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    L'espion qui m'aimait
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    237 critiques spectateurs

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    rocky6
    rocky6

    30 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Après le plus faible "l'homme au pistolet d'or", l'agent 007 revient dans un bien meilleur film. Avec un scénario mieux travaillé et surtout quelques belles trouvailles. La meilleure étant sans aucun doute l'arrivée de ce tueur géant à la mâchoire en acier surnommé "requin". Les affrontements entre Bond et ce tueur sont très bien mis en scène. Bref un des meilleurs films de l'ère Moore avec "Rien que pour vos yeux" et "Octopussy".
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2023
    Pour son troisième James Bond, Roger Moore ne s'impose toujours pas comme le comédien indispensable au rôle. Néanmoins, "L'espion qui m'aimait" tient la route grâce à un rythme prenant, une intrigue qui nous fait voyager aux Bahamas, en Egypte, au Canada et en Sardaigne. La James Bond girl livre une prestation utile, non cantonnée à son physique. Enfin, le méchant de 2m20 est impressionnant, mais il n'était pas nécessaire de lui mettre des dents en acier pour montrer sa force.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    La poursuite à ski est incroyable, surtout quand on sait ce qu'il aurait pu arriver au cascadeur avec le ski et le parachute ! Excellente musique classique chez le méchant mais ENCORE des requins ?! Sans doute un incontournable, car le personnage du "requin" parmi les méchants est sans doute mon préféré. Il a curieusement un côté sympathique tout en étant effrayant. J'adore son sourire. L'agent triple X et bien trouvée car assez stoïque, content de voir qu'elle fait le poids aux côté de JB. La lotus, rien à redire. Idem pour le side-car, original. Bref, un JB avec de bonnes répliques, des méchants charismatiques et robustes pour certains, j'ai passé un excellent moment et ai bien aimé l'intrigue.
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Passant pour être un des meilleurs James Bond de l'histoire, cet opus est en tout cas celui qui lança véritablement la période de R. Moore. Il impose ici son sens de la désinvolture, le film renouant également avec le sens de la démesure des années 60. On retrouve donc tout ce qui fait le sel d'un épisode de la saga, avec moins de gadgets toutefois, et une intrigue assez classique. Allié avec une espionne russe de charme (oui, parce qu'au final, la belle reste souvent bien passive dans l'action) qui prend les traits de la très désirable B. Bach (le tout souligné par des tenues mettant bien en valeur ses formes, on frôle l'érotisme pur) qui ne se révèle pas pour autant être une grande actrice, on assiste parfois amusé à quelques scènes d'action impeccables, faisant la part belle aux plans de cartes postales et proposant un divertissement pur. C'est donc fort joli, écrit un peu n'importe comment avec beaucoup de facilités, on est divertit de bout en bout et ça reste effectivement un des meilleurs films du lot. D'autres critiques sur
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2023
    Après "On ne vit que deux fois", Lewis Gilbert revient en 1977 à la réalisation de cette dixième mission de l'agent 007, pour la troisième fois interprété par Roger Moore, et je dois dire que ce n'est pas franchement une réussite ! Pourtant, le film ne manque pas d'idées originales dont deux qui resteront particulièrement cultes ! La première, James Bond doit cette fois faire équipe avec un agent du KGB (d'ailleurs brillamment introduite dans une scène qui surprend les spectateurs en reversant les codes) qui deviendra donc la James Bond Girl mais du coup bien moins potiche et inutile que les autres (même si c'est tout de même James Bond qui fait la majeure partie du taff quand même). C'est une très bonne surprise car si l'agent britannique est toujours accompagné, il ne l'est jamais d'un agent (mis à part dans "Bons baisers de Russie" mais elle était particulièrement débile) et même si Bond reste donc le héros du film, on peut quand même parler de duo, ce qui nous change un peu des précédents films. Le deuxième élément culte n'est pas l'antagoniste qui n'a aucun charisme puisqu'il n'est qu'un semblant de Blofeld (le film n'avait pas les droits de mentionner SPECTRE) mais son homme de main, Requin (Jaws en VO) avec ses fameuses dents en acier et sa mâchoire immense capable de tuer et manger à peu près tout et n’importe quoi. Antagoniste tellement populaire et original qu'il reviendra d'ailleurs dans "Moonraker". Un antagoniste qui n'hésite, de plus, jamais à user d'une violence assez crue pour tuer ses victimes (en leur mordant le cou à la manière d'un vampire par exemple), ce qui change des énièmes échanges de coups de feu. Malheureusement, il s'agit d'un des épisodes les plus faibles de la saga et notamment en terme d'action puisqu'il ne s'y passe presque jamais rien ! Ce qui est d'autant plus dommage que le réalisateur avait réussi à faire quelque-chose de très intéressant et de divertissant avec "On ne vit que deux fois" (on retrouve d'ailleurs un peu sa patte dans les décors du méchant et notamment du monorail). Ici, plus l'histoire avance, plus on s'ennuie, ce qui est particulièrement frustrant avec la mise en place d'éléments aussi intéressants. On retiendra malgré tout la course poursuite en Lotus Esprit, particulièrement réussie. "L'Espion qui m'aimait" comporte donc de bonnes idées, malheureusement incorporées dans une histoire un peu fadasse.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Premier Bond que j’ai vu quand j’étais gamin j’étais curieux de le redécouvrir des années (décennies) après. Je ne suis pas un grand fan de la période Roger Moore, mais celui ci est sûrement le plus réussi. D’ailleurs si on voulait un film type pour illustrer la saga de James Bond cet « espion qui m’aimait » serait parfait. Un côté dépaysant avec notamment l’Egypte, un méchant égocentrique qui menace de détruire la planète, des gadgets (notamment ici la Lotus sous marine), de la légèreté , des cascades impressionnantes (la course poursuite Lotus hélicoptère est une réussite, des décors impressionnants avec la typique base du méchant, une James Bond Girl intéressante à savoir ici une espionne russe qui est l’égale de Bond (jusqu’au final qui la transforme en femme à sauver et qui gâche le personnage) et en prime Jaws l’homme de main sûrement le plus connu de la saga. Dans les points faibles de ce film en revanche il y a une musique un peu kitsch quelques effets qui ont mal vieillis (surtout pour un film de 77) et un Roger Moore vraiment pas à l’aise pour « La Bagarre » malgré tout les efforts qui sont fait par le réalisateur pour dissimuler cet état de fait.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Vu L'Espion qui m'aimait, qui offre pour la première fois de l'histoire de la saga #JamesBond un traitement un peu différent de la femme. Celle-ci gagne enfin en importance, avec une agent secrète Russe qui vient déstabiliser 007. C'est pas encore ça mais ça progresse.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Le meilleur opus avec Roger Moore, et certainement l'un des meilleurs opus tout court. Le rythme, les gadgets, les méchants, tout y est. Pour couronner l'ensemble, Barbara Bach est sans doute la plus belle des James Bond girl.
    Objectivons
    Objectivons

