Avis sur Phantasm 3 : Le Seigneur De La Mort

"Si vous n'avez pas compris...il va falloir qu'on vous l'enfonce dans le crâne"...tel est le postulat de cette troisième mouture de "Phantasm", toujours signè par Don Coscarelli! On n'y retrouve Reggie avec un fusil de chasse à quatre canons, Mike, Jody et Angus Scrimm, armoire à glace de deux mètres qui hante toujours les cimetières et les morgues avec son armèe de sphères meurtrières toujours impressionnantes! De bonnes scènes gores et quelques effets spèciaux rèussis ne remontent malheureusement pas cette plongèe dans l'au-delà qu'on aurait souhaitèe plus vertigineuse et plus mystèrieuse! La faute au mioche de service (attention monsieur conduit, se prend pour un shèrif - il en a d'ailleurs l'ètoile sur la bretelle de son sac - et tire aussi bien qu'un tireur d'èlite) et surtout à des dialogues grotesques de Gloria Lynne Henry alias "Rocky" ("C'est pas une paire de boules de Noël à la con qui va m'empêcher de rester ici"), franchement ridicule avec son nunchaku japonais à deux bâtons et dans les moments plus intimes avec Reggie Bannister! Le moins bon des "Phantasm" malgrè un bon jeu de lumière et d'une excellente qualitè visuelle dans la deuxième partie du film...

Et on rempile pour un troisième tour parce qu'on s'en lasse pas ! Toujours aussi pauvre, stupide et ridicule, ce troisième volet est encore une fois un bel échec.
Mike a été enlevé par les sbires de l'homme en noir. Son ami Reggie, guidé par Jody, le frère défunt de Mike devenu une des étranges boules tueuse, partent au secours de Mike avant qu'il ne soit trop tard...
La réalisation n'a pas changé: le cadrage est pauvre, la mise en scène ne vaut pas un clou, les prises de vues sont très faibles, les mouvements plats mais la profondeur de champ s'est améliorée.
Le scénario est vraiment ridicule il y a quasiment aucune qui ne fait peur, le rythme est très lent, on s'ennuie vraiment ferme, les vagues tentatives d'humour font vraiment pitié, les incohérences sont légion et les clichés aussi. Plus cette saga avance, plus ça devient déplorable.
Les personnages sont d'une nullité sans pareille, ils sont insupportables.
Les acteurs sont très mauvais, on n'y croit pas une seule seconde.
Les dialogues sont d'une pauvreté navrante.
La photographie a une lumière on ne peut plus basique et les couleurs très moches.
Le montage est très linéaire et soporifique.
Les décors sont toujours aussi grotesques, les costumes stupides, le maquillage mauvais, les effets spéciaux ratés et la musique ne sont guère mieux.
"Phantasm 3 : le seigneur de la Mort" est un film vraiment raté mais qui arrive à faire rire involontairement.

Il semble que le réalisateur a complètement négligé l'aspect oppressant du volet 1 pour favoriser un côté plus humoristique dans ce troisième film. Le problème est que cette transition fait perdre toute la crédibilité du scénario. Seul le personnage du croque-mort est convaincant.

on est encore loin de l'excellent Phantasm I

Après un épisode 2 plutôt réussi et prenant voilà que Don Coscarelli tourne un 3ème Phantasm dont on aurait aisément pu s'en passer.
Certes tout n'est pas à jeter et c'est même assez rythmé pourtant cette saga à du mal à se renouveler spoiler: on apprend tout de même qu'il existe des milliers de Tall Man, le méchant de cette saga horrifique,
on retrouve l'acteur du 1er film ayant joué le jeune Mike et bien sur Reggie ; ce dernier qui s'alliera à un ado et une jeune black (qui réapparaîtra brièvement dans le dernier volet).
Quelques passages sont bons comme ceux ou Reggie arrive dans la ville abandonnée cependant on a toujours cette impression que Coscarelli passe à côté des possibilités de son univers.
Dommage c'est bancal mais pas ennuyeux.

