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cris11
53 abonnés
970 critiques
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4,5
Publiée le 6 avril 2013
L'un des James Bond favori. Toujours la très grande classe de Roger Moore, de l'humour, un petit peu d'action, des gadgets tous plus délirant les uns que les autres, des décors magnifique, un bras droit du méchant culte en la personne de Requin, une bonne petite histoire et aussi sans aucun doute l'une des plus belles James Bond girl de toute la saga incarné par Barbara Bach. En. Somme, un James Bond dans toute sa grandeur! Seul petit bémol, le grand méchant manque un peu d'envergure.
Des sous-marins nucléaires britanniques et russes disparaissent mystérieusement. James Bond (Roger Moore) est chargé de cette affaire, en collaboration avec son homologue russe, Anya. Ce film ne manque pas d’actions et le début de “l’enquête” est plutôt plaisant, c’est notamment l’occasion d’un petit voyage en Egypte dans les ruines des tombeaux des Pharaons, de beaux décors. On fait aussi la connaissance d’un méchant vraiment redoutable : Requin, un géant avec des dents en fer. La James Bond Girl a beaucoup de caractère, cela crée des situations cocasses avec le héros. Le problème c’est qu’au fil du film, l’ennui gagne un peu et on a plus particulièrement un sentiment de répétition. L’histoire fait en effet beaucoup penser à “On ne vit que deux fois”, précédent James Bond avec Sean Connery sauf qu’il s’agissait de vaisseaux spatiaux, mais le principe était le même (spoiler: des vaisseaux russes et américains disparaissaient, le combat final se déroulait dans la base des “méchants” avec une séquence interminable - comme dans ce film-ci ).
Bonderie numéro 10. dixième opus (déjà !) est l’un des meilleurs James Bond jamais tourné. Probablement parce que c’est aussi un des plus drôles. On a même droit à une parodie de Lawrence d’Arabie. Et le reste du casting n’est pas en reste lui non plus. A commencer par le grand Curd Jürgens qui, dans la peau de Karl Stromberg, s’impose comme un génie du mal particulièrement approfondi, avec des idéaux honorables malgré les méthodes employées et un désir de postérité qui le rendent profondément humain. On retiendra également que c’est ce film qui révéla la plantureuse Barbara Bach, pour la petite histoire seconde femme de Ringo Star, qui (mal)heureusement ne fera jamais vraiment carrière, puis l'apparition de Jaws. C’est d’ailleurs la première fois que James Bond se retrouve bon gré mal gré devoir faire équipe avec un autre agent pour espérer mener à bien sa mission, qui plus est un agent soviétique. Car, malgré son humour, cet épisode est relativement sérieux. Voir le KGB et le MI6 travailler de concert ce n’est pas rien. Et ce prélude à une détente possible n’en est pas moins jalonné de petites piques d’un camp à l’autre. Par exemple cette scène où le major russe connaît mieux que 007 les commandes d’une voiture amphibie en lâchant simplement : « Ca fait déjà deux ans qu’on vous a volé les plans de cette voiture. » Ou bien cette scène cocasse qui voit chacun au courant de la boisson favorite de l’autre. Côté récit, ce n’est pas non plus de la petite bière. Un système de détection de sous-marins sur le marché et deux sous-marins nucléaires justement ayant pour mission de raser New York et Moscou. Le tout illustré par des décors relativement bluffants (les scènes sous-marines sont superbes) comme l’aménagement du pétrolier ou encore cette scène qui voit la proue de ce dernier s’ouvrir pour avaler un sous-marin. Et l’action n’est pas en reste, en témoigne la bataille finale. Bref, un opus très plaisant qui marie intelligemment comédie et blockbuster.
L'espion qui m'aimait, cuvée 1977; incontestablement l'une des meilleures prestations de la période Roger Moore, si ce n'est la meilleure. Car si les films des années 60 n'étaient pas réputés pour leur lot d'action pure, ce 10ème opus de la saga James Bond compense largement sur tous les fronts. On retrouve une fois encore cette relation britanico-soviétique en fin de la période guerre froide. The spy who loved me, où l'espion s'amourache d'une espionne. Loin d’être originale cette union aussi naturelle qu'évidente, et qui crève pourtant l'écran d'élégance en joutes verbales, agrémentée d'une cocasse confrontation d'égo. Leur ennemi commun est un mégalomane nihiliste, retranché dans une structure semi sous-marine armée de missiles. D’ailleurs, que serait un Bond sans missiles menaçant le monde, je vous le demande !! Les gadgets évoluent avec la qualité des réalisations et les moyens exponentiels à disposition. La voiture amphibie n’en est qu’un exemple ô combien spectaculaire. Une aventure mouvementée, ponctuée de paysages changeants et monochromes, entre désert et océan. Autre élément marquant qu’est la rencontre peu amicale avec Requin : tueur à gage et géant aux dents et à la mâchoire d’acier, capable de désosser une camionnette à main nue, ou rompre une chaine métallique à la force de sa mâchoire. Un charmant personnage que l’on retrouvera deux ans plus tard dans Moonraker, au grand plaisir de l’agent double 0. Pré-générique travaillé aux petits oignons, mise en scène soignée, personnages campés avec justesse, de l’action, du charme, et des femmes...voila tout ce que l’on peut attendre d’un bond saisissant et divertissant. Objectif atteint, une fois encore. 4/5
Pour le troisième James Bond interprété par le suave Roger Moore, et le deuxième réalisé par Lewis Gilbert (qui avait déjà réalisé On ne vit que deux fois), l’espion anglais devait éviter une crise mondiale sur fond de sous-marins.