    312 abonnés 2 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Voilà ! Enfin le James Bond avec Roger Moore que je désirais voir, avec une intrigue qui m'a plu dès le début ! Comme quoi, il suffisait d'y croire !
    Avec un ennemi aux dents d'acier bien longues, le bien nommé Requin (presque sans jeu de mot)...
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    L’Espion qui m’aimait est généralement considéré comme le meilleur James Bond interprété par Roger Moore. Il faut reconnaître que la qualité est au rendez-vous de ce volet.
    Le film bénéficie d’une intrigue intéressante, n’ayant strictement rien à voir avec le roman d’origine à l’exception de la présence de Bond. Pour la première fois, on voit l’agent britannique obligé de collaborer avec une homologue russe. spoiler: Celle-ci est d’ailleurs présentée avant notre héros de la même manière que celui-ci, à savoir dans un lit après une relation amoureuse. En outre, le fait que Bond ait tué l’homme dont cette jeune femme était amoureuse apporte une touche supplémentaire dans la relation entre les deux personnages. On regrettera d’ailleurs que, dans la séquence finale, cette agent russe qui s’était promise de tuer Bond une fois la mission achevée change d’avis en une seconde sans que l’on comprenne réellement pourquoi.
    En effet, la relation entre ces deux personnages était pour une fois à cette époque un élément fort de l’intrigue spoiler: à tel point que l’intérêt du spectateur s’émousse un petit peu lorsque le duo est séparé dans la dernière partie reléguant le personnage d’Anya à celui du cliché de la jeune femme en détresse qui avait été évité jusque-là
    .
    En outre, dans la tradition de personnages comme Oddjob ou Trick-Track, le film bénéficie d’un homme de main du méchant très mémorable en la personne de Requin (ou, en V.O., Jaws, nom qui, tout comme la présence d’un requin mangeur d’homme, fait directement référence aux Dents de la mer de Spielberg qui avait connu un succès colossal deux ans plus tôt). Interprété par un Richard Kiel extrêmement impressionnant, ce tueur reste un des adversaires de Bond les plus marquants de la série. spoiler: Le personnage rencontra d’ailleurs un tel succès auprès du public des projections tests que la production décida de l’épargner à la fin (alors qu’il devait succomber à l’origine) et le fera même revenir en accentuant son aspect comique dans le volet suivant, Moonraker.

