Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 197 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 avril 2014
Grâce à un scénario ingénieusement inspiré signé par Robert Towne (l’un des scénaristes les plus prisés du Nouvel Hollywood) ce film de Hal Ashby, lui-même tout juste auréolé du succès du déjà très controversé Harold et Maud, nous fait suivre la virée de trois soldat à travers un road-trip, une forme narrative popularisée cinq ans plus tôt par Easy Rider. Si La dernière corvée a su pleinement s’inscrire dans la veine contestataire du cinéma indépendant de l’époque des manifestations anti-guerre du Viet-Nam, c’est dans la façon qu’ont ces deux militaires de transgresser les lois pour apprendre à leur prisonnier, une victime de l’impitoyable hiérarchie militaire, comment profiter de ses derniers instants de liberté. Même si la mise en scène est des plus basiques et que la qualité technique est bancale, cette petite tranche de vie purement hédoniste profite d’un travail profond sur les liens qu’entretiennent les personnages ainsi que d’une performance, primée à Cannes, de Jack Nicholson qui nous fait profiter pour la première fois de sa carrière de quelques-unes de ces gueulantes dont lui seul a le secret.
Un réel plaisir de voir ce film, j'ai eu la chance de le découvrir dans un cinéma près de chez moi qui passe de temps en temps des vieux films. J'ai adoré l'histoire, les 3 personnages principaux sont super attachants, il y a quelques scènes hilarantes et d'autres vraiment poignantes. Un film a ne pas rater, surtout si vous aimez Jack Nicholson!
Le refus de l’ostentatoire qui caractérise le cinéma de Hal Hashby attend ici un beau point d’incandescence. Le film, sorte de road-movie urbain et minimaliste, nous entraine dans le sillon d’un trio de marines qui se débattent avec l’absurdité d’un système castrateur (l’armée, mais aussi la société américaine, évidemment). Le cinéaste se fait le témoin discret mais poignant d’un mal-être profond et signe un film, qui à défaut d’être spectaculaire ou radical, fait preuve d’une belle justesse dans son désenchantement. Et signe un appel subtil et presque feutré à l’insoumission.
Pur produit de la contre-culture américaine du début des années 70,"La Dernière Corvée"(1973)n'aurait pu voir le jour ni avant(censure de mise),ni après(considérations différentes). Quoi qu'il en soit,il ne peut qu'être mis en avant par le scénario malin de Robert Towne,racontant le transfert d'un jeune prisonnier par deux marines rebelles. La mission devient une échappée belle épicurienne,où il s'agit de profiter de la vie les quelques heures où cela est encore possible. Le matelot condamné n'a fait que voler(et même pas!)40 dollars. Mais on ne touche pas aux crédits de l'œuvre de charité de la femme de l'amiral... Jack Nicholson et son compère surnommé la Mule vont se prendre d'affection pour le gamin,le déniaiser,le saouler de bière,lui apprendre à se battre,à savourer le moindre sandwich avalé. Avant d'être rattrapé par leur ingrate corvée. Hal Ashby est un cinéaste essentiel des années 70. Il a parfaitement capté les préoccupations de l'époque,où la tentation du soulèvement contre l'autorité était bien réelle,où l'avenir de la jeunesse était bien incertain,où l'amitié pouvait faire quelques miracles. Les marginaux mis en avant,avec un Jack Nicholson génial,entre folie douce et tendresse hargneuse.
La Dernière Corvée fait partie de cette catégorie de films qui furent un flop à leur sortie puis qui ont été réévalué avec le temps, mais je ne trouve pas que ce soit un film très marquant des années 70 qui nous a offert de bien meilleurs films durant cette décade cinématographique passionnante. La Dernière Corvée est une comédie douce-amère où l'on suit les tribulations de 2 marins devant escorter un 3ème en prison, c'est un jeune homme pas stupide, mais un peu simple qui connaît peu de choses de la vie auquel ses 2 gardiens vont s'attacher malgré eux, et l'on va suivre leurs péripéties qui manqueront de moments forts et c'est le problème du film qui ne semble jamais vouloir décoller mais qui se suit sans ennui. Le film vaut surtout pour la prestation de Nicholson en matelot décontracté qui voit dans cette mission une occasion de s'amuser. Un film inégal mais qui comporte quand même de bons moments notamment la fin.
Hal Ashby, à qui on doit la sympathique comédie Bienvenue Mister Chance (1980) nous offre une adorable comédie mettant en scène deux sous-officiers de la marine chargés de convoyer jusqu'à une prison militaire, un jeune marin kleptomane (et très timide). Le trajet va être long, pour relier la base de l'US Navy à la prison, entre la voiture, le car et le train, nos trois infortunés vont avoir l'occasion de tisser des liens, entre franches rigolades et moments difficiles. Les deux sous-officiers vont alors se donner pour mission de tout faire pour que le trajet soit le plus mémorable possible, car une fois arrivé à la prison, le jeune marin va devoir endurer une longue peine (injustifiée face au petit délit pour lequel il a été puni). Un long voyage fait de rencontres, de désillusions, de beuvries, de sexes, de fous-rires, etc. La Dernière Corvée (1974) est un séduisant road-movie, mettant en scène un formidable trio avec dans les principaux rôles : Jack Nicholson, Otis Young & Randy Quaid. Jack Nicholson quant à lui s'est vu décerner le Prix d'interprétation lors du 27ème Festival de Cannes !