Phantasm III est une œuvre larvée, une œuvre visionnaire dans sa conception de l’horreur mais qui s’étouffe dans sa propre bêtise intitulée Reggie. Élément comique navrant toujours obsédé du calbar et accro aux armes – on a l’impression de retrouver le Burt Gummer de Tremors – Reggie plombe systématiquement la tension qu’une belle réalisation et que d’excellents effets visuels portaient pourtant ; rien n’y fait, toujours le mot pour rire… plutôt pour alourdir l’ensemble de sa balourdise malvenue. Et ce n’est même pas drôle ! Nous perdons l’esprit fantasmatique du premier film malgré la consécration du Tall Man qui trouve ici ses plus fortes scènes. Tout le problème réside dans le ton adopté ; il fallait vraiment que Don Coscarelli n’eût pas confiance dans son potentiel horrifique pour ainsi amorcer un tel virage pseudo-parodique minable. Un gâchis monumental pour un troisième volet efficace et parfois saisissant.

On remet le couvert avec ce troisième opus qui nous en dit plus sur les mystère de la saga. Je trouve que cette suite du coup gâche nôtre réflexion sur le premier. Pas une grande réussite, cela part dans un grand n'importe quoi mais on retrouve Micheal Balwin, le petit Mc Gyver du 1 qui à bien grandit. Et toujours Ricci et son effet calvitie qui semble stable. 2 étoiles gentils. ----Février 2018----

Moins drôle que l’épisode 2, toujours aussi bizarre mais aussi plus bordélique que les deux films précédents, Phantasm 3 reste un bon film d’horreur, assez gore avec des effets spéciaux à l’ancienne qui donne au film une patine très vidéo club (au sens noble du terme). Du fait de son aspect généreux les incohérences paraissent aussi plus grosses, mais son côté volontaire m’a rendu indulgent à ce niveau. A réserver aux amateurs de bizarreries, d’effets mécaniques soignées et de gore décomplexé.

Dans la lignée "déglingo" du deuxième opus, quoiqu'un poil meilleur, pour le moment je dirais que c'est celui que je préfère, enfin à la mesure de la qualité de la saga car même si le divertissement est bel et bien fourni le contenu est toujours autant foutraque. En fait c'est le rythme tonitruant qui fait ici la différence, au delà des invraisemblances absolues du scénario, les persos restent d'un creux abyssal mais ils font le "show", et certains passages ne manquent pas d'humour, genre la scène de fornication entre Reggie et shanta Grace Jones, au moins le ridicule est assumé et mine de rien j'aime ça. Et puis il y a un côté vicieux et nihiliste appréciable, très Evil Dead, en plus de choix de mise en scène pour le coup plus cohérents de temps à autre, tout en retrouvant cet aspect cauchemardesque et nébuleux du premier film, ce qui en fait une bonne synthèse d'un sens.
Sympathique.

Finalement j'ai changé d'avis parce que le 3 est aussi cool que les autres.Par contre en version française c'est un peu mal doublées.Le moment stylés du frisbee ou il coupe la tete au monsieur.Je m'attache beaucoup a ce créateur parce que j'adore sa saga Phantasm.

Ce troisième opus de la saga "Phantasm", toujours réalisé par Don Coscarelli et sorti en 1994 n'est pas terrible. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas replongé dans cette saga. Loin d'en être fan et n'ayant pas vraiment aimé les deux premiers, je me suis dit qu'avec ce troisième opus et quelques années en plus, j'en aurais peut-être une approche différente. Finalement, je n'adhère toujours pas et je trouve cette saga toujours aussi maladroite. Le début du film commence directement après les évènements du deuxième opus et le scénario déborde toujours autant d'idées mais elles sont malheureusement très mal amenées ! C'est très dommage car nous avons un univers très inventif qui mériterait que l'on s'y intéresse et d'être plus développé mais la recette ne fonctionne pas. Tout d'abord, comme les deux précédents films, le rythme est très mauvais. On s'ennuie pendant une heure vingt, le temps entre les répliques est interminable et les dialogues sont mal écrits. Malgré tout, on pourrait s'attacher à l'histoire et je comprends d'ailleurs qu'il y ai des fans mais personnellement, elle ne me convient pas du tout. Les personnages sont également mal écrits et parfois à la limite du ridicule (comme Reggie qui sombre petit à petit dans le beauf), tout comme les situations parfois grotesques. Les effets spéciaux sont quant à eux assez bons pour un film comme celui-ci mais il a aujourd'hui pas mal vieilli. En ce qui concerne les acteurs, ils sont toujours aussi mauvais et on ne croit pas une seconde à leur jeu. "Phantasm 3 : Le Seigneur de la Mort" est donc un film décevant.