    Pour ce qui est du personnage de Bond, on peut estimer que nous sommes encore dans une période de transition entre l’interprétation de Sean Connery et son incarnation par Roger Moore. En effet, le personnage, surtout au début, est encore assez sérieux spoiler: (on peut même être choqué par son attitude lorsqu’on le voit tuer de sang-froid Sandor qui venait de lui donner des informations)
    mais possède malgré tout l’humour si caractéristique de Roger Moore sans pour autant tomber dans l’aspect cartoonesque qui prendra beaucoup plus d’importance à partir de Moonraker.
    L’instauration véritable de l’univers de Roger Moore se fait également au niveau des gadgets à partir de L’Espion qui m’aimait. Effectivement, dès le pré-générique spoiler: et son bâton de ski-fusil
    , ils sont nettement multipliés et deviennent de plus en plus délirants spoiler: , le sommet étant atteint ici par la mémorable Lotus Esprit qui regorge de surprises (renforcées par le fait que sa présentation à Bond par Q est filmée de loin sans que le spectateur ne l’entende)
    .
    D’un point de vue purement cinématographique, on peut noter que Lewis Gilbert (de retour après On ne vit que deux fois, films possédant plusieurs éléments scénaristiques similaires) s’appuie sur une splendide photographie de Claude Renoir (qui se verra aidé rien moins que par Stalney Kubrick pour l’éclairage du supertanker) et par une musique, cette fois signée par Marvin Hamlisch, plus pop que celle de John Barry.
    L’Espion qui m’aimait se révèle donc être un des meilleurs, voire le meilleur, épisodes de l'ère Roger Moore mais aussi un des sommets de la série tout court. Une belle réussite sur toute la ligne.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2021
    The Spy Who Loved Me est à plus d'un titre l'un des James Bond favoris d'un bien grand nombres. Son ambition de grand spectacle prend ici tout son sens de par son condensé d'actions et du relief de certaines séquences. Lewis Gilbert concrétise avec application ses idées et démontre de l'audace parfois. Néanmoins, toute la légèreté des deux précédents films a fichu le camp ...

    Roger Moore n'est pas exempt de tout reproche à ce sujet. Bien que pas vraiment aidé par ses dialogues on en peu pas dire non plus qu'il soigne particulièrement sa posture. Il tire un peu la langue. Son pendant Russe, Anya Amasova elle à l'inverse est tout en beauté mais ne glane au fond que très peu d'occasion de se distingué autrement que de par sa plastique. Pourtant le filon était le bon.

