Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
SpiderBaby
43 abonnés
619 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 28 décembre 2012
Excellente réactualisation du cinéma de Romero. Land of the dead, bien qu'assez réussi, était avant tout un film de zombies efficace, où la seule originalité résidait dans le fait que les zombies y devenaient peu à peu plus humains que les humains. Dans Diary,le pouls de notre société, et des jeunes générations, est brillamment saisi : rarement le net, les messageries instantanées, les sites du style 'youtube' et 'koreus', seuls points de connection entre bcp de jeunes et le monde extérieur, n'ont été aussi bien intégrés dans un film. La surabondance d'images, d'infos, de caméras, change la façon de concevoir et de percevoir, le cinéma, et Romero l'a compris mieux que quiconque. Il lance même des pistes vers des réfléxions assez vertigineuses... tout sauvegarder, garder, archiver, numériser, filmer, n'est-ce pas là, la dernière tentative en date de l'homme pour lutter contre sa propre mortalité?
Pas mauvais mais pas génial non plus,le problème avec Romero c'est qu'on a l'impression de toujours regarder la meme histoire mais d'un point de vu différent!Cette fois ci c'est caméra a l'épaule... Néanmoins je trouve que c'est mieux filmé que "REC". Il y a quelque bonne scène mais pour moi la référence reste "l'armée des mort"qui n'est pas de Romero!!!
Je me suis ennuyé ! Le film n'est aps effrayant, la réflexion basique n'apporte rien de nouveau (faut il sauver l'espèce humaine vu ce qu'elle fait ? la surmédiatisation ne nous conduit elle pas à l'isolement ?) Les situations sont courue d'avances ... alors, tout ça pour ça ?
Bien plus qu'une excellente et angoissante ballade parmi les zombies de Thriller's Jackson Vidéo, ce film est une autocritique sur l'humain, l'humanité et sa sauvagerie à l'égard de son prochain en détresse. Faut-il sauver notre espèce (inhumaine)? sont ici les question et réflexion philosophiques à méditer!
Diary of the Dead, sans aucun doute l’un des pires films de Romero. On peut sérieusement se demander si les critiques ont vu le film avant de rédiger leurs papiers... Le film est fait sur des « grosses ficelles » avec une critique pas très fines sur les médiats professionnels et amateurs. C’est ennuyeux au possible, les codes du film d’horreur sont bien là mais tellement poussiéreux – Nous sommes bien loin de REC (c’est triste à dire) ou de Land of the Dead. Voilà un film qui ne sera pas une référence tellement il est mauvais. Amateurs de films de genre passaient votre chemin et économisez vous une place de ciné. A oui... j'ai également rarement vu une brochette d'acteurs si mauvais (Hormis une note spéciale pour l'Amiche sourd / muet qui m'a fait beaucoup rire...)
J'ai l'impression que l'idée du camescope pour filmer les scènes a été volée du film [rec]. Le scénario devient ennuyeux rapidement et ces morts qui se relèvent est une orgie de violence morbide qui n'a pas beaucoup de sens.
Sauve qui peut : les morts reviennent à la vie et n’ont aucune autre idée en tête que de savoir si la chair de leur prochain est aussi tendre qu’un bon steak. Encore ? Euh, c’est pas faux, tant les succès de “28 jours plus tard” ou “L’Armée des morts” ont prouvé que le zombie pouvait avoir une deuxième vie cinématographique. Un revival auquel se devait forcément de participer George A. Romero, grand instigateur du genre avec “La Nuit des morts-vivants” (1968), dont ces “Choniques des morts-vivants” seraient un peu le remake, version XXIe siècle, époque où tout personne possédant un appareil capable d’enregistrer des images peut se revendiquer cinéaste. C’est donc à via l’œilleton de la caméra d’un groupe d’étudiants que l’apocalypse nous apparaît, de la même façon que dans “[Rec]” ou “Cloverfield”, sortis très récemment. Trop récemment, même, puisqu’ils anihilent l’effet de surprise d’un procédé dont Romero parvient à contourner les limites en multipliant les appareils de prises de vues, et en justifiant dès le début les coupes de montage ou l’intrusion de la musique. De ce fait, son film, boosté par des séquences gores saisissantes, ne faiblit jamais totalement, même si l’on peut regretter une forme un peu trop classique. Heureusement, le metteur en scène parvient à rattraper le coup grâce à la réfléxion intelligente qu’il développe quant à la prolifération des vidéos, l’instinct primaire de chacun, ou notre fascination pour l’horreur, celle qui nous fait nous arrêter devant un accident de voiture. Pessimiste en diable, Romero nous prouve donc, sans révolutionner le genre qui l’a fait roi, qu’il ne faut pas encore le considérer comme un mort-vivant du cinéma d’horreur.
j'ai vu la bande annonce du film par hasard sur allociné et je me suis dit que ce film valait le coup d'etre vu... dans la salle seules les 20 premieres minutes etaient a peu pres dignes du film d'horreur. mais apres c'est la degringolade. ça en devient ridicule. entre les morts faits a l'ordi, les dialogues dignes des feux de l'amour, le jeu des acteurs et la fin totalement bancale....je ne sais pas ce qui est pire.... enfin c'est juste un film qui etait bon a diffuser dans un drive-in.... (la seule etoile est pour le montage qui est par contre plutot bon)
J'ai trouvé cela parfaitement maitrisé. Et puis le "camescope'style" n'a jamais été aussi bien utilisé, enfin selon moi ;-) Bref, pour résumé: drôle, original, effrayant par moment et bien réalisé. J'ai passé une bonne séance, même si moins intense que celle de Land of the dead.