L’Espion qui m’aimait, qui n’est pas une adaptation du livre du même nom, se devait d’être un peu plus novateur que les deux premiers James Bond de Roger Moore. Malheureusement, le film ne réinvente encore rien, se contentant d’appliquer avec méthode ce qui marche dans les films de l’espion anglais sans pour autant arriver à un niveau d’On ne vit que deux fois, qui lui non plus ne réinventait absolument rien. La formule commence à s’éculer et ce n’est pas la fadasse Barbara Bach qui peut y remédier, ni même ce méchant plutôt médiocre et jamais menaçant. Heureusement, certaines scènes sont très réussies, celles avec Jaws, personnage mythique s’il en est et l’apparition de Q, toujours joué par le génial Desmond Llewellyn, la chanson-titre est vraiment efficace et les scènes d’action sont musclées.
Entre un score très médiocre, une réalisation pas forcément très efficace et des acteurs vraiment moyens, L’Espion qui m’aimait ne peut être considéré comme un bon cru. Mais il reste néanmoins un film sympathique et divertissant.
Un James Bond qui réunit les éléments caractéristiques de la période Moore (un humour omniprésent, plus de romantisme…) et ceux de la période Connery (le retour de la Vodka-Martini, des décors hallucinants comme le pétrolier qui avale des sous-marins ou le repaire de Stromberg…). De plus, Bond retrouve enfin son smoking et une voiture concoctée par Q (la fameuse Lotus amphibie qu’on a tous rêvé d’avoir). Mais cette 10e mission bénéficie aussi d’un atout majeur en comptant dans ses rangs un des plus grands méchants de la saga, le tueur à la mâchoire d’acier, Requin (incroyable Richard Kiel), à la fois inquiétant et drôle. Son rôle est tellement marquant qu’il éclipse le méchant principal du film, Stromberg (qui vaut plus par son repaire que par son charisme). Enfin, le qualificatif de "bombes" est encore trop faible pour décrire les James Bond girls avec Barbara Bach en superbe espionne russe (et accessoirement une des meilleures James Bond Girls de la saga) et Caroline Munro en méchante torride (au rôle trop court cependant). Reste que le film aurait pu bénéficier d’une mise en scène plus rythmée (on ressent quelques lenteurs par-ci par-là).
Loin d'être le pire épisode de cette période (fin 70, début 80) qui était la pire pour la saga. Pas encore parodique comme le seront les suivants, il y a assez d'action et le scénario tient plus ou moins la route sauf dans les dernières minutes ou on y croit pas. Roger Moore aurait du s'arrêté là et les personnages secondaires sont des figurants. Mais dans l'ensemble le film n'est pas désagréable.
Encore un autre film culte de James Bond, l’un des meilleurs de la série. Tous les ingrédients sont réunis : musique, sous-marins disparus, cascades, scènes d'action efficace et gadgets. Avec un duo qui marche à merveille : Roger Moore est excellent dans le rôle de James Bond et la charmante Barbara Bach qui joue très bien le rôle de l’agent russe Anya Amasova. Les méchants sont très bons : Curd Jürgens et Richard Kiel, le célèbre Requin, l'un des plus redoutables ennemis de Bond.
Dixième épisode de la saga James Bond, L'Espion qui m'aimait débute largement mieux que ses congénères et nous propose enfin une histoire qui tient la route. Bons méchants, générique de qualité et collaboration de 007 avec une agent soviétique apportent ainsi quelques plus au film. Malheureusement, une fois la mission bien lancée et approchant la fin, la production tombe une nouvelle fois dans le grand n'importe quoi et nous montre un agent immortel, évitant toutes les balles, face à des ennemis plus malchanceux que stupides.
"L'espion qui m'aimait" est le dixième opus des aventures de James Bond avec encore Roger Moore dans le rôle principal et qui est toujours aussi convainquant. Un film plutôt sympa avec une histoire intéressante et des scènes d'action qui sont dans l'ensemble bien fait.
