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    Paranoid Park
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    560 critiques spectateurs

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    Addyct-26
    Addyct-26

    206 abonnés 723 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Je suis assez déçu du résultat final de Paranoid Park de Gus Van Sant.
    Car mise à part la réalisation qui est plûtot bonne, voir très bonne, je n'ai ressentit que du vent avec ce film. Beaucoup de bruit pour rien du tout.
    Le scénario est très léger, il ne raconte rien de très intéréssant, l'intrigue n'avance guere pendant les 1h20 de film. Je me suis beaucoup ennuyé pendant le visionnage de ce long métrage. J'attendais vraiment qu'il se passe quelque chose, et si possible d'intéréssant. Malheureusement quand cela arrive, ça ne dure que quelques petites minutes.
    J'ai finis de regarder le film avec cette impression qu'au bout d'1h20, d'avoir rien vu.
    Le film n'est en rien marquant, on le regarde et on l'oublie directement.
    Si seulement j'aurais su à quoi m'attendre .. j'aurais pas perdu mon temps à regarder ce film entièrement. Une bien belle déception.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mai 2010
    Arty..ficiel. Le film semble interminal, il ne dure pourtant qu'1h20. Des ralentis toutes les deux minutes, des musiques sixties pour définir la jeunesse d'aujourd'hui. Gus Van Sant devrait commencer à s'interesser à des gens de son age parce que ses ados bredouillants, aux langage policés et aux visage sans acnée semblent tout droit sorti d'une pub cosmétique. La mise en scène élégiaque d' "Elephant" si sensitive et en phase avec son sujet, est déplacé ici. Hors-sujet limite grotesque.
    Timdu26
    Timdu26