Je poursuis mes investigations dans la saga Phantasm avec le troisième volet, suite directe du deuxième, et qui s’avère moins bon, mais encore plaisant. Pour ma part deux petits soucis en plus viennent affadir ma note : un manque de renouveau et une intrigue qui peine à prendre du volume.
Au casting James Le Gros disparait et l’on découvre deux nouveaux acteurs principaux avec Kevin Connors et Gloria Lynne Henry. Ces derniers apportent un peu de sang neuf avec des personnages différents par leur tempérament, même si malheureusement, ils ne sont pas exploités à fond. Les acteurs qui les campent en fond un peu beaucoup, mais rien de méchant, et c’est plutôt Bannister qui ici force le trait. Son personnage se disperse un peu sans son acolyte, et c’est regrettable. A noter le retour par intermittence ici de Jody, et la présence, plus discrète que dans le deuxième film d’Angus Scrimm.
Le scénario est faiblard. Le film reprend le même style de trame que pour le précédent épisode, on retrouve les mêmes séquences, et il faut avouer aussi qu’il y a quelques délires un peu gros (introduits surement pour gommer en partie l’impression de redite). Si l’intrigue évolue donc peu, et laisse une certaine impression de lassitude, pour autant il faut reconnaitre que la durée courte du métrage, les nombreuses scènes d’action, les effets horrifiques viennent donner à l’ensemble un punch salutaire. En somme, si l’on commence à avoir épuisé le fond de la mythologie créée depuis le premier film, la recette fonctionne encore pour un petit divertissement sans prétention.
Visuellement on reste dans la dynamique du 2. Coscarelli offre toujours une mise en scène travaillée, parfois même un peu alambiquée mais toujours lisible, en dépit d’un montage qui a subi quelques aléas (scènes coupées brutalement par exemple). C’est surtout sensible dans le début. Pour le reste les décors sont bons (et il y a un petit côté nostalgie avec des lieux qui renvoient au premier film), la photographie travaillée, notamment niveau éclairage (le bleu), et on conserve le style graphique du deuxième film. Il y a des effets sanglants sympas, quelques séquences chocs tout à fait appréciables. Enfin le thème musical est de retour, tant mieux, c’est l’estampille de la saga.
En somme Phantasm 3 est une suite plaisante, mais on commence à sentir un essoufflement. Surement car le style du film évolue assez peu, là où le deuxième par exemple avait initié le road-movie face à un premier métrage sédentaire. Malgré cela, le dynamisme et la générosité sont toujours là, et Phantasm 3 nous permet donc de passer 1 heure 25 de façon très convenable. 3.

Le troisième opus d une série culte . C est plutôt pas mal même si tout reste ancré dans une époque. Beaucoup de respect pour ce réalisateur qui tient bon dans ses partis prix de vouloir travailler avec les mêmes comédiens pour reprendre les rôles depuis le tout premier film . C est plutôt bien fait dans un genre avec la continuation d une histoire qui évolue bien en donnant des explications sur les origines du mal . Plutôt drôle qu' inquiétant mais encore une fois on parle d une série qui a débuté dans les années soixante dix !!!! .

Don Coscarelli est un réalisateur auquel je porte depuis quelques temps mon attention. Certes, les principaux défauts de ses films étaient récurrents, il commettait des erreurs, cependant je ne pouvais que remarquer ses idées inventives, son originalité, ses tentatives très créatives pour tenter de créer un univers, une ambiance et une atmosphère hors-norme. Dés le premier Phantasm il avait prouvé et démontré son talent. Sa mise en scène était à elle seule créatrice d'une essence, alliant très bien les ralentis et les montées du son des pas ainsi que la fumée pour créer l'étrangeté en une scène qui aurait pu être tout à fait banale. Sans parler d'une scène digne d'un tableau où le garçon (Mike) fait un cauchemar et se retrouve ainsi dans son lit dehors pendant la nuit à l'intérieur d'un cimetière tandis que le croquemort se trouve au-dessus de lui et que ses sbires l'attrapent. On sent le génie! Seulement, comme je l'ai dis, c'est un réalisateur qui répète les mêmes erreurs. Le problème est surtout dans le rythme, les images n'arrivant pas à se relier de manière efficace, problème qui par ailleurs se ressent particulièrement lors des scènes où il y a un peu d'action. Dar l'invincible l'a par ailleurs confirmé. Puis s'ensuit Phantasm II. Je n'ai que moyennement aimé cet opus, mais je me permets de remettre en cause la valeur de mon propre avis. En effet, le film se voulait volontairement comique lors de certaines scènes et sérieux dans d'autres, ce qui fait que je n'ai pas profiter du potentiel humoristique de celui-là, me sentant (sans aucune raison d'ailleurs) trop gêné pour rire. Les fans l'adorent et c'est même pour pas mal d'entre eux leur préféré de la saga, et je dois dire que certaines scènes valent quand même bien le coup, et que le croquemort avait assez de charisme. Mais je n'ai pas retenu la réalisation de Don Coscarelli.

