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TUTUR29
32 abonnés
1 115 critiques
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3,0
Publiée le 2 décembre 2021
Baisers volés conclut la trilogie de l'histoire d'Antoine Douanel, et on y retrouve toutes les qualités des films précédents : un jeune homme qui fait face à différentes situations de la vie quotidienne et essaie de grandir. C'est toujours aussi bien joué et les dialogues sont très bien écrits donc le film reste agréable à regarder, mais je ne sais pas, j'ai quand même trouvé Baisers Volés bien moins intéressant et touchant à suivre. Un peu dommage, mais ça reste un bon film.
Un pur bonheur, un film aérien, léger et euphorisant. Une belle histoire d'apprentissage professionnel et sentimental, une succession de scènes cultes écrites avec finesse et magistralement interprétées. Tout le casting est absolument parfait : Léaud est à la fois attachant et mystérieux, Claude Jade est délicieuse, Delphine Seyrig exceptionnelle, Ceccaldi, Falcon et surtout Lonsdale sont impayables.
Un film léger et egayant qui témoigne du style Truffaut. Une patte unique et fantaisiste. Antoine doinel sort de l'armée, dont il a été viré. Illuminé, romantique, éthéré, distrait, décalé, bref totalement inadapté au monde, dans lequel, ou plutôt à côté duquel il vit. Nous suivons ses peliigrