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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 août 2012
Il m'a fallut plusieurs minutes pour bien rentrer dans ce film, mais une la narration elliptique acceptée cela devient très agréable. Le style du cinéaste est déjà bien là (atmosphère planante et mélancolique, images léchées et des séquences accélérées ou au ralenties). Ici le scénario est assez simple mais porté par des interprètes brillants (l'actrice Faye Wong est craquante). Quelques scènes un peu tirées en longueurs.
Jamais je n'ai réussi à rentrer dans ce film. Dommage car niveau mise en scène, Wong Kar-Wai deborde d'idées mais c'est son récit qui ne m'a absolument pas embarqué, tout comme les personnages torturés mais auquel il est difficile de nous identifier.
Film à la fois drôle et sensible. Sa mise en scène un peu claudiquante en fait une oeuvre certes moins maîtrisée que 2046 ou In the Mood for love. Mais tellement plus humaine.
Cinéma de l'émotion porté par des éléments techniques (ralentis, etc.), l ne faut pas chercher la logique d'un scénario. Le thème ici est la solitude urbaine après une déception amoureuse pour deux policiers dans deux histoires indépendantes.
Un film où l'on reconnaît bien le style propre au réalisateur mais cette fois avec une petite touche en plus techniquement venant servir l'histoire. L'effet d'une vitesse d'obturation faible est utilisé à plusieurs reprises, notamment lors des scènes rapides pour accentuer justement ce côté pressé et stressé. D'ailleurs cela contraste beaucoup avec d'autres scènes du film très calme et posé. Le film a véritablement deux facettes. Je l'ai préféré à "Happy Together" mais pour moi, "Chungking express" reste en dessous de "In The mood For Love". Par contre ce film sait apporter une bonne joie de vivre notamment avec une musique qui revient plusieurs fois : "California Dreamin".
Il faut dire que Chungking Express à su me séduire. Et pourquoi ça? Je ne sais même pas. Le film se divise en deux parties très distinctes qui ne se rejoignent que par le thème de l'amour, le passage brusque à la deuxième partie aurait pu me sortir du film. Aurait du même Tout comme le manque clair de ligne directrice, d'une histoire assez floue sans réel péripéties. Mais sans me l'expliquer, je suis resté plongé dans le film du début à la fin. A chaque fois que la musique résonnait, je n'y pouvais rien, j'étais transporté. Et pourtant, les musiques seules, bien que sympathiques, ne devraient pas suffire à produit cet effet. Mais c'est cette façon de filmer ses personnages (dont les acteurs on réalisé des performances remarquables) et d'inscrire la musique au seins même du récit, lui offrant une signification particulière, qui lui donne cette fibre romantique et envoutante. Le jour suivant mon visionnage, je me suis attaqué à une autre œuvre majeur du réalisateur, In the Mood for Love, mais je n'est pas retrouvé cette atmosphère unique. Bref, je ne sais même pas si je recommanderais ce film, mais ça à définitivement été un pur plaisir pour moi.
Premier film que je vois de ce réalisateur et la seule envie est d'en voir d'autres ! Des images, des dialogues et des personnages bien choisis, même si attention c'est un style très contemplatif
Un film "romantique" découper en deux phases la première plutot poétique et désabusé la deuxieme plutot romantique et pleine d'éspoir.Tout d'abord j'ai trouver Kaneshiro et Leung juste excelent dans leur role respectif ainsi que Faye Wong comme personnage feminin(la vendeuse du "kebab"). Le film fait un peu penser a Fallen Angel réaliser 1 an plus tard et qui est pour moi un chef d'oeuvre absolue mais l'histoire prends vite une autre tournure meme si l'on reconnais certains rituels que Wong Kar-Wai aime faire excecuter a ses personnages(la personne rendant visite a l'autre a son appart en son absence etc..)J'ai trouvé le film très poétique et romantique et pourtant ce n'est pas vraiment ma tasse de thé ^^.Les plans;la mise en scènes et la photographie sont juste excelent. Un film pour moi culte que je préfere a 2046 ou In the moon for love. Malheureusement trop peu connu en france au meme titre que Fallen Angel.