    91 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2011
    Un bon film travaillé, assez lent mais avec des scènes qui marque. Une certaine beauté dont seul Gus Van Sant arrive à exprimer.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2012
    L'histoire d'un ado qui aime plus le skate et l'impression de glisser sur l'existence que de se laisser accrocher par quelque chose, même une blonde à la Lavigne.
    Gus Van Sant, le réalisateur de toutes les surprises, après le très décevant (pour ma part) « Last Days », j'étais un peu anxieux de continuer le voyage. Mais la « trop » bonne critique environnante m'a fait presser le pas.
    En fait, il faut dissocier deux choses.
    Le film peut se résumer, et c'est déjà magnifique, au désir de beauté et de jeunesse de la caméra pour cette bonne bouille d'ado craquant parce que trop imparfaite pour approcher les standards de beauté fashion. Il est réellement craquant, et Van Sant en ne se faisant pas passer pour un Ozon lâche, signe une superbe ode à l'amour homosexuel, ou du moins à la fascination assumée pour la jeunesse. Là où c'est vraiment intense, c'est que ce n'est jamais malsain, c'est presque paternellement protecteur. Bref c'est parfait.
    Ensuite, il y a l'histoire et la manière Van Santienne « classique » de la montrer. Comme un accident est si vite arrivé, et que la responsabilité d'un adolescent n'est pas un sujet très porteur intellectuellement, l'aspect dramatique n'arrive pas à prendre le dessus sur l'éveil d'un jeune garçon à un monde qui n'a pas beaucoup d'intérêt. Surtout dans ce flou qui entoure cette période d'apprentissage de la vie, des femmes, de l'argent, des voitures où tout est histoire de découvertes, d'expériences et d'observations. Et non de choix.
    On peut également se demander pourquoi le Gus se sent obligé d'utiliser un fait divers pour observer ce trouble adolescent, comme il l'a déjà fait pour « Elephant ». Peut-être la peur de faire un film niais, ou de trop montrer sa fascination nostalgique pour le temps de nos 20 ans ?
    Enfin, il y a le film, avec ses incessants flash-backs, ses cadrages d'auteur fixe, mais aussi les travellings dans les couloirs d'école, heureusement ce ne sont pas du tout des redites de Colombine, tout est plus flou, plus éthéré, le crime est passé, on vit avec le souvenir, pas dans la dissection d'une tragédie annoncée.
    Mais curieusement, le système fonctionne très bien dans ce cas, on sait ce qui s'est passé, on ne sait pas encore comment, et de toute façon, fasciné par ce visage poupon autant que grave et déjà triste, on se laisse baloter par les méandres du destin « à la manière » de Van Sant.
    Est-il besoin de parler de la musique, de l'exigence de l'image ?
    La seule chose qui reste désagréable, c'est que contrairement à « Elephant » où les acteurs savaient jouer en semi pro, ici ce sont vraiment des amateurs, et celui qui regarde à chaque fois la caméra est particulièrement énervant. Pour le reste, un film agréablement étrange, que seuls ceux qui ont confiance dans leur public peuvent faire.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2009
    Je vais encore me faire des ennemis mais j’assume: Van Sant est bien l’un des cinéastes les plus surestimés du moment. On ne peut pas lui reprocher de ne pas faire de mise en scène et de ne pas travailler la forme en corrélation avec son fond. Ici, les 2 sont en parfaite harmonie: pour nous parler d’une jeunesse américaine bourgeoise égarée dans un monde de vacuité, Van Sant nous fait un film poseur totalement vain. Depuis Gerry, le cinéaste a mis au point un système qui marche à merveille. Je parle bien d’un système, qui peut fonctionner tout seul, sans le cinéaste. Lorsque Van Sant parle de son film, on est frappé par la quantité de "non-intentionnel" qu’il lui attribue, ce qui illustre bien cette capacité du système à fonctionner de façon autonome. On part d’un fait divers (réel ou fictif), on tourne quelques scènes (pas beaucoup, vu qu’on va les montrer 3, 4 voire 5 fois), et après on s’amuse au montage, en faisant plusieurs versions du film. Tout le talent du cinéaste réside alors à choisir la meilleure. Et voilà, vous obtenez de la poésie! La recette est facile, et il n’est même pas besoin de changer les ingrédients: la musique folk d’Elliot Smith, de longs travellings qui suivent les personnages (avec une prédilection pour le plan "de dos"), une bande de jeunes ados androgynes avec la mèche rebelle qui dépasse de la capuche (et qui ne fascinent décidément que Van Sant), et le tour est joué. A noter ici un usage compulsif du ralenti (à vitesse normale, le film doit durer une ½ heure), "parce Chris Doyle sait bien faire les ralentis" (ça ne s'invente pas). Certains y verront une expérience sensorielle formidable, un "trip", alors que pour moi ce film n'est rien de plus qu’un vaste clip, virant parfois au ridicule. Le Gugus fait du cinéma chic (c'est déjà pas si mal), alimenté par sa nostalgie de l'adolescence, qui redonne une posture intello-auteuriste superficielle à un public noyé dans un océan de divertissements. Mais ne me parlez pas de poésie, SVP.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2011
    Le cinéma de Gus Van Sant, de Elephant à Will Hunting, en passant par l'excellent Last Days, est plus difficile d'accès qu'on ne le dit. Non pas parce que le cinéaste entend fonder ses oeuvres sur la contemplation et le plan-séquence (et en ce sens, il se rapproche d'un Béla Tarr) mais c'est parce qu'il préserve quelques thématiques fortes, il va puissamment étudier ses sujets, et l'humanité y est conçue comme un véritable sujet d'analyse

    Paranoid Park ne s'apparente finalement pas à une thèse sur la paranoïa (comme l'aurait pu laisser entendre le titre) ou sur la culpabilité. Il cherche davantage à évoquer le malaise adolescent, en impliquant son protagoniste dans des situations délicates. Il en ressort que le cinéma de Gus Van Sant cherche à se baser sur la plus pure objectivité (et c'est en ce sens qu'il est naturaliste).

    Pourtant, l'onirisme, le subjectif le dispute au rationalisme, et ce particulièrement dans Paranoid Park où Van Sant bouleverse la structure narrative classique. Il y inclut des redites, des flash-back, sur le mode du vécu, de la mémoire et du souvenir.

    Au fond, Gus Van Sant est proche de ses personnages, il appréhende le monde à travers leurs yeux, c'est pourquoi son cinéma y est si contemplatif. Etirer les scènes permet d'accéder à une certaine pureté psychologique.

