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chrischambers86
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2,0
Publiée le 13 juin 2024
Il faudrait parfois renoncer au bouche à oreille d'un film côtè et coproduit par un certain Ivan Reitman ("Ghostbusters"), tant la vèritable matière de ce « week-end sauvage » en est èloignè! On s'attend à voir quelque chose d'aussi violent et sale que "Straw Dogs" (1971) ou encore "The Last House on the Left" (1972). il n'en est rien! Quelques excès de violence ne suffisent pas à dissiper l'ennui qui envahit progressivement l'aficionado! il suffit de voir le comportement dèbile de cette bande de voyous pour conclure que le rèsultat est franchement mèdiocre! Heureusement tout n'est pas à jeter dans ce « home invasion » des seventies, à commencer par le cadre (une maison totalement isolèe autour d'un lac qui s'ètend sur plusieurs hectares) et du savoir faire de Fruet dans les passages de tension! Sinon beaucoup de bruit pour rien! On est quand même très très loin de "La traque" (1975)...
Diane (une mannequin) & Harry (un chirurgien-dentiste) s’apprêtent à passer le week-end dans une maison de campagne au bord d’un lac. Sur leur route, ils ne vont pas tarder à faire la connaissance de quelques habitants du coin pour le moins… dérangeants.
Second long-métrage pour le réalisateur canadien William Fruet, si son nom ne vous dit rien, on lui doit plusieurs épisodes de séries télévisées dont celles de "Chair de poule". A ne pas confondre avec le très décevant Savage Weekend (1979) de David Paulsen, Week-end sauvage (1977), aussi appelé "Death Weekend" ou encore "The House by the Lake", cache bien son jeu (si vous prenez la peine de ne pas vous renseigner au préalable. Car lentement mais surement, le film va vous transporter dans les confins de l’horreur).
Ce qui ne devait être qu’un banal week-end festif ne va pas tarder à se transformer en un séjour mortifère. Diane & Harry croisent sur leur route un groupe de voyous, des petites frappes qui ne cesseront de vouloir leur chercher des ennuis. Pendant ce temps-là au bord du lac, Diane ne se doute pas un seul instant que le danger rode aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison spoiler: (quand on découvre qu’Harry n’est rien d’autre qu’un pervers narcissique & matérialiste).
Coproduit par Ivan Reitman, ce petit film d’horreur ne cesse d’aller de surprise en surprise. Interdit aux moins de 18ans lors de son exploitation (aussi bien au cinéma qu’en VHS), William Fruet parvient tout au long du film à maintenir une tension particulièrement prenante. Un home invasion qui n’est pas sans rappeler certains rape and revenge et qui se situe dans la mouvance de certaines œuvres culte telles que Les Chiens de paille (1971) ou encore La Dernière Maison sur la gauche (1972), avec cette confrontation entre des citadins et des villageois (pour ne pas dire des rednecks).
Un thriller particulièrement machiavélique où c’est la femme qui mène les hommes à la baguette, à commencer par Harry lorsqu’elle se montre entreprenante au volant de son bolide et ensuite face aux voyous (et plus particulière Lep, avec cette séquence dans la cabane, où le doute viendra s’immiscer aussi bien chez lui que chez les spectateurs).
A noter enfin, l’excellente distribution où l’on retrouve Brenda Vaccaro, face à Chuck Shamata et le redoutable Don Stroud. Un thriller particulièrement palpitant, intelligent et qui pourrait être vu comme le pendant canadien de La Traque (1975) de Serge Leroy.
Un film stratosphérique assez peu connu mais qui m'a fait une forte impression lorsque je l'ai découvert en 1982, soit 6 ans après sa sortie. Nous sommes dans les années 70 traditionnellement "peace and love", mais là pas du tout!!. Petit résumé : un dentiste un peu "bling bling" invite une de ses amies dans un manoir isolé, sous prétexte qu'une fête y est organisée. La belle se rend compte qu'il n'y a pas d'autres invités qu'elle et que le but du dentiste était seulement de l'inscrire à son palmarès. Sauf qu'en fait il y a bien des invités mais pas vraiment ceux du genre attendus. Une bande de voyous dégénérés croisés par le couple plus tôt sur la route va leur montrer tout l'amour qu'ils portent au mobilier du manoir avant de s'en prendre aux deux tourtereaux (qui n'en sont pas finalement). Ce charmant weekend est l'occasion d'un déferlement de violence gratuite, inconnu dans les films de l'époque (Mad Max n'était pas encore là et Orange Mécanique du menu fretin), et tout à fait jouissif. Avec une fin comme on les aime ; la jeune femme trouvant plus de charme au voyou chef de la bande plutôt qu'au dentiste. Nous sommes toujours en attente d'un dvd vostr de ce film très plaisant.