Derniers Avis sur Begotten

Je m'attendais à tellement mieux ?? J'arrêtais pas de somnoler donc j'ai mis en x2.

C'est con parce que le concept et les analyses du film sont très intéressants (je vous conseille fortement de les lire, même si vous n'avez pas aimé le film).

Je comprends pas d'où sortent des analyses si approfondies pour un film aussi plat. Même niveau visuel, scénario et tout ça, je m'attendais à plus vu sa popularité.

Les 3 premières minutes sont intéressantes mais c'est tout. L'idée du fort contraste noir et blanc aurait dû être mieux exécuté. Bref, un petit potentiel ignoré pour rien.

Je pense que beaucoup de gens le trouvent flippant parce qu'on dirait les archives d'un hôpital psychiatrique du xxème s.
On m'avait vendu ce film comme étant l'un des plus étranges/ effrayants jamais réalisés. L'ambiance en soi est pas mal du tout comme je le disais précédemment, mais il manque quelque chose à cette oeuvre, quelque chose qu'on retrouve même dans des œuvres surréalistes, quelque chose qui se rapproche du "sens" sans pour autant s'enfermer dans une catégorie.

C'est un film bidon pour pseudos intellectuels branchés en mal de sensations, c'est prétentieux et imbuvable. On s'ennuie très rapidement d'autant plus que le rythme du film est trop lent. Rozz Williams a fait le même genre d'essai avec son court métrage PIG avec une "réussite" identique..

Si vous cherchez midi à quatorze heure, ce film "symbolique" est pour vous. si vous êtes sujet aux crises de nerf, ce film n'est pas pour vous. Qualifié de film expérimental, important, psychanalytique et autres qualificatifs intellectuels, Begotten m'est surtout apparu comme un film prétentieux et extrêmement ennuyeux. La vision de ce machin relève du masochisme total. En outre, pour y comprendre quelque chose, il faut soit savoir déchiffrer une radiographie ou le négatif d'une photo ou... lire préalablement le scénario. De l'avant garde donc...Pour la note, je mets une étoile parce que je n'ai pas compris comment il fallait procéder pour mettre zéro étoile ou -1 étoile; il faut dire que mon intelligence est très limitée.

Qu'est-ce que "Begotten" ? Probablement un long-métrage comme on en verra rarement au cinéma. Il s'agit de l'œuvre intégrale pourrait-on dire de l'américain E. Elias Merhige, réalisée miraculeusement en 1991. Tournée en noir et blanc et ne comprenant aucun dialogue, "Begotten" demeure une expérience essentiellement visuelle et surtout sonore. Le cinéaste joue ainsi à merveille sur les sons et autres bruitages. Son chœur se compose en effet de sonorités propres au chant des oiseaux mais aussi de pulsations, de convulsions ou encore de vomissements. Sur le fond, le film reste très difficile d'accès et même la multitude de ses éléments symboliques s'avère pas faciles à déchiffrer. Sans être un film malsain, "Begotten" a néanmoins le don de faire naître régulièrement le malaise chez son spectateur. Une expérience digne d'intérêt pour un public averti malgré tout.

