Avis sur Meng gui fo tiao qiang

Réalisé en 1988 par Ronny Yu, " SOS Maison Hantée " est un mélange plutôt habile de fantastique et de comédie. Dès les premières minutes du film, nous sommes plongés dans un univers qui est assez loufoque et qui le deviendra encore plus quand les protagonistes ( ici en l'occurence une famille dont le père est architecte ) iront vivre dans une demeure hantée. L'histoire n'est certes guère novateur, mais l'ensemble se regarde de manière bien plaisante grâce à une mise en scène de qualité et qui possède des séquences hilarantes ( la scène entre l'exorciste et l'aspirateur est franchement bien comique ) . Précisons aussi que ce long métrage asiatique possède quelques clins d'oeil au cinéma de genre dont " Evil Dead " ( à la fin du film, le père de famille prend l'apparence des démons du film de Sam Raimi ) , " Shining " ( notamment pour les séquences de la gamine sur son tricycle qui renvoie évidemment au petit Danny Torrance dans l'oeuvre de Kubrick ), " la Malédiction " ou encore le " House " de Steve Miner. Le casting dans tout ça s'avère bien cocasse, surtout en ce qui concerne l'acteur Bill Tung qui s'en donne à coeur joie dans le rôle du père, qui finira par tomber peu à peu dans la folie. A noter également une partition musicale qui est bien agréable à écouter, une photographie des plus réussi, ce qui fait quelque peu oublier les faiblesses de certains effets spéciaux et maquillages qui ont plutôt mal vieilli. Au final, il s'agit donc d'une sympathique découverte que je conseil à tous, d'autant que l'ensemble se regarde sans véritable ennui.

S.O.S. maison hantée (1988) plus connu sous le nom de "Bless this House" est un film hong kongais de Ronny Yu. Alternant entre fantastique et comédie, le film se déroule dans une maison hantée et (bien évidemment) ce sont les nouveaux propriétaires qui vont en faire les frais. Le tout, sur fond de croyances et de traditions ancestrales, Ronny Yu réalise une comédie où le loufoque et l'absurde sont légion, à voir au second (voir troisième) degrés, à condition d'aimer les films asiatiques et les histoires de fantômes.
Ronny Yu en profite pour faire quelques clins d'oeil cinématographiques, dont le plus flagrant reste celui du tricycle nous rappelant le film Shining (1980) de Stanley Kubrick.
80 minutes de grand foutoir, au scénario affligeant, quant à l'interprétation des acteurs, mieux vaut ne pas être exigeant.