Romero devrait penser à la retraite... ou bien aller voir "Rec"! Je n'ai jamais vu autant de gens quitter une salle de cinéma en plein film; je suis resté parce qu'il pleuvait.
C'est toujours la même chose c'est vrai, les morts-vivants s'en prennent aux bien portants mais on s'amuse à savoir qui survivra.Les gentils n'y vont pas de main morte avec les zombies ,les scènes sont gore.Le film vous fera plus rire que peur.Divertissant dans l'ensemble.
Un film d'horreur original. Loin de donner le frisson d'un "REC", ce nouvel opus de Romero nous fait réfléchir sur une question de société. Le scénario est bien ficelé et le jeu d'acteur est primordiale pour ce nouveau genre de film frisson.
Une œuvre majeure de Romero !!! Une fois de plus, il nous prouve qu’il peut encore critiquer la société, le comportement humain ou les médias, et ceci, au travers d’un film d’horreur qui, certes, n’a rien d’innovant, mais qui remplit parfaitement sa part du contrat ! De plus, avec 2 millions de dollars de budget, Romero fait de Diary Of The Dead un film indépendant. C’est certain ça ne peut pas plaire à tout le monde, on aime ou on n’aime pas. Des zombies, du gore ( Léger mais bien là ! ) et une grosse claque dans la gueule des médias, que demander de plus ? En ce qui me concerne, rien ! Avec Diary Of The Dead, Romero signe là un retour aux sources !
J'ai vraiment du mal à comprendre les avis presque unanimes et dithyrambiques de la presse tellement le résultat est sans l'ombre d'un doute le travail le plus faible que Romero nous a livré. Ce film a quand même pour grand mérite de nous faire réévaluer "land of the dead" à la hausse. Le film se traine un message lourd et pas très percutant (le pouvoir des images, la monté en puissance des médias, les plates-formes internet telle que YouTube qui permettent à n'importe qui de montrer n'importe quoi, tout ça c'est le mal ect...) on a connu Romero plus judicieux dans ses sous-texte (toute personne ayant travaillé dans un centre commercial ne peut que reconnaitre la puissance d'un œuvre comme "Zombie"). Les acteurs ne sont pas convaincant, le principe de la caméra subjective est ici complètement caduc puisque l'héroine a survécu à la tragédie puis a monté les images, mis du son et de la musique, travaillé son découpage, bref elle en a fait un film et on pas plus cette impression de pris sur le vif. Le film est aussi assez mou, beaucoup de passage à vide, des personnages pas intéressants car trop stéréotypés. Mais bon papy Romero semble encore être assez énervé et nous balance son message (aussi discutable soit-il) avec une vrai rage et hargne, le plan final est d'ailleurs emblématique de cet état d'esprit.
5ème volet de la saga zombiesque du mythique George A. Romero, "Diary of the Dead" apparaît incontestablement comme l'épisode le plus maladroit de la série. Sorte de docu-fiction doublé d'une critique toujours aussi virulente envers la société des hommes (c'est la libre circulation de l'information et le pouvoir des médias qui est ici visée), le film de papy Romero (70 ans au compteur pour ce film) pêche surtout au niveau de son casting. Même si l'amateurisme des acteurs semble de mise sur ce genre de projet, il n'empêche que les personnages sont terriblements creux et bien moins charismatiques que les précédents héros de Romero. L'autre problême vient du fait que l'histoire s'éparpille trop. Dans ses 3 premiers volets de la saga des morts-vivants, Romero installait son intrigue dans des lieux clos alors qu'ici, on passe successivement d'un hôpital à un manoir en passant par une ferme et un hangar. On a pas le temps de s'attacher aux personnages ni au lieux, le réalisateur semblant surtout être interessé par sa réalisation et son message sous-jacent. De ce côté, le réalisateur excelle dans l'exercice de style et se permet même un hommage jubilatoire à la série de jeux vidéos "Resident Evil" mais aussi aux anciens films de la Hammer dotés d'un style gothique que Romero avait mis aux oubliettes en 1968 avec sa nuit des morts-vivants. De plus, la critique envers la diffusion des images et les réseaux de communication est très approfondie et s'avère aussi redoutable que ce que le cinéaste nous servait auparavant. "Diary of the Dead" est un film très personnel, trop peut être car Romero a oublié ce qui a fait la force de ses oeuvres au profit d'un choix de réaliser un espèce d'hommage à ses films et aux films qui lui plaisent. Une curiosité dans la filmographie d'un des grands maîtres du cinéma de genre, investigateur du film d'horreur posant un regard très critique sur notre monde.