Je ne peux pas dire que j'ai aimé/ pas aimé ce film, c'est tellement bizarre et perturbant. Pendant 1h15 on se tape des plans tous aussi strange les uns que les autres, entre le Dieu qui se suicide au début on ne sait pourquoi, sa femme qui fait des choses bizarres que je ne citerais pas avec son cadavre, son fils qui se fait tabasser et finalement sa mère aussi, on ne sait pas pourquoi. C'est très confus quand on le regarde.De plus le noir et blanc n'a AUCUNE notion de gris ce qui fait qu'on ne voit... quasiment rien pour ainsi dire. Les plans sont longs, très longs, trop longs, pour la plupart du temps montrer quelque chose d'inutile, ou qu'on ne distinguera pas une fois de plus. Franchement, j'ai réussi l'exploit de le regarder en entier sans pause (j'ai vu un commentaire sur le fait qu'il fallait un mental d'acier pour le faire) et c'est dur, très dur, ça parait long, tout ce qu'on attend c'est que le film s'arrête malgré sa très courte durée. Et pourquoi faire un film expérimental à cette époque... Allez m'expliquer! Au début je pensais que ce serait un vrai bon film d'horreur en noir et blanc, mais non, c'est une énorme perturbation mental qu'on se prend dans la face tellement vous serez choqué et à récupérer à la petite cuillère à la fin du film. Et c'est pas fini, il est dépourvu de tout dialogue et bande-son (sauf 2mn de musiques inutiles avant le générique) ce qui te rendra fou mais vraiment fou! Tout ce que vous entendrez c'est par exemple les gouttes de sang du Dieu au début qui tombent toutes les 2 secondes, digne d'une torture. Il y a aussi quand après sa mort il se lâche littéralement, disons que ses excréments s'éclatent sur le sol sur des bruitages encore plus magnifiques, ce qui dure au moins 2 mn ce qui est trop. Certaines scènes sont à vomir, pas toutes du fait que c'est gore, mais en fonction de leurs actions. Il y a eu une explosion littérale dans mon crâne à la vue de ce film. Tout ce que j'ai compris c'est, Dieu meurt, la mère de la terre fait un gosse avec son résidus séminal (après sa mort, c'est normal), le fils se fait tabasser par des mecs tout droits sortis d'une secte, la mère se fait tabasser par les mêmes mecs, et des fleurs poussent à la fin, c'est tout! Les mecs ont tous mit des masques parce qu'ils ont sûrement eu honte de se mettre nu devant la caméra pour qu'on ne les reconnaisse pas, ou tout simplement d'avoir tourné dans ce film. Je suis resté dans la même position pendant tout le film en faisant une tête sidérée. Bref, ce film sera incompréhensible pour tout ceux qui ne sont pas philosophes et n'aiment pas les métaphores, il est moche à voir et surtout très dur à regarder en entier. Je n'ai regardé ce film que pour étendre ma culture filmographique, pas par intérêt. Pour la note, je suis passé de 3,5 à 4 à 3,5 à 3 puis à 2,5, ça donne une idée que pendant cette critique, je me suis rendu compte qu'il était vraiment moyen. Pour les amateurs du genre c'est conseillé, pour ceux qui s'ennuient vite, ne regardez surtout pas!

Que dire de "Begotten" ? Devant ce film d'avant-garde, on s'ennuie, on est curieux, dégoûté, effrayé, on s'énerve, on aime, on déteste... Un film court mais il faut avoir un mental d'acier pour le regarder de bout en bout sans pause. L'absence de dialogues et de musique contraint le spectateur à écouter sa seule horloge interne, temps psychologique et temps physique se confondent, la durée d'une seconde prend un nouveau sens et le film paraît terriblement long.
J'ai hésité à mettre 0,5 étoile, il me semble en effet impossible de trouver "Begotten" moyen, mais je lui mets 5 étoiles pour l'originalité.

"Begotten" est un film vraiment à part, entre un nihilisme exacerbé et un symbolisme apparent, il rend très clairement hommage au cinéma des années 20 alors qu'il est réalisé 70 ans après, l'esthétisme parait presque trompeur, c'est une aventure sans aucune linéarité, rien n'existe mis à part l'atmosphère qui en découle, on ne saurait le situer temporellement. Ce noir et blanc ultra saturé rend le long métrage presque hypnotique, entre "Nosferatu" de Murnau et un clip amateur de black métal norvégien, on ne va nulle part mais on y va, et c'est sans doute l'essentiel ... Il reste vraiment beaucoup trop difficile d'accès en tout point, le mysticisme est l'intérêt principal mais il appelle à une certaine culture que tout le monde n'a pas, elle est néanmoins implicitement identifiable comme la mort, la renaissance, la torture ... on peut y voir toutes les allégories du christianisme dérivées en conte macabre. Il faut vraiment avoir une tolérance et une patience de moine tibétain pour voir ce film jusqu'au bout (et pourtant il ne dure que 1h12), mais franchement l'ambiance est juste incroyable, la bande son est ultra prenante et envoûtante, on a mal aux yeux mais on reste bizarrement captivé. La dernière partie se veux comme une sorte de botanique gore et malsaine, on peut l'interpréter comme le terreau de la vie, du renouveau, puis la musique est plus angélique, des amas de chair tout ressurgit ... Il s'en dégage une certaine poésie mais pas forcément utopiste. "Begotten" est très certainement le film le plus sombre qu'il m'a été donné de voir, une véritable expérience éprouvante voir insupportable, mais dont l'atmosphère et l'esthétisme transcende le tout pour rendre ce long métrage en tout point unique.

