avais comme pour son " héros " pareille blocage. Gus Van Sant est l'un des réalisateurs contemporains les plus inspirés et inspirants, il n'est clairement pas le premier arsouille à qui l'on confie et une caméra et à qui l'on récite " Fait-ci et ça, là " ! Non, sa démarche est tellement plus personnel et intelligente, il est proche de son sujet, de sa composante et ceux à tous les étages. Il imagine, façonne et crée une histoire renversante, humaine, intimement profonde. Visuellement Paranoid Park bouleverse aussi, Gus Van Sant ressort ces idées entrevues dans ces précédents travaux et les réinventes. La Catharsis finale accompagnés d'Angeles d'Eliott Smith m'a complètement chamboulés. Cette chanson étant déjà merveilleuse, sa mise en image ne m'a encore que plus touché ...

    La troupe rassemblé par son réalisateur fait aussi forte impression. Qu'ils traversent le film furtivement ou qu'il en soit la source comme Gabe Nevins, tous percutent. Ce dernier mérite tout de même que l'on s'y attarde. Sa présence, son jeu, les silences ... Je n'en reviens pas ! Paranoid Park comme L'attrape-Cœurs de Sallinger en littérature sont des Œuvres au combien importantes sur les ages concernés, sur les maux qui rongent. Gabe Nevins est un visage qui raconte cela, ses troubles, entre solitude et tristesse suffocante, rien ne sort pour autant ... Hormis la justesse.

    Il faudra un jour que je relance mon cycle avec ce réalisateur, Paranoid Park n'étant que le huitième film que je découvre de cet immense Artiste. Je suis en tous cas persuadés qu'un jour je retournerai à ce film, que je le dévorerai encore avec autant d'intensité qu’aujourd’hui. Il à toute mon estime, certainement !
    Ultimevegeta
    Ultimevegeta

    24 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Film bien filmé. Bien mené. Mais malheureusement l'histoire n'est pas asse prenante pour maintenir le spectateur en haleine. l'histoire est trop basique et ne raconte pas grand chose. 3/5.
    Caine78
    Caine78

    6 738 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2012
    « Paranoid Park » semble faire partie de ces films que « soit on aime, soit on déteste ». Et comme souvent dans ce cas, je me trouve pourtant juste au milieu, loin du rejet total, mais loin également de l'enthousiasme. J'avoue avoir été sensible à l'approche que Gus Van Sant fait de l'univers adolescent, qu'il montre d'emblée désabusé et ignorant, à l'image de ce héros totalement déconnecté de la réalité, ne se rendant même pas compte de la gravité de ses actes. On est ainsi très loin de la vision idyllique d'une jeunesse aussi engagée que courageuse, et cette remise en cause n'est vraiment pas pour me déplaire. De plus, le réalisateur illustre très bien cette « bulle » dans laquelle s'enferme Alex, comme en témoigne la représentation très lointaine de ses parents, ou encore son relationnel parfois difficile avec son entourage. Reste que malgré quelques moments forts, je ne me suis guère passionné pour cette histoire où Van Sant se regarde filmer à de nombreuses reprises, non sans un certain talent, mais avec ce côté très « indépendant » tournant plusieurs fois à vide. D'avoir un style, une « patte », c'est bien. Encore faut-il que celle-ci soit au service d'un récit tenant la distance du début à la fin, et si « Paranoïd Park » aurait sans nulle doute fait un excellent moyen-métrage, il n'est malheureusement qu'un film moyen. Je n'en suis pas sorti mécontent, juste un peu déçu qu'autant de qualités n'aie pas réussi à donner un résultat plus séduisant. Bien essayé donc, courageux, mais frustrant.
    Requiemovies
    Requiemovies

    208 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2007
    Nouvel "objet" Van Santien...flirtant ici vers l'onirisme citadin...Adaptation d'une nouvelle au lyrisme impressionnant, Van Sant sait restitué avec sa propre touche tout ce qui fait de l'écrit un objet visuel sublime. Sans doute un de ces derniers films pas les plus accessible mais pour le spectateur lambda le plus supportable. Il travaille les sons comme rarement, les cadres et le montage sont d'une parfaite précision...On se laisse porter par cette histoire ou le trash flirt avec le beau et l'immoral avec l'inconscience...Film Ovni mais illuminé on resort de la salle si ce n'est bouleversé, au moins touché mm si un ressort d'impalpable résonne...
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2007
    S’il y aborde, une nouvelle fois, les thèmes de l’adolescence et de la mort, au gré d’une narration déstructurée à la limite de la confusion, ce n’est pas pour autant que Gus Van Sant bégaye son cinéma, bien en contraire. “Paranoid Park” en est même une véritable leçon, tant le travail sur l’image et le son y est phénoménal : ralentis, mouvements de caméra aériens, photo somptueuse, décalages entre l’image et la focalisation sonore… Tant d’éléments qui, en plus de concourir à rendre ce puzzle sensoriel envoûtant (malgré la tendance qu’il a à se faire un peu trop esthétisant par moments), confèrent un supplément de beauté à l’histoire d’Alex (Gabe Nevins). Âgé de 16 ans, ce jeune skater tue, accidentellement, un vigile, mais choisit de se murer dans le silence, tandis que Gus Van Sant effectue une série d’allers-retours entre les événements de son récit, comme pour souligner la confusion qui règne au sein de l’esprit du lycéen, dont la perte d’innocence apparaît comme un miroir de celle de jeunes Américains envoyés en Irak. Un film atypique et onirique, aussi malaisant qu’hypnotisant.
    Alolfer
    Alolfer