    Un film qui ne manque pas de souffle mais qui m'ennuie à force de démonstration de force à tout va. Jaws par exemple est certes iconique mais un peu empâté et caricatural. Son supérieur dans la hiérarchie lui en revanche aurait mérité un peu plus de crédit ... Un discernement loin d'inquiéter qui que se soit visiblement.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Roger Moore est un James Bond qui étale sa science dans le bureau de M. Il récite son savoir comme on apprend une poésie par coeur en primaire. Le côté lyrique, parfois trop second degrés, nuit de façon générale au personnage. Sa cinquantaine se voit un peu trop malheureusement, et sa chorégraphie de bagarre est mollasson. Immersion de Richard Kiel, homme de main le plus célèbre de la saga, et ses dents d'acier, en font un adversaire à la fois redoutable et pittoresque. Barbara Bach est une James Bond Girl pertinente, qui, du moins dans la première partie du film, amène un intellect bienvenue à ces rôles trop souvent ingrats. Un épisode dans sa globalité qui n'imprime pas. Lotus remplace l'Aston, qu'on a pas vu depuis un moment d'ailleurs, et reflète la Supercar des années 70. Immersion au Caire et en Sardaigne, pour des étreintes allant du sous-marin à la capsule de survie en fin de film. Une fin qui d'ailleurs va se répéter dans une série d'épisodes, et qui confirme fermement le virage ultra formaté de la franchise.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2020
    10 ans après « On ne vit que deux fois », ce film est guère inspiré même s’il s’en tire mieux que son modèle et il m’en coûte d’écrire cela tant, à mon avis, Sean Connery est un Bond supérieur à Roger Moore. Donc c’est ici le meilleur Bond de l’ère Moore, constat malgré tout peu reluisant car il surpasse le moins bon de Connery. Définitivement je suis peu adepte de ce Bond à l’humour british manquant de charisme, de froideur et surtout de mystère. Revenons à nos moutons, ce film en forme de remake qui n’offre que peu de nouveautés :
    - Fini la guerre froide : URSS et USA collabore contre les forces du mal
    - Repositionnement de la James Bond Girl : Barbara Bach en espionne soviétique est l’égale du misogyne Bond.
    En quoi est-il supérieur à son modèle ?
    - Un méchant, Jaws, qui restera dans les annales
    - Un pré générique dans les Alpes autrichiennes (tourné au Canada !!!) avec une course poursuite à ski époustouflante
    - Une base sous-marine secrète plus grandiose que le volcan en carton-pâte ; une base par contre au service d’un méchant terroriste écolo, paradoxalement prêt à envoyer une bombe nucléaire sur New-York et Moscou pour défendre sa cause !!!
    - Des gadgets dont la Lotus Esprit (snifff pas d’Aston Martin) et des scènes d’action de haute tenue.
    Mais de bonnes idées ne suffisent pas à faire un bon film… tout juste un honnête divertissement.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Probablement, le meilleur James Bond de la série avec Roger Moore. L'alliance d'une superbe photographie (bravo Claude Renoir) qui magnifie les paysages de la Sardaigne et l'Egypte et nous montre de remarquables paysages sous marins, de la musique modernisée avec l'apport de classiques, de l'excellente interprétation de Curg Jurgens en méchant pathétique qui passe son temps dans la dévoration de fruits de mer et qui crève le nez dans les bigorneaux et surtout la présence effrayante de Jaws qui apporte aussi un peu d'humour. Il y a bien sûr toujours les limites de la série (un scénario improbable et naïf, une certaine prévisibilité des actions et un Roger Moore un peu monolithique) mais le charme de ce film parfois grandiose peut opérer à certains moments. L'espion qui m'aimait fonctionne sur le rapport au gigantisme dans la nature (les pyramides d'Egypte, le bâteau géant, Jaws ...). Les scènes s'enchaînent aussi très bien. Un très bon divertissement, qui n'a pas trop vieilli.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2022
    Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
    Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
    A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
    Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
    D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

    « L’Espion qui m’aimait »
    10ème opus que je n’avais encore jamais vu (8 sur 10) réalisé par Lewis Gilbert, celui-là même qui avait réalisé « On ne vit que deux fois ».
    On peut rapprocher les deux films : « On ne vit que deux fois » c’est un vaisseau mystérieux qui kidnappe une capsule US puis une capsule soviétique dans l’Espace même. Là, « L’espion qui m’aimait » spoiler: c’est un cargo mystérieux qui kidnappe un sous-marin US et soviétique puis un sous-marin de Sa Majesté la Reine d’Angleterre.


    L’invraisemblable et la mégalomanie sont de retour.

    Roger Moore porte toujours aussi bien le costume et l’uniforme.

    L’agent 007 impliqué dans le générique. Eh oui, il évolue au milieu de silhouettes féminines ombrées aux seins nus qui me ravissent toujours autant.

    Comparé à « L’homme au pistolet d’or », ce n’est pas une consolation ; « L’espion qui m’aimait » présente un scénario un peu plus captivant et cerise sur le gâteau, on y voit clairement un sein dans le récit !
    Quand je dis que la franchise évolue pas à pas.

