Dixième volet de la saga Bond, L'espion qui m'aimait permet à Roger Moore d'endosser pour la troisième fois le costume de Bond. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il commence à s'y faire à ce costume. Dans ce film, sa prestation est des plus convaincantes. Côté scénario, un sous marin nucléaire britannique et un autre soviétique ont mystérieusement disparus. Pour mener l'enquête, le KGB et le MI6 unissent leurs forces et mettent leur deux meilleurs agents sur le coup : James Bond et Anya Amasova. Cette dernière sera le digne pendant de Moore pendant le film grâce notamment à un personnage plus fouillé que d'habitude et à un physique plutôt flatteur. Face à eux, ils retrouveront Stromberg, un méchant mégalomane qui rêve d'un monde nouveau. Ce dernier est cependant complètement effacé par son homme de main : "Requin", un des méchants si ce n'est le méchant le plus charismatique de la saga ! Humour, action et effets spéciaux de toute beauté pour l'époque. Bref, ce James Bond là est vraiment un bon cru et Roger Moore continue donc sa belle progression après des débuts plus que poussifs.
Double surprise en introduction : non seulement cet épisode 10 démarre sur spoiler: un agent russe en plaisante compagnie, mais en plus n'est pas vraiment celui qu'on croit , en l'occurrence la charmante Barbara Bach, dont le phrasé évoque étonnamment une certaine... Marilyn Monroe. C'est ce qui sera d'ailleurs le moteur principal comme le principal intérêt du film : voir Bond quasiment d'égal à égal avec une femme, au point de même être légèrement dépassé en intelligence par moments. Dommage qu'après y avoir résisté un temps, on évite pas totalement un certain machisme, notamment lors d'un dénouement où ce cher James sauvera celle-ci de la mort, bien que Roger Moore se montre un peu moins phallocrate qu'à l'accoutumée. Le reste est nettement plus routinier, marquant la première apparition de Richard Kiel en homme de main particulièrement imposant, un méchant interprété par Curd Jürgens correct sans être mémorable spoiler: (sorte de sous-Blofeld, celui-ci n'ayant pu être utilisé pour des questions de droit) , une partie non-négligeable consacré au monde sous-marin (presque une constante), une sublime Caroline Munro qui éclipserait presque la future femme de Ringo Starr et un final franchement longuet à base de spoiler: fusillades et explosions ... Bref, si nos espoirs initiaux doivent être quelque peu revus à la baisse, on peut avoir une certaine affection pour cet « Espion qui m'aimait » légèrement singulier, pouvant toujours compter sur quelques belles scènes d'action et un humour relativement bien exploité.
Roger Moore n'était pas un très bon James Bond. Pourtant, on ne l'aurait certainement jamais su s'il n'avait joué que dans L'espion qui m'aimait. Il est très largement le meilleur des sept James Bond de Moore. Et il est fort probable que Requin y soit pour quelque chose.
Roger Moore était à son apogée à l’époque quand il démontrait toutes les qualités d’un James Bond. Son duo avec l’agent russe montrait la réalité de défendre le même but : sauver le monde. Action, humour, tendresse, gadgets. Un très bon James Bond.
Un bon James Bond avec de très bons méchants : Requin à la solde d'un professeur fou voulant detruire le monde pour le remodeler. Malheuresement le début du film met du temps à décoller en alignant des scènes trés attendues en Egypte et encore plus malheuresement, la James Bond, plus importante que dans les autres films comme le titre l'indique, joue mal et vraiment platement. Mais bon, un James Bond c'est toujours divertissant.
Quelle bonne surprise: voilà un James Bond très distrayant! Le scénario est bien trouvé, dans un climat d'espionnage de Guerre Froide (sans jouer l'anticommunisme primaire) réussie. L'ambiance est très plaisante grâce à l'humour omniprésent, aux très nombreuses scènes d'action assez vieillies mais tout de même honorables, et à la présence d'un "méchant", certainement le plus mémorable ennemi de Bond: Requin! Les apparitions de ce personnage, aussi fantaisiste puisse-t-il paraître par moments, sont très réussies. En clair, c'est un divertissement un rien désuet et vieillot, mais extrêmement plaisant. Autre point fort: la surabondance de décors égyptiens impressionnants, malgré des fantaisies absurdes (la base secrète des anglais se trouve dans le Saint des Saints du temple d'Abou Simbel (par lequel on accède en prenant un souterrain, bien sûr...il ne faut pas être un égyptologue trop maniaque...). On regrettera, petit bémol, une musique souvent médiocre lors des scènes d'actions (elle prend alors une tonalité de boîte de nuit...) et des séquences où le méchant apparaît (je n'ai jamais été fan de musique classique...). En résumé, c'est un James Bond qui a pris un coup de vieux, mais qui restera toujours un film culte.
Un des meilleurs épisode de la saga, peut être même le meilleur avec Roger Moore : paysages de rêve (Sardaigne, Egypte), action (en particulier celle du super-tanker) et humour. S'il n'est pas exempt de défauts - je n'aime pas le personnage de "Requin" car les scènes dans lesquelles il est sont débiles (moins que dans Moonraker cependant !!) - l'ensemble est distrayant et enlevé. Barbara Bach est une des plus belles James Bond girl de la saga et "vole" à Roger Moore leurs scènes en commun.
Même si ce n'est pas le meilleur james Bond ce film reste quant même un bon divertissement agréable a regarder grâce a l'histoire, aux décors. On voit tout de suite que c'est vieux James Bond.
L’espion qui m’aimait est certainement l’un des films de la saga James Bond le plus mauvais. Derrière la caméra on retrouve Lewis Gilbert et à l’affiche du film des acteurs comme Roger Moore, Curd Jürgens, Barbara Bach… Je précise tout de même que Roger Moore est parfait dans le rôle de James Bond, mais le problème du film est son scénario qui a mon goût manque un peu d’audace. C’est un film divertissant mais sans plus, 10 / 20.
Juste après "die another day", c'est je pense le second meilleur de la saga. Celui où Roger Moore tient sa place avec un brio inégalé. C'était vraiment, vraiment le rôle parfait pour lui ... Evidemment, avant l'arrivée de Brosnan ....
un des pires James Bond avec Rien Que pour vos yeux. l'intrigue est chinate, prévisible. Les scènes d'action ont été vues et revues mille fois dans la série et Roger Moore vieillit, vieillit. Bref, James Bond comme on aime pas. Malgré Requin...
Mon deuxième james bon préféré, et celui que je considère comme le plus réussi de la série. On voyage, on a un méchant mégalomane par excellance, une bonne intrigue, de bonnes idées (le pétrolier), un final entousiasmant et qui tient en haleine jusqu'au bout. Et l'inévitable histoire d'amour, qu'on sent venir dès la présentation de triple X (voici un nom amusant, n'est ce pas ?). Magnifique, avec un Requin plus réjouissant que jamais.