Habituellement, séquelle rime avec poubelle. Pas ici.
J'ai juste une question à poser ... : C'est quoi cette franchise de taré ?! Merde, si c'est de cette qualité, qu'on m'apporte très rapidement "28 mois plus tard" !
Très différent de son grand frère de par l'approche qui en est faite, 28 semaines plus tard s'impose lui aussi comme une référence du cinéma de genre. Encore une fois, tout y est bien foutu. Ca a beau ne plus être Boyle derrière la caméra (présent en tant que producteur), Fresnadillo s'en sort à merveille avec le successeur d'un très grand film. Et ce n'était pas donné d'avance, car une suite à 28 jours plus tard paraissait tout de même très osée !
Les ennemis sont ici encore plus coriaces que dans le premier, du fait qu'il y en ait deux fois plus. Et oui ... dans le premier on avait le droit aux contaminés et aux bidasses, ici on a le droit aux contaminés et à toute l'armée américaine venue (une fois de plus) contrôler la situation, qui va rapidement dégénérer.
Les survivants sont rappatriés dans un Londres tentant de se reconstruire, parqués dans un secteur de sécurité bien délimité, avec supermarché, pubs, eau courante, électricité ... bref, la vie tentant de reprendre son cours !
Alors qu'une rescapée miraculée est placée en chambre aseptisée, son mari qui l'avait abandonnée au début du film pour s'enfuir (car attaqué par une horde de contaminés) vient la rejoindre en défiant la surveillance pour se faire pardonner. Il réussit contre toute attente à embrasser madame, qui était immunisée génétiquement contre le fameux virus, qu'elle portait en elle, et qu'elle a transmis à monsieur. C'est ici la première fois qu'une scène dégueulasse m'a foutu les larmes aux yeux (vraiment foutu en bad, car foutrement mélancolique ! - je ne vous dis pas ce qui s'y passe.)
Monsieur, contaminé, va réussir à s'échapper, à bouffer quelques glandus, et voilà que le virus se propage une nouvelle fois. Entre les contaminés, le code rouge (militaires ayant ordre de dégommer tous les civils, pas de quartier !) et le napalm, les survivants vont bien se marrer ici !
A voir. Une sacrée tuerie.