Attention "Begotten" est un chef-d'oeuvre du Surréalisme. C'est malsain, décalé, torturé. Une sorte de fresque de la fin de l'humanité, remplie de métaphores et de messages divers. L'image est poisseuse, granuleuse, sale. On nage en plein cauchemar. Un film dont on ne sort pas indemne et qui nécessite plusieurs visionnages pour en décerner le meilleur. Excellent!

Sans avoir rien lu à propos du film avant de le voir, il est très difficile de comprendre ce qui s'étale devant nos yeux à travers de longs plans fixes où les acteurs étirent leurs lents mouvements durant d'interminables minutes. Quasiment silencieux, alourdi par une photographie parfois peu nette, où la lumière est mal utilisée (où serait-ce voulu?), traînant un rythme parmi les moins soutenus de l'histoire du cinéma, bref, ce film souffre dès le départ de nombreux handicaps qui lui ont valu l'étiquette "avant-gardiste". Cependant, mais sans les comprendre, on s'imprègne de l'atmosphère éthérée, mystique, ésotérique, voire même mythologique qui se dégage des différentes scènes qui composent Begotten, une atmosphère qui suscitera tantôt l'inquiétude, la quiétude, la stupeur et la paisibilité. Ennuyeux mais intrigant.

Document archéologique de début (ou de fin) d'humanité. D'un lieu où la langue est absente. Giclées d'encre de Chine sur un écran blanc granuleux. Sons mélangeant le paisible et le cru, voire la cruauté la plus féroce. Présences nues, pures existences. Vie des sens (vide de sens ?). Formes subliminales entre l'animal et l'humain, entre le naturel et le surnaturel, entre l'abstrait et le figuratif. Begotten est basiquement un film d'"entre". Begotten est un film sauvage. Objet pur, irréductible.
Jouissance angoissée, frustrante, d'assister à des rites, des comportements dont on est tout simplement incapable de déterminer la nature, la raison. Expérience quasi-anthropologique qui se rapproche donc de celle du rêve, ou du moment, le plus enfoui, et oublié, de notre enfance, lorsque le monde nous était opaque.
Begotten est la remise en cause de la raison, grille par laquelle nous ne pouvons-nous empêcher de filtrer la réalité, inatteignable par essence. Merhige déterre, le temps du film, le monstre du Surréalisme et ses desseins subversifs.

Begotten est un film marquant, qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas. Avec une plastique innovante et des effets sonores bien choisis, Begotten possède une atmosphère étrange, que l'on ne retrouve... que dans Begotten. En effet, le spectateur a l'impression d'être plongé dans une sorte de rêve/cauchemars où l'inconnu et la découverte sont maîtres du film. Le contraste ultra élevé donne un sentiment d'irréalité, d'éloignement, on a l'impression d'être dans un autre univers, où le spectateur est plus qu'impuissant, que les événements dépassent le spectateur. Les sons sélectionnés avec soins renforcent cet aspect de décalage spatio-temporel et, à certains moments, peuvent gêner le spectateur. Voilà pour l'aspect technique du film.

Pour l'aspect scénario, l'absence de dialogue et de sous-titres amènent le spectateur à se faire son propre scénario. Néanmoins, pour les adeptes de mythologie et d'ésotérisme, certaines scènes et les crédits peuvent donner une indication sur le scénario "réel' du film. Là où le bas blesse, c'est que le choix du contraste renforcé empêche à certains moments le spectateur de voir clairement que ce passe t'il, ce qui peut en rebuter certains, là où d'autres verront une scène onirique incompréhensible. Le scénario est rempli d'une violence extrême, qui aurait pût être insoutenable si le film n'avait été filmé aussi ingénieusement. Là encore, certains verront du trash et du gore à outrance et sans but précis à part de choquer, et d'autres verront l'apologie de la beauté universelle (en gros, même les pires scènes peuvent revêtir une apparence onirique et romantique).

Le gros point faible de ce film est tout de même la lenteur des scènes, qui, de ce fait, revêtent encore un peu plus le caractère surréaliste du film, mais qui peut aussi lasser le spectateur à force de lenteur.

Chacun donc a une vision différente du film, mais ce qui est sure, c'est que Begotten n'est pas un film qui s'oublie facilement.

Petit tuyau : pour les spectateurs qui veulent se faire une idée du film avant de le voir, vous pouvez toujours regarder le clip de Cryptorchid de Marilyn Manson. Il est filmé de la même façon que Begotten et certains passages proviennent même de Begotten directement.