    128 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2024
    Par son style, et sa photographie, Gus Van Sant nous plonge, qui peut sembler une histoire banale, à plus profond que l on peut imaginer. Par le montage et par sa mise en scène, on rentre dans l'intimité du personnage principal, comme-ci on était plongé dans son cerveau. Entre la solitude et le manque de confiance en soi, Gus Van Sant tient un film brillamment construit. C est intelligent. Un film peu accessible mais bon dans sa globalité !
    Drawer
    Drawer

    75 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2009
    J'ai énormément aimé Elephant, film phare de Gus Van Sant mais là j'avoue m'être un peu emmerdé. Le film est long, mais loooooooooooong, et pourtant il dure 1h20... Les plans séquences à rallonges c'est vraiment barbant. J'aime bien l'affiche aussi mais elle me fait penser à un Esquimeau je sais pas pourquoi. Sinon j'aime pas les pubs pour marques de skate omnipresentes c'est franchement abusé. La Bo est quant à elle sympatoche et l'acteur principal tambien. Cependant la sauce prend pas.
    Cluny
    Cluny

    75 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    "Paranoïd Park" se présente comme le troisième volet d'une trilogie comprenant aussi "Elephant" et "Last Days", et ayant comme thème commun des personnages adolescents -ou adulescent pour Kurt Cobain- enfermés dans un exil intérieur. Moins avant-gardiste que "Gerry", moins jusqu'au-boutiste que "Last Days", cet adaptation du roman de Blake Nelson ne revient pas pour autant à la linéarité de ses succès hollywoodiens, "Will Hunting" ou "A la Rencontre de Forrester".

    Mieux, il représente un brillant condensé de ce que sait faire Gus Van Sant, sans que cela ne tourne à l'exercice de style superficiel, car ce brio est constamment au service de l'histoire (très simple), et surtout à celui de la description de la distance au monde de son héros. Il est aidé en cela par Christopher Doyle, le directeur de la photo de Wong-Kar-Wai, qui jongle avec virtuosité entre un 8 mm au très gros grain pour les scènes de skate, et un 35 mm aux teintes parfois saturés pour saisir les nuances du climat océanique qui baigne Portland, en écho aux turbulences intérieures d'Alex.

    Ils utilisent les ralentis, la faible profondeur de champ et même les flous, les longs travelings avant, alternant caméra stable, comme dans ses films précédents, et caméra ultra-mobile, pour épouser la sinuosité des skates. Gus Van Sant reconnait d'ailleurs que c'est le travail que Chris Doyle a effectué pour le réalisateur de "In The Mood for Love" qui l'a poussé à faire appel à lui : "J'ai vraiment essayé de pousser Chris dans un territoire instable, un territoire "grand angle", aussi à cause des derniers films de Wong-Kar-Wai que j'avais vus, en particulier Les Anges Déchus."

    Et puis, il y a la pulsation permanente apportée par la musique, parfois en harmonie avec l'image, parfois en décalage totale, comme lors de la scène de rupture, où Jennifer habillée en cheerleader apprend qu'Alex la laisse tomber et l'agonit d'injures, sans qu'on entende un mot de leur dispute, écrasée par la musique d'"Amarcord" jouée sur un vieux 33 T. Là, ce mutisme illustre la coupure d'Alex avec son environnement ; car le recours à ces distorsions s'expliquent par la volonté d'adopter le point de vue d'Alex, comme le long moment où le vigile le regarde, alors qu'il a été coupé en deux par le train et n'aurait certainement pas eu la force de tenir cette position si longtemps ; ou encore le dépucelage de Jennifer, résumé à un gros plan fixe sur une frange de cheveux blonds en train de s'agiter.

    De même, ce point de vue exclut les adultes du champ de vision, comme dans "Elephant". La mère est filmée de dos, de loin, ou carrément laissée hors cadre ; le père, lui, est flou, la mise au point étant faite sur Alex. Le seul adulte qui est filmé normalement est l'inspecteur, représentatif de la menace qui pèse sur Alex.

