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Un visiteur
4,5
Publiée le 29 mars 2014
Plutôt bien après le nullissime L'homme au pistolet d'or. Plus de moments mous, ce james Bond est plutôt bien réussi mais il manque quelque chose...Le scénario est très bien, avec quelques rebondissements, le personnage du méchant est bien travaillé, il y a un vrai charme qui s'opère autour de lui et du monde de la mer. L'atmosphère est inquiétante au début du film au Caire. Barbara Bach joue très bien son rôle et accompagne très bien Roger Moore. Le duo fonctionne très bien. La scène de la course poursuite en voiture-hélicoptère est culte, c'est la meilleure scène du film. La bande sonore du film, certes différente des autres 007, s'est très bien adapté au film et offre un travail très satisfaisant. La fin est bien aussi. Cela peut s'expliquer peut-être par la présence de Stanley Kubrick sur le film, je ne sais pas...
Un bon James bond. L'intrigue n'est pas à la hauteur du film. Le scénario est bien écrit. La mise en scène est correcte. Le casting est excellent. La BO rien à signaler.
Roger Moore plus talentueux que jamais. Le succès de cet épisode fut colossal notamment grâce à sa légendaire course-poursuite à ski et à la première apparition de Richard Kiel dans le rôle de Requin le terrible tueur aux dents d'acier.
Avec son scénario terriblement proche de celui de On ne vit que deux fois (sous l’eau au lieu de dans l’espace) et son méchant, Karl Stromberg, lui aussi ressemblant tout autant à Blofeld, Lewis Gilbert devait d’autant plus jouer finement avec les codes scénaristiques de la saga 007 que le précédent opus, L’homme au pistolet avait été, injustement, mal accueilli. Le défi est en cela plutôt réussi puisque l’on voit James Bond s’aventurer dans de splendides décors (des pistes skiables des Alpes au désert égyptien mais surtout dans de grandioses reconstitutions de sous-marins faits dans les célèbres studios Pinewood), profiter d’un arsenal de gadgets légendaires, dont l’inoubliable voiture subaquatique, et faire preuve d’un humour pince-sans-rire réjouissant. Le charme de Barbara Bach, présentée comme l’alter-égo féminin et russe de Bond, et le mythe suscité par l’effrayant Jaws participent eux-aussi à faire L’espion qui m’aimait un bon divertissement mais dont l’intrigue désuète n’a rien de captivant.
Troisième aventure Bondienne avec Roger Moore dans la peau de l’agent le plus redoutable de sa Majesté, il est ici envoyé en mission afin de mettre la main sur deux sous-marins nucléaires -l’un allié, l’autre soviétique- ayant disparus et éviter une troisième guerre mondiale qui semble se profiler… En préférant s’appuyer sur un scénario original à la place de l’adaptation d’une des œuvres d’Ian Fleming, "L’espion qui m’aimait" de Lewis Gilbert (qui revient dix ans après "On ne vit que deux fois") marque un tournant dans l’histoire de cette franchise. Malheureusement cette nouvelle mission en manque cruellement, d’originalité, le cahier des charges de la franchise étant beaucoup trop suivit au pied de la lettre. En effet aucune surprise n’est à espérer de ce dixième épisode, Bond affronte un milliardaire mégalo et son redoutable homme de main (on dirait du "Goldfinger" dites-vous ?), il est épaulé par une très jolie agente du KGB, nous passerons sur l’intrigue reposant sur l’hostilité présente lors de la guerre froide mais il faut dire qu’à l’époque on était en plein dedans. L’excellent "L’Homme au pistolet d’or" avait permis à la franchise d’espérer aller dans de nouvelles directions, le souffle sera finalement très vite retombé, Roger Moore est plus sobre qu’à l’accoutumé, dommage, et les similitudes avec les précédents épisodes viennent gâcher le spectacle. Néanmoins la mise en scène et le montage procurent rythme soutenu salvateur à cette œuvre bien pauvre.
"The spy who loved me"(1977).Incontestablement le meilleur de la période Roger Moore.Qui ici oublie ses tics habituels pour devenir plus sérieux,tout en gardant son charme.Cela suffit à rendre crédible cette 10ème aventure,pleine de surprises et de suspense.Bond trouve son égal en une espionne russe déterminée(et sublime!).Leurs joutes verbales et confrontations d'ego alimentent une histoire particulièrement bien menée.Le britannique et la soviétique alliés pour le meilleur et le pire.L'ennemi se trouve retranché dans une structure sous-marine,en pleine mégalomanie nihiliste.Bond finit au fin fond des océans,à l'intérieur d'un gigantesque paquebot.On y voit Requin,tout le monde connaît ce géant aux dents métalliques.Séquence spectaculaire avec la Lotus Esprit transformée en sous-marin après un bond d'une falaise.Séquence drôlissime en plein désert avec Requin qui arrache la carrosserie d'un camion!Et je n'oublie pas le pré-générique de folie,ainsi que l'envoûtante BO "Nobody does it better":"Personne ne le fait mieux".Ca c'est sûr!Une référence bondienne.
