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Filmosaure
122 abonnés
93 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2012
Oh My God ! (Hysteria en VO) est un film qui derrière ses allures de petite comédie anglaise toute choupie aborde un sujet qui en fera toussoter plus d’un avec embarras : le plaisir féminin. L’on appréciera entre autres la présence de Maggie Gyllenhaal, tellement plus charismatique et lumineuse que dans The Dark Knight où elle ne faisait que pâle figure après le joli minois de Kathie Holmes.
L’on apprendra ou se rappellera lors de ce film de certaines réalités historiques : en 1880, la communauté scientifique était persuadée que la femme ne pouvait ressentir de plaisir physique. D’autre part, l’hystérie était presque systématiquement diagnostiquée lors de sautes d’humeur, de dépression, de maux de têtes et bien d’autres maux. Cette “maladie” ne sera abandonnée en Angleterre qu’en 1952. L’un des remèdes à cette pathologie était, en l’occurrence, la prescription de massages… pelviens.
La réalisatrice – et psychologue – s’est donc lancé un pari qui aurait pu vite tomber dans le glauque ou nous tirer tout au mieux quelques rires gênés : l’invention du premier vibromasseur. Mais Tanya Wexler s’en sort plutôt bien, prenant le parti d’en faire une comédie légère, un feel-good movie (c’est le cas de le dire). Maggie Gyllenhaal, de son côté, ne s’effraie pas du sujet : elle s’est déjà illustrée avec brio dans La Secrétaire.
C’est peut-être le revers de la médaille pour ce choix de traitement : l’on reste dans la légèreté et les situations hilarantes (voire surjouées) sans vraiment se risquer à aborder avec sérieux une problématique qui reste, encore de nos jours, taboue (tentez de parler orgasme féminin à un repas de famille…). Que l’on ne se leurre pas : avant d’être l’histoire d’une invention dans un contexte abordant l’avant-garde du féminisme, Oh My God ! reste une comédie et se revendique en tant que tel.
très très sympathique! c'est drôle, léger, et en plus on apprend comment est né le vibromasseur. que demander de plus? du rire ET de l'instruction. et aussi un peu de romantisme. seul bémol : le visage devenu étrange de Rupert Everet. heureusement, il porte une barbe qui cache un tiers de ce désastre de la chirurgie dite "esthétique".
j'ai passé un bon moment avec cette histoire de Noel autour du concepteur du vibromasseur dans l'Angleterre victorienne et puritaine . servie par de bons comédiens avec des dialogues qui s'ajustent bien , cette comédie mérite que l'on s'y coule pour vibrer avec les protagonistes .
Oh! my god! l'histoire du godemichet thérapeutique, savoureusement drôle. Une comédie "so british" et légère sauf quand elle essaye de nous donner des leçons d'histoire sur la condition féminine.
Un humour "so british", planté dans le cadre d'une Angleterre de fin du XIXe, mélant émancipation de la femme, avancées de la médecine, et plaisir féminin... Non, ce film n'est pas le film du siècle, ni même de l'année, mais c'est assurément un très bon moment à passer en compagnie de très bons acteurs!
Film sympathique. Le sujet est amusant et quelques scènes sont cocasses. Les acteurs ne sont pas mauvais. Toutefois, c'est platement académique. Heureusement que le sujet porte à sourire car on s’ennuierait profondément. Bref, un film kleenex pour occuper un temps mort de notre existence.
Dans l’Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l’hystérie, étrange mal féminin dû à "un utérus suractif" très sérieusement traité à l'époque et ce jusqu'à l'internement et l'hystérectomie pour les cas les plus graves. Pour les autres, il suffit d'avoir le coup de main. De douloureuses crampes à la main obligent le docteur à trouver une solution : c'est l'invention du vibormasseur.
C'est hilarant, Hugh Dancy a la candeur et Maggie Gyllenhaal la luminosité et la fraîcheur pour que ce film dont le sujet aurait pu faire virer au scabreux et au vulgaire, soit léger, un brin coquin, primesautier, vraiment drôler. C'est bourré de bons mots, de dialogues ciselés et savoureux. Les seconds rôles (Jonathan Pryce, Rupert Everett, Felicity Jones) sont bien interprétés. La reconstitution et les décors sont superbes. Au delà de son côté indéniablement comique -attention humour british-, on décèle dans lce film une véritable critique de l'obscurantisme des médecins, du traitement victorien du plaisir féminin et de la femme en général dont l'insatisfaction sexuelle était rangée dans la catégorie des troubles mlentaux. On peut regreté une trame sentimentale prévisible, c'est juste parce que je cherche un défaut.
Une gentille comédie romantique qui aborde des thèmes importants (la libération de la femme du carcan patriarcal), mais parfois en usant de clichés (le personnage de Charlotte, notamment) un peu forcés.
C’est une bonne comédie, bien enlevée et on ne s’ennuie pas un seul instant. L’approche du sujet quelque peu scabreux du godemichet passe bien avec l’humour très British. On applaudit à la performance de Maggie Gyllenhaal, en particulier, qui déboule véritablement dans les scènes comme un foudre de guerre irrésistible.
Oh my god!! Ce film est drôle, frais, original et parle sous couvert de l'invention du vibromasseur de la condition de la femme. Très bonne surprise en somme!
Savoureux et ...comment dire : délicieusement polisson! Ce Vibromasseur story se permet le culot de traiter avec humour la masturbation féminine sans jamais verser dans le scabreux. Le clin d'oeil est même dans le titre (de Hysteria devenu Oh my God). Une approche des moeurs (dans un environnement british victorien) et le devenir de la médecine moderne - sympathiquement agrémentée d'une romance fleur bleue - font de ce film un excellent divertissement.
Exploiter l'invention du vibro-masseur dans un film, il fallait oser ! Mais le résultat est un film léger et rafraîchissant qui, sans jamais basculer dans la vulgarité gratuite, parvient très bien à déclencher quelques cascades de rires et à débarrasser en quelques secondes le spectateurs de la pudeur qu'il pourrait manifester face à un tel sujet. Sans prétention, le film se vit comme un petit plaisir et ça tombe bien, vu qu'il y ait question de plaisir !