    On retrouve de nombreuses citations des autres films de Gus Van Sant, comme ces longs traveling arrière dans les couloirs du lycée, tirés de "Elephant", ou ce long et quasi imperceptible traveling avant sur la table où Alex est interrogé, et qui finit sur le visage de l'adolescent au moment précis où l'inspecteur fait part de ses soupçons, reprise de celui de "Last Days" qui commençait loin hors de la maison et se finissait sur le visage de Blake au moment où il retrouvait un peu de vie en jouant de la musique.
    Et le plan-clé d'Alex se lavant de sa culpabilité et de sa peur sous la douche rappelle par sa durée et son jeu de lumière le plan final de "Gerry".

    Construit comme les précédentes œuvres de Gus Van Sant à l'aide de flash backs, de répétitions et de transitions cut, "Paranoïd Park" est un film brillant et passionnant, aussi intéressant par ce qu'il montre que par les larges zones d'ombre qu'il laisse entrevoir.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2012
    Si Paranoid park n'est pas le chef d'oeuvre que certains critiques croient, il s'agit en tout cas d'un bon film, sûrement un des 15 meilleurs de cette année. Gus Van Sant est toujours intéressé par les charmants adolescents tourmentés (par la folie meurtrière, la drogue ou ici la culpabilité). La réussite de Paranoïd park est sans conteste la façon dont il dirige ses acteurs, voir les scènes de déambulation dans les couloirs du lycée avec le regard significatif du héros, où le long plan dans la douche qui rappelle étrangement Psychose d'Hitchcock, franchement fascinantes. Sa mise en scène est comme de coutume grandiose : il possède un sens du plan, de l'image et de l'utilisation de la musique (superbe BO) tout à fait innée. Discret et pudique dans la mise en scène il sait aussi montrer l'indicible (le vigile coupé en deux). Les scènes de skate board sont tournées avec une grande virtuosité. De plus, la gestion des personnages secondaires est parfaite (avec une vision des parents très distante). La seule faiblesse, mais nette, du film vient des passages avec la grilfriend du héros, totalement ratés, dommage. En tout cas, un film à voir qui ne se laisse pas facilement oublier.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    105 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Tourné à Portland, ville natale du réalisateur, Paranoid Park nous embarque dans la vie d’Alex, 16 ans, spoiler: qui a tué involontairement un agent de sécurité au cours d’une soirée avec un collègue skateboardeur.
    Portrait désenchanté d’une certaine adolescence américaine, le film de Gus Van Sant nous plonge dans la psyché de ce jeune skateur avec une force rare, oscillant entre panique, sidération et déni. Sa mise en scène et son montage, non chronologique, sont impressionnants de maturité et de fluidité, et totalement au service des émotions vécues par le personnage principal. Superbe.
    rolly-tyler
    rolly-tyler

    30 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 octobre 2007
    Decevant,trop de temps mort et de longueur.Cest vraiment trop ennuyeux du debut a la fin.Scenario trop plat l'acteur principal est lui aussi très moyen.
    Bref pas interessant.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2009
    Alex est un adolescent calme et plutôt renfermé. Il aime le skate mais manque de confiance pour en faire au Paranoid Park où se retrouvent tous les amateurs. Il se contente de les regarder. Un jour, un meurtre est commis près de Paranoid Park. On devine bien vite qu'Alex n'est pas totalement étranger à l'affaire.
    Gus van Sant s'attache à son personnage, laissant dans le flou (au propre comme au figuré) tous les autres protagonistes de l'histoire. Il parvient à nous faire ressentir le profond détachement du jeune homme pour la vie réelle.
    A travers Alex, il fait le portrait d'une jeunesse qui a perdu ses repères, qui manque d'envies, qui n'assume plus ses responsabilités. D'ailleurs la culpabilité n'existe plus.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Un film intéressant et important, c’est clair ; les images des étudiants arpentant les couloirs de l’université rappellent, en moins fascinant, parce qu’elles n’ont pas la même fonction essentielle, celles du génial « Elephant », tourné quatre ans auparavant par ce surprenant et éclectique cinéaste, et avec lequel il partage cette structure de puzzle à reconstruire. Mais celles qui font l’intérêt du film sont celles qui se situent dans ce mythique (pour les adolescents protagonistes du film) « Paranoïd Park », un temple du Skateboard situé dans un quartier de Portland plutôt mal fréquenté. Ici, la mise en scène de Gus Van Sant est extraordinaire, faisant ressentir tout autant l’ambiance interlope du lieu que la virtuosité des jeunes pratiquants. En parfaite adéquation avec leur discipline, la caméra virevolte jusqu’à produire un sentiment menaçant, presque vertigineux ; Il faut dire qu’au déséquilibre physique inhérent à cette pratique correspond ici le déséquilibre mental du personnage principal. Dommage que le fond (la distance à la réalité, le rapport à la culpabilité,…) ne soit pas plus consistant, ce qui donne une impression de frustration ; mais la forme restera dans les mémoires.
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