    « Oh, James, les mots me manquent » dit une Girl pâmée dans le lit de 007.
    « Je me ferai un plaisir d’enrichir votre vocabulaire. » lui répond ce dernier.
    Savoureux.
    Puis, en un tourne main, le voilà habillé en tenue de ski poursuivi par des tueurs soviétiques. spoiler: La descente ne s’éternise pas, elle se conclut par un saut dans le vide en parachute.

    Assez spectaculaire parce que… inattendu.

    Le meilleur James Bond version Roger Moore jusqu’à présent.
    Il était temps.

    La mise en scène réserve de bonnes surprises.
    Ainsi, le spectateur que je suis s’est bien fait avoir sur l’identité de Triple X.
    Concernant la Lotus, Lewis Gilbert nous la présente par le regard d’Anya Amasova, la jolie Barbara Bach. De son point de vue, nous voyons Q expliquer à James Bond le fonctionnement de la Lotus. Seulement, comme Anya Amasova est en retrait, le spectateur n’entend rien.
    La bonne idée est d’amener le spectateur à découvrir les ressources de la Lotus dans l’action.
    On peut remarquer que ce James Bond/Roger Moore, en trois apparitions, ne roule pas en Aston Martin.

    Le méchant de service se nomme Karl Stromberg joué par Curt Jürgens. On ne parle pas de Blofeld. Mais la mégalomanie de Stromberg est tout aussi extravagante que Number One SPECTRE !
    A bien autopsier les ambitions démesurées de Stromberg, on peut y déceler une toute petite dimension écologique, oui, oui.
    A noter que Stromberg a un homme de main, spoiler: plutôt un homme à la mâchoire d’acier sous les traits du géant Richard Kiel appelé Jaws.

    Impressionnant mais assez lourd dans ses déplacements et mouvements.

    A lui seul, il me persuade que les James Bond sont à prendre comme une BD.
    spoiler: Il achève ses proies en les mordant au cou comme le fait un vampire.

    Pourtant, sa force est telle qu’il peut broyer facilement tout ce qu’il enserre ou saisit.
    spoiler: Pourquoi s’embarrasser de mordre au cou ?!

    Quand il enserre James Bond, il peut lui briser les reins.
    Ben non !
    spoiler: Par exemple, en Egypte, il arrache le toit de la camionnette dans laquelle tentent de fuir 007 et Triple X. Au lieu de tendre la main pour décoller un des deux agents de leur siège, il s’en va arracher une aile !

    C’est pourquoi, il ne faut pas se poser de questions.
    Quand on commence comme moi à découvrir James Bond après 10 opus, je comprends qu’il faille se laisser aller et peu importe la logique !
    Du reste, il n’y a pas de logique dans l’univers bondien.
    Qu’on se le dise !
    Acceptant cette philosophie, James Bond se laisse regarder avec plaisir avec ses hauts et ses bas, ses défauts et ses qualités.

    J’ai apprécié le couple James Bond - Anya Amasova. Une association bienvenue et plaisante dans le cadre de la Guerre Froide.

    Ce qui m’amène à LA James Bond Girl : Anya Amasova. La seule du film.
    Il n’y en a pas deux ou trois comme dans les précédents volets, Anya Amasova est l’unique Girl.
    Le couple fonctionne bien.
    Depuis l’ère Roger Moore (et même depuis Sean Connery !), voilà une James Bond Girl qui a du répondant et qui se permet de jouer égal à égal avec son homologue britannique.
    spoiler: C’est elle qui montre un sein quand elle se douche dans la cabine de l’amiral de l’USS Wayne. Eh oui ! Ça reste chaste.


    Petite remarque : il arrive que notre agent 007 se montre sexiste quand une messagère de Stromberg vient se présenter : « Quelle ligne, quel châssis ! ».
    Parle-t-il du bateau ou de la femme en tenue légère taille mannequin ?!
    Le spectateur n’est pas dupe.
    Un brin raciste : spoiler: « Ah, ces constructions égyptiennes !» dit-il après s’être débarrassé de Jaws englouti sous des gravats.


    En ce qui me concerne, je ne suis ni choqué, ni indigné. Il suffit de prendre du recul, de contextualiser.
    Ce n’est pas méchant et c’est plaisant !
    Il serait maladroit de toujours juger l’esprit d’un récit d’hier à la lumière de nos jours où tout est précaution de langage totalitaire !

    A voir en V.O pour… Jaws !!!
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