Buddusky et Mulhall, deux sous-officiers de l'US Navy sont chargés d'escorter Meadows jusqu'à une prison militaire. Parce que le seul crime de Meadows est d'avoir volé 40 dollars à une oeuvre de bienfaisance tenue par la femme de l'amiral et qu'il se retrouve condamné à huit ans de prison rien que pour ça, Buddusky et Mulhall décident de faire passer du bon temps à leur prisonnier. C'est donc l'histoire d'une errance, celle de trois hommes sortis pour une mission qu'ils ne veulent pas faire et ce d'autant plus que Meadows est attachant. Pour lui donner du bon temps avant la prison, les deux sous-officiers l'emmènent dans les bars, dans un bordel et lui offrent une tranche de bon temps qu'il ne pourra pas se payer avant un bon moment. Sobrement mis en scène par Hal Ashby et écrit par Robert Towne, "La Dernière corvée" est une balade amère dans une Amérique qui baigne dans la grisaille et qui n'hésite pas à dénoncer la bêtise de la hiérarchie militaire. Inégal et pas toujours bien tenu dans son rythme, le film a tout de même une liberté de ton rafraîchissante et offre de beaux moments mélancoliques et désabusés. Et puis il y a Jack Nicholson, toujours aussi impeccable.
Hal Ashby est surtout l'homme d'un seul film, à savoir le petit bijou qui porte le nom d'"Harold et Maude", le reste de sa carrière étant, disons pour être gentil, inégal. Inégal est le terme qui correspond bien pour désigner "La Dernière Corvée". La virulence, peu commune dans le cinéma américain, dont le film fait preuve envers la hiérarchie militaire, qui n'hésite pas à condamner un homme à huit ans de prison pour une broutille, est une des deux choses remarquables. L'autre chose remarquable est bien évidemment l'interprétation géante du géant Nicholson. Ben autrement, il y a quelques bons instants par-ci, par-là mais qu'est que ça se traîne et puis surtout le capital "drôlerie et émotion" que l'on pouvait attendre d'un tel sujet est très loin d'être exploité. Dommage...
Une fois de plus la prestation de Jack Nicholson est remarquable dans ce film qui narre la "corvée" de deux matelots obligés d'escorter un jeune condamné à la prison. Les inconditionnels de Nicholson s'y retrouverons dans les différentes scènes de "pétage de plomb" et autres mimiques faciales du susnommé. En bonus, votre acteur préféré dans une superbe tenue de matelot bien d'époque!!
Deux membres de l'US Navy se voient chargés d'une mission peu enviable: escorter un jeune mousse jusqu'à une prison. Penchons-nous un peu sur le cas de ce jeune mousse: un jeune homme qui ne connaît pas grand chose à la vie, qui n'a pas vécu d'aventures marquantes et qui n'a toujours pas eu de relations sexuelles. Une situation que les deux Marines expérimentés entendent bien changer car ils veulent que leur "protégé" puisse garder de bons souvenir quand il sera en prison. Se suivent alors des petites soirées bien arrosées, des barbecues. Avec un petit détour dans une "maison close". "La Dernière Corvée" est un petit road movie sympathique avec de la bonne humeur, porté par un Jack Nicholson survolté. Ce dernier sera d'ailleurs récompensé au Festival de Cannes en 1974...
"The Last Detail" est une excellente occasion de découvrir (ou redécouvrir) Jack Nicholson lorsqu'il était plus jeune, dans un style plus démonstratif et un contexte moins policé que celui de "Chinatown" sorti peu après. Nicholson est bien entouré, puisque les trois militaires aux personnalités bien différentes s'entendent à merveille, sans jamais faire dans la représentation. Tour à tour léger et profond, le film est authentique tandis que les dialogues fonctionnent et les silences parlent. Un très bon moment.
Quelques bons moments dans ce "congé payé" avec un prisonnier que ses gardiens vont emmener en virée avant de le mettre en cage. Une réalisation lente, quelques bons dialogues et anecdotes mais racontées sans émotion et avec un ton monocorde. C'est dans l'ensemble décevant. On ne retiendra pas longtemps la prestation de Jack Nicholson qui a fait beaucoup d'autres films bien meilleurs !
Il est facile de faire, 40 ans après sa sortie, de ce film un chef d'oeuvre. Mais si c'en était un on l'aurait su bien avant. C'est un honnête film, intéressant quant à ce qui se passe dans les relations entre les trois protagonistes, un jeune Marine innocent et victime idéale, et ses deux escorteurs vers la prison. C'est un parcours initiatique surtout pour le jeune mais également en ricochet pour les deux autres. Jack Nicholson y est à son meilleur, interprétant un rôle border-line préfigurant celui de Vol au-dessus d'un nid de les deux autres acteurs tiennent bien leur partition formant un véritable trio et pas deux faire-valoir pour Nicholson. La mise en scène est plutôt plate et le film ne décolle jamais vers un grand film. Il y manque une dose de densité et le propos aurait gagné à être plus resserré.
Troisième long métrage pour Hal Ashby qui met en scène dans ce film, deux marins qui doivent escorter un jeune homme cleptomane jusqu'en prison. Ils en profitent pour prendre du bon temps pendant le chemin. Un road movie intéressant avec pas mal d'alchimie entre les trois protagonistes qui semblent bien s'amuser dans ce film. Le scénario est très bon également avec un Jack Nicholson toujours aussi excellent !
Plutôt déçu. Après avoir vu "Bienvenue Mister Chance" du même réalisateur encore dans une comédie avec cette fois Jack Nicholson en tête, je ne pouvais avoir que de belles espérances. J'aimerai vous parler de scènes amusantes, il y en a ici et là mais elles ne m'ont pas beaucoup marqué visiblement. J'ai trouvé la réalisation plutôt sympa et les dialogues aussi, grâce a un Nicholson relevant le niveau du film à lui seul comme souvent. Une ou deux longueurs par moment. Un bon moment à passer pour certains peut être, rien d'autres à signaler pour ma part ...