    Parlons émotion. Gus Van Sant est assez avare en larmes, violons et autres produits classiques pour produire du bouleversant à peu de frais, et c'est tant mieux, parce que cette distance quasi kubrickienne le préserve de la boursouflure et du misérabilisme. Du cinéma de Van Sant, on ne retient ni une quelconque démagogie, ni position du cinéaste, mais justesse et grâce, car c'est finalement dans l'objectivité (ambigüe, cela dit, ne serait-ce que sur un plan purement formel) qu'il parvient à dresser des tableaux éblouissants.
    Daniel-2a
    Daniel-2a

    42 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2010
    Malgré de bons plans photographiques.. ce film est terriblement ennuyeux et peine à nous transmettre le message de detresse de cet ado !
    Beaucoup de longueurs, des dialogues très courts et initeressants, malgré sa courte durée, on se lasse vite, l'histoire tourne en rond, il n'y a pas vraiment de fin (on aurait pu regarder le film à l'envers..).
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2020
    Difficile de faire abstraction de ce jeu de caméra volontairement maladroit, qui traduit probablement l'état d'esprit dans lequel se situe le personnage principal. Nous avons donc affaire à un film qui prend son temps, le temps d'installer une atmosphère, de camper les personnages, sans aller trop loin non plus dans cette voie là. Un objet bizarre, sans doute, mais où Gus Van Sant va au plus près des sentiments des personnages, grâce à une mise en scène géniale, bien que rebutante par moments.
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2011
    Le Wassup Rockers du pauvre! Film lent, plat et ennuyeux. On se demande ou veut en venir l'histoire qui est innintéressante à souhait. Les acteurs se débrouille bien et la réalisation est correcte mais comme pour beaucoup de ses films Gus Van Sant n'entre pas dans son sujet mais le survole en montrant des choses courrante que l'on pourrais filmer nous avec un simple téléphone portable. Préféré donc Wassup Rockers de Larry Clark.
    streptocock
    streptocock