L'espion que j'aime le moins m'a agréablement surprise, un épisode de bon augure et sous de meilleure auspice. Je lui laisse sa chance et c'est un pari gagné, il n'y a pas de meilleur ni de pire. Des hauts et des bas dans tous les films de l'agent britannique au service de la régente au fur et à mesure de ce défilé d'acteurs déroulant un tapis rouge jusqu'à l'actualité, tout simplement très bien réalisé. La rivalité-romance entre l'Union Soviétique et la Grande Bretagne est succulente à déguster. De l'humour tendresse entre tourtereaux espions des deux camps qui s'opposent perpétuellement, du sérieux face à la menace terroriste ambitieusement misanthrope, very very bad man le géant homme requin à la mâchoire d'acier. L'exquise caisse gadget sous-marin bateau est fun, bon baiser de Russie !
Enfin, ça y est: Roger Moore dans un bon James Bond! Grâce je pense dès le départ au changement de réalisateur, Lewis Gilbert, reprenant les bonnes formules d'antan. Cette histoire de bateau aspirant des sous marins (tient donc, pas un satellite avalant des fusée??)tient fortement la route car menée à travers une petites guerre entre services secrets: anglais contre russes, luttant finalement contre un Méchant de grande envergure voulant détruire le monde pour construire un monde sous marin. Mais la grande réussite du film tient également par une très bonne interprétation un James Bond-Roger Moore des grands soirs, gardant beaucoup d'humour (mais exit le shérif américain chiant!) et ayant une charisme jamais encore vraiment atteint dans ce rôle, un grand méchant Karl Stromberg joué par l'immense Curd Jürgens, une sublime (parmi les plus belles, voir la plus belle des bond girl...) Anya Amasova jouée par Barbara Bach et surtout le personnage légendaire, qui fait ici sa première apparition Jaws interprété par "l'immense" Richard Kiel. Un superbe cru donc que cet épisode qui donne cette fois un vrai coup de jeune à la série tout en reprenant les bases malheureusement oubliées depuis plusieurs films! Merci Lewis Gilbert!!
Dixième volet de la saga Bond, L'espion qui m'aimait permet à Roger Moore d'endosser pour la troisième fois le costume de Bond. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il commence à s'y faire à ce costume. Dans ce film, sa prestation est des plus convaincantes. Côté scénario, un sous marin nucléaire britannique et un autre soviétique ont mystérieusement disparus. Pour mener l'enquête, le KGB et le MI6 unissent leurs forces et mettent leur deux meilleurs agents sur le coup : James Bond et Anya Amasova. Cette dernière sera le digne pendant de Moore pendant le film grâce notamment à un personnage plus fouillé que d'habitude et à un physique plutôt flatteur. Face à eux, ils retrouveront Stromberg, un méchant mégalomane qui rêve d'un monde nouveau. Ce dernier est cependant complètement effacé par son homme de main : "Requin", un des méchants si ce n'est le méchant le plus charismatique de la saga ! Humour, action et effets spéciaux de toute beauté pour l'époque. Bref, ce James Bond là est vraiment un bon cru et Roger Moore continue donc sa belle progression après des débuts plus que poussifs.
Mention spéciale pour la Lotus Esprit amphibie. Pour le reste, "L'espion qui m'aimait", par rapport au reste de la série, ne brille ni ne déteint. Action, raffinement et fantaisie sont de rigueur pour ce qui a du mal à s'affirmer comme autre chose qu'un épisode parmi d'autres d'une série qui a fait ses preuves. S'il ne mérite pas que l'on fasse un détour rien que pour lui, n'hésitez pas à le voir si vous l'avez sous la main, surtout si vous appréciez James Bond en général. Vous ne serez sans doute pas trop déçu.
Double surprise en introduction : non seulement cet épisode 10 démarre sur spoiler: un agent russe en plaisante compagnie, mais en plus n'est pas vraiment celui qu'on croit , en l'occurrence la charmante Barbara Bach, dont le phrasé évoque étonnamment une certaine... Marilyn Monroe. C'est ce qui sera d'ailleurs le moteur principal comme le principal intérêt du film : voir Bond quasiment d'égal à égal avec une femme, au point de même être légèrement dépassé en intelligence par moments. Dommage qu'après y avoir résisté un temps, on évite pas totalement un certain machisme, notamment lors d'un dénouement où ce cher James sauvera celle-ci de la mort, bien que Roger Moore se montre un peu moins phallocrate qu'à l'accoutumée. Le reste est nettement plus routinier, marquant la première apparition de Richard Kiel en homme de main particulièrement imposant, un méchant interprété par Curd Jürgens correct sans être mémorable spoiler: (sorte de sous-Blofeld, celui-ci n'ayant pu être utilisé pour des questions de droit) , une partie non-négligeable consacré au monde sous-marin (presque une constante), une sublime Caroline Munro qui éclipserait presque la future femme de Ringo Starr et un final franchement longuet à base de spoiler: fusillades et explosions ... Bref, si nos espoirs initiaux doivent être quelque peu revus à la baisse, on peut avoir une certaine affection pour cet « Espion qui m'aimait » légèrement singulier, pouvant toujours compter sur quelques belles scènes d'action et un humour relativement bien exploité.