Un film malsain et torturé qui délivre une vision à la fois si éloignée et si proche de ce que nous sommes. Un film déphasé, brisant ceux qui l'animent. Les métaphores s’enchaînent, et déchaînent un sens de la vie qui n'a jamais été aussi poignant. Les mots ne me parviennent plus quand je tente de parler de cette ode pervertie et désabusée. Un film à voir, pour la culture, que l'on aime ou pas.

Terriblement moche. Begotten où l'un de ces films intellectualisé par le public qui finalement ne dit absolument rien, et ce vide est même retranscrit par des plans ineptes, incompréhensibles et le contraste "artistique" cache-misère immonde. Je suis consterné de voir à quel point les gens se retrouve dans ce Torture Porn, mais quand on s'aperçoit du public qui s'est identifié à ce film, à savoir les groupes de Black Metal (ex: Electric Wizard, Dimmu Borgir, etc.) , finalement assez proches même idéologiquement de Begotten, du vide artistique, musicalement et ici cinématographiquement, une imagerie ridicule qui tente d'être oppressante, et spécialement dans la musique des paroles pathétiques, mais qui font écho à l'absence de scénario intelligible dans le film, autant de points communs entre ces deux entités qui se sont bien trouvées. On parle de film expérimental, mais quand je vois ça, je me demande quelle en est la définition, n'est-ce pas une excuse pour pardonner la lenteur, le vide scénaristique, et l'imagerie laide? Qu'est ce que la définition d'une expérience en cinéma? Je m'interroge.
Mais alors, pourquoi mettre une note si généreuse en vue de ce que je viens de dire? Parce que Begotten sait par moment être hypnotisant, mais malheureusement ce n'est pas cela qui en fait un bon film.
Expérience ratée.

Un film très difficile d'approche, il faut vraiment adhérer au concept.

Alors pour ma part j'ai adoré le parti pris esthétique. Il n'y a que de couleurs: le blanc et le noir. Pas de gris, le contraste n'en est que plus saisissant et donne lieu à des expérimentations visuelles assez bluffantes et belles. Les 15 premirèes minutes sont à mon sens géniales, cette scène d'auto-mutilation est saisissante, horrible et malsaine. Cette séquence introductive met vraiment mal à l'aise.
Après c'est un film qui m'a moins plu sur le fait qu'il devient très répétitif et la lassitude s'installe très vite. A partir de la scène du "fils de la Terre" on a l'impression que le film est interminable, pourtant il ne dure que 78 minutes. C'est bien dommage car la symbolique de plusieurs passages est intéressante. Le réalisateur fait moultes références aux rites païens et confère un caractère presque sacré à son film. C'est un film qui est clairement réservé aux spectateurs avertis et qui ne suit aucun schéma de narration classique. Pas une seule parole, quelques gémissements ( qui mettent bien mal à l'aise) et rien de bien explicite d'un point de vue scénaristique.
Begotten est une expérience à part entière, quelque chàse à vivre. Je le considère surtout pour sa grande qualité visuelle et tout ses symboles mais j'ai pas accroché plus que ça car l'ennui et la lassitude se sont très vite installés. Sinon le concept est plus qu'intéressant, ne faites pas attention à ma note car elle ne veut rien dire au final, elle représente juste mon ressenti mais pas mon opinion sur les qualités intrinsèques du film. A réserver aux personnes s'interessant au cinéma underground et expérimental. C'est inutile d'en faire une analyse car c'est un film qui tient plus du ressenti, on peut tout aussi bien adorer que détester. Pour ma part je me situe entre les deux. Dommage... Peut-être l'apprécierais-je plus d'ici quelques années.

Bon. Les images sont fortes, les contrastes marqués, et absolument tout ce que l'on peut voir relève du parti pris plein et entier du réalisateur. Sa renommée d'ofni n'est pas volée. Cependant, la structure et les thèmes, incompréhensibles au regard du simple spectateur, aura vite fait de lasser ou d'hypnotiser le spectateur. Moi, j'en suis resté à la lassitude. Je ne m'estime pas intelligent comme un philosophe accompli, j'attends qu'on me guide un peu. Si il suffit de filmer tout et n'importe quoi pour dire que l'on fait une métaphore de vie, mes films amateurs sont des chefs-d'oeuvres visionnaires.