    46 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    Il y a toujours chez Gus van Sant cette délicieuse croyance en l'objectivité de la caméra et Paranoid Park le montre encore. Comme pour Elephant (à mon sens le film de van Sant qui s'en rapproche le plus), Paranoid Park livre une réalité brute, telle qu'elle, à peine esthétisée par une superbe image. La où le cinéaste scandinave excelle, c'est lorsqu'il montre la violence des questionnements intérieurs de l'humanité. C'est bref, concis, dépouillé mais intense. Dois-je avouer? Puis-je me taire? Me retrouvera-t-on? Comment reprendre une vie normale après ça? Le cinéma de van Sant est avant tout un cinéma du doute, du débat, de la fuite : il y a toujours un idéal, une vue, un horizon dans lequel nous sommes empêtrés. Ne cherchez pour autant pas de moralisme quelconque : van Sant s'en affranchit. Il ne loue pas, il ne blâme pas, il se contente de livrer bruts les événements, d'éveiller notre sensibilité et notre sens critique. Aussi nourrit-il toujours des ambiguïtés : chacun va voir dans ses films des circonstances différentes et personne n'aura réellement ni tort ni raison. La vérité n'est pas ce qu'elle nous montre, et cela van Sant le sait, l'a perçu et le met en application dans son cinéma, l'un des plus stimulants de sa génération. Ne jugeons pas ce gosse, essayons d'aborder le comprendre. Le sacerdoce du cinéaste, c'est d'essayer de définir les tensions de l'âme humaine dans la mesure de ses moyens : en nous amenant à ne pas porter de jugement hâtif sur l'humanité, il met en lumière la condition de ses personnages en malaise face à la société, des incompris aux idéaux utopistes. Les adolescents (et les adultes qui le sont encore) sont ses sujets d'étude privilégiés, et dans Paranoid Park il les dirige encore à merveille. Le film n'est certes pas parfait, moins ambitieux et moins poignant que son chef-d'oeuvre qu'est Elephant, mais il demeure encore largement au dessus de ce qui se fait actuellement. Et ça ne se refuse pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Un pas de plus dans les affres douloureuses de l'adolescence pour le génial cinéaste outre-Atlantique avec son "Paranoïd park" (2007). Cette fois c'est le mileu marginal du Skate-board qui est ciblé. Un ado vient de commettre un crime accidentel ignoble mais prend la décision de cacher la vérité. Habituellement on se dit, rien de bien étonnant, on s'attache au garçon rongé par les remords et une enquête déboule en parallèle. Sauf que c'est Gus Van Sant aux commandes. Alors plutôt que de privilégier l'enquête et son issue, le cinéaste s'attaque à l'introspection d'Alex, solitaire paumé, dont le premier choix est d'assumer son acte intérieurement en vivant dans la culpabilité. De belles trouvailles de mise en scène, un récit riche qui détruit la lenteur, indispensable car adéquate pour comprendre les sentiments du jeune homme, dans l'ensemble Van Sant a réussi son pari. Alors bien sûr on est loin de "Elephant" (2003), leçon de cinéma, car on passe de bon (la scène de la photo en présence de l'inspecteur : Magnifique) à moins bon (certaines scènes clipesques me semblent inapropriées) mais on reconnaît le style, baroque au récit éclaté qui fait tant le charme du cinéaste. Pas un chef d'oeuvre mais un bon Van Sant quoi qu'il en soit.
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2007
    Ce dernier film de Gus Van Sant narrant l’histoire d’un skateur de Portland est superbe ! On retrouve encore le talent de sa mise en scène, la particularité de ses plans souvent suiveurs du personnage. Certaines scènes sont lentes et accompagnées d’une musique en parfaite adéquation avec ce qui se passe. Gus Van Sant a réussi à rassembler tous les genres de musique, du rap au métal, que les skateurs écoutent mais aussi à très bien décrire un milieu qu’il ne connaît pourtant pas. Pour cela, il pose les bases d’une histoire où on suit en particulier la vie du petit Alex qui a commis malencontreusement un meurtre avec son skate alors qu’il montait sur en train en marche. La scène de meurtre est d’ailleurs terrible, une violence marquante comme celle des différents meurtres de Elephant. C’est encore une fois l’adolescence qui est la période touché par Gus Van Sant, une période de la vie difficile où les premiers flirts commencent. Alex, qui pense sans arrêt à son meurtre, est d’ailleurs totalement étranger à sa mignonne petite amie qui ne pense qu’à perdre sa virginité, il lui préfèrera une fille moins jolie mais qui le comprend mieux. Ce film est vraiment un gros mélange d’un peu tout,on ne peut pas vraiment faire une critique objective du film. C’est sûr que les plus cartésiens détesteront mais ceux qui aiment Gus Van Sant depuis ses débuts aimeront car il poursuit sa lancée, le film est vraiment le point de clôture de sa trilogie sur l’adolescence avec « Elephant » et « Last Days ». Un très bon film
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    De Gus Van Sant je n'avais vu que Restless qui était un film incroyablement beau et poétique malgré la dureté du sujet abordé. C'est un peu la même chose avec Paranoid Park. Sauf que cette fois-ci, le personnage principal, Alex, est seul face à ses démons et ne sais pas vraiment comment les accepter et vivre avec. S'il n'éprouve guère des sentiments positifs à l'égard du monde des adultes et des préoccupations des gens de son âge, c'est bien une camarade de lycée qui lui donnera la clé lui permettant d'extérioriser son mal-être et de soigner ses blessures. Gus Van Sant signe un film légèrement moins brillant et lumineux que Restless, mais qui n'en reste pas moins extrêmement abouti.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2010
    Un film à la réalisation épatante qui laisse passer de nombreuses émotions, celles du personnage qui face à un acte tel se coupe du reste du monde et doit oublier.Les séquences musicales enchantent, le début moins mais une fois engloutie par l'ambiance on ne se lasse pas de superbes images et d'un rythme parfait pour prendre ses marques, narration excellente, montage G. van sent nous permet comprendre le ressenti d'un jeune, le héro joliment interprété.
    Juliette-Moins-Clyde
    Juliette-Moins-Clyde

    20 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2011
    Les images de Paranoid Park, que l’on sait dramatiques du début jusqu’à la fin, sont le paysage d’une adolescence égrainée, égarée, d’un environnement hostile, trop libre, qui fait d’une victime quiconque ne s’y colle pas sans pensées. Les 1heure20 du film, temps en théorie limité, passent, se font oublier, s’étalent, s’épanouissent, s’étirent pour ne former qu’un chef d’œuvre, que Gabriel Nevins porte avec une innocence à laquelle nous ne sommes pas dupes.
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