Pourquoi je vous parle de tout ça? Et bah c'est très simple. Le film me permet de confirmer que Don Coscarelli est un réalisateur très intéressant, car nous seulement il me confirme qu'il a un talent et a d'excellentes idées, mais en plus qu'il peut s'améliorer, car je n'ai pas ressenti le même problème au niveau du rythme, c'était très bien géré! Alors, ça n'empêche pas que ce film ait des défauts. On voit que le mec ne voulait pas du tout faire un film prise de tête, et de par cela l'interprétation n'est pas toujours excellente, certaines scènes quand même bien débiles, et la réalisation par moment grossière (en soit il ne commet pas d'erreurs car ils sont tout à fais appropriés, mais ce ne sont pas de "beaux plans", on voit que ça n'a pas été très travaillé quoi). Cependant, le film a les qualités et les défauts de l'éclate. Et comprenez bien, c'était aussi le cas du deuxième, cependant je trouve que ces mauvais points m'ont paru plus présents, et que le film souffrait de pas mal de longueurs (contrairement à celui-là). Bon, alors en bons points ne citons que le fait que le réalisateur envoie tout ce qu'il peux pour certaines scènes! Franchement on assiste à de très bonnes choses, et honnêtement il réussit toujours aussi bien à exploiter son univers, et on kiffe autant qu'il kiffe! L'acteur Angus Scrimm nous offre encore une fois une très bonne interprétation. La mise en scène est parfois extraordinaire, le réalisateur Don Coscarelli sait relier plusieurs éléments pour faire ce qu'il veut, et même si le film joue pas mal sur la détente ou le second degré, il y a quelques scènes où on peut assister à des idées originales et inventives pour créer l'atmosphère dont il a envie! Nous avons parlé de l'acteur Angus Scrimm, parlons maintenant de son personnages! Il est très bien écrit, et très bien mise en relief! Les effets de lumières, et la réalisation le mettent bien en valeurs, et encore une fois ça crée une espèce d'essence qui lui donne un côté "supérieur" indéniable! Penchons-nous maintenant sur un autre point que j'ai beaucoup aimé: la relation entre Mike et Jody. Franchement, c'est très bien fichu, bon, ça ne va pas vous faire pleurer comme des madeleines, faut tout de même pas exagérer, mais il y a du travail, non seulement dans le fond mais aussi dans la forme, preuve que Don Coscarelli est un grand! Le personnage de Reggie est assez drôle, et on s'y attache. Enfin, un final que j'appellerais un final à la "Phantasm" qui pour ma part est le meilleur qu'on ait eu jusqu'à maintenant dans la saga. C'est d'ailleurs un point où je ressens une amélioration de volet en volet, même si dans le premier c'était bon aussi. Voilà, un plutôt bon chapitre de cette saga, bien que c'est l'opus de 1979 qui reste le meilleur. Don Coscarelli est définitivement un livreur de perles hors du commun et intéressantes qui mérite toute notre attention. Un grand, qui certes ne fait pas des films parfaits et commet des erreurs, mais un grand quand même! Phantasm 3, bien que "n'étant" qu'un plutôt bon film, en est pour ma part la preuve, car il a su s'améliorer sur certains points et confirme sa capacité à créer ce qu'il a toujours su faire.

Don Coscarelli continue de nos conter les aventures de Mike et Reggie contre le Tall man et ses sphères tueuses.
Une des grandes sagas horrifico-fantastique des années 80.