Il y a quelque chose d'assez proche des anges déchus dans l'esthétique. Cette fois si seulement il y a déjà un peu plus en profondeur. Alors que dans les Anges Déchus les personnages était très simple. Ici ils sont déjà plus complexe. Et sans trop de surprise, ce sont deux films qui se ressemblent beaucoup. Au point que l'on dirait que ce sont deux versions d'une même idée. Et je pense préféré les Anges Déchus qui a de plus belles scènes et une imagerie bien plus précise que dans Chuncking Express.
Dans un bourdonnant et insomniaque quartier de Hong-Kong, les rencontres se font et se défont dans la lumière des néons. On saute du quotidien d'une trafiquante au chagrin d'amour d'un flic, des passages fréquents d'un autre au resto du coin à l'intérêt d'une serveuse pour un client. La gravité est évacué du récit par les comportements gentiment décalés des personnages, cherchant dans les objets autour d'eux un message caché (psychanalyse par matérialisme). Ambiance urbaine et nocturne, absurde et mélancolique. Tous semblent un peu perdus, en quête d'un ailleurs ou d'un autre et se croisent parfois autour d'un comptoir. C'est le monde d'un entre-deux, où rien n'est stable et rien ne dure. Les rencontres sont soit finissantes, soit à l'ébauche. La narration, tantôt haché, tantôt accéléré passe vivement d'un récit à l'autre et se calque à l'atmosphère frénétique du quartier. Une liberté de ton agréable mais où les répétitions et les brusques changements dispersent l'attention. Cette construction proche de l'improvisation est plaisante mais lassante. On quitte le film et le quartier sans hâte et sans passion, l'humeur vaporeuse propice à la flânerie.
Mise en scène soignée bien que moins 'artistique', acteurs naturels (mention au flic) et mélange de sentiments font de ce film un bon WKW même si j'ai tjs un faible pour "2046".
Ce film de Wong Kar-Wai avait vraiment tout pour me plaire, malheureusement c'est une véritable déception. Le film se divise en deux histoires qui se suivent et ne s'entrecoupent pas, on peut parler de deux chapitres d'ailleurs. Les seuls points communs entre ces deux "chapitres" ce sont : Le métier du personnage principal, policier et un lieu, une sorte de fast food. Le style de Wong Kar-Wai est très spéciale, mais la mise en scène reste très maîtrisée. A ce niveau là, la première histoire m'a semblé plus aboutit. La bande son est sympathique mais California Dreamin 15 fois c'est quand même vite gonflant, même si l'on aime la chanson. Le principal problème du film selon moi, c'est que si l'on ne rentre pas dans l'histoire et que les personnages ne nous touchent pas plus que ça, il ne reste pas grand chose, notamment dans la deuxième partie qui repose uniquement sur l'histoire des deux personnages. Bref certains adoreront surement le film mais pour ma part c'est plutôt mitigé. Le travail de Wong Kar-Wai sur ce film me donne néanmoins envie de continuer sa filmographie.
Un défi de tournage réussi, 1 heure 40 de film en 3 mois, félicitations au réalisateur qui nous offre sa personnalité dans ce long métrage avec une maitrise de la mise en scène et du scénario. Des acteurs saisissant et crédible. Malgré une subit transition entre les deux policiers qui cherche l'amour, le récit n'en ai pas moins captivant et sympathique. Pour un résumer un bon drame avec un peu de poésie pour compléter le film qui est déjà loin d'être mauvais.
Un chef d’œuvre que j’ai pu revoir au cinéma, c’est juste magnifique, la B.O. est très belle. C’est le meilleur film de la filmographie de Wong Kar Wai !