"L'espion qui m'aimait" contient beaucoup d'éléments d'un "James Bond movie" classique et efficace: des gadgets ingénieux, des décors sophistiqués, une James Bond girl séduisante (au rôle plus étoffé que la moyenne), un méchant diabolique et des scènes d'action plutôt inventives. Malheureusement, Roger Moore peine à assumer ces dernières. L'acteur, à l'aise dans la séduction, ne dispose pas d'un registre assez physique. Et le personnage culte de Requin est finalement assez décevant, son extrême bêtise le rendant trop peu inquiétant. Un épisode assez représentatif de la série en somme: souffrant de quelques imperfections mais globalement divertissant.
Le meilleur James Bond de tous les temps. Tout y est: la belle espionne, les super gadgets, les scènes d'action...et évidemment la Lotus Esprit sous-marine! Sans oublier Roger Moore qui est sans aucun doute l'incarnation parfaite de 007 dans cet opus. Un film à voir et à revoir...
Lorsque j'ai vu « L'espion qui m'aimait » à la TV en étant adolescent, je l'avais trouvé vraiment épatant. En 2013, il faut reconnaitre qu'il a vraiment beaucoup vieilli. La faute au "trop plein" de gadgets ou à Roger MOORE toujours aussi fade? Il reste tout de même un bon divertissement.
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4,0
Publiée le 24 mai 2011
L'un des meilleurs Bond avec Roger Moore! Ce dixième volet des aventures de l'agent 007 nous entraîne en Autriche,en Egypte,en Sardaigne, aux Bahamas, au Groenland, en Ecosse et même sous l'ocèan! Avec la complicité de son interprète Roger Moore, le réalisateur Lewis Gilbert joue la carte de l'humour! Les gadgets délirants ont la part belle comme par exemple cette voiture amphibie armèe de missiles nuclèaires! On notera ègalement des extravagants décors signès Ken Adam qui donnent dans le gigantisme et surtout la prestation de Richard Kiel, capable d'égorger un requin avec sa machoîre d'acier particulièrement meurtrière! Un spectacle captivant et original avec la prèsence de la ravissante Barbara Bach...
L'espion qui m'aimait est pour beaucoup le meilleur James Bond de Roger Moore, et je ne peux qu'être d'accord avec eux. Ce James Bond n'apporte pas grand chose d'original par rapport aux autres, mais il fait bien son boulot et reste très divertissant, avec de bonnes scènes d'action, un humour meilleur que dans les opus précédents, et un Roger Moore beaucoup plus professionnel et moins guignol que d'habitude (cf la scène de l'interrogatoire sur le toit, qui relève même presque du sadisme) sans oublier une Bond girl intéressante, qui sert enfin à quelque chose (en plus d'être jolie), ce qui change des potiches habituelles, même si pour moi son côté agent soviétique aurait dû être plus poussé (la fin la décrédibilise totalement, c'est dommage, elle aurait dû essayer de tuer Bond). Mais ce qui apporte la grosse nouveauté du film, c'est Requin, un bad guy imposant, charismatique, effrayant et increvable, interprété par le regretté Richard Kiel. Ce mec est pour moi le meilleur ennemi que James Bond ait jamais affronté (grands méchants et sidekicks confondus). J'ai regretté un peu le classicisme du grand méchant, qui n'est au final qu'un vieux mégalo cruel, comme Blofeld ou Drax dans Moonraker. Un bon James Bond agréable, même si ça casse pas des briques non plus.
Un des volets les plus surprenants, les plus exotiques, en un mot le plus légendaire, Requin et Roger Moore oblige! Mais en plus, un James Bond aux multiples références maritimes et culturelles, entre Jaws et vingt milles lieues sous les mers. James Bond, le requin bleu contre un grand requin blanc et un Capitaine Némo des temps modernes. L'un des meilleurs de la saga.
Rien d'exceptionnel dans cet opus ni les décors ni l'action ni le rythme. Je préfère qui plus est Sean Connery dans le rôle mais le film se regarde sans déplaisir et la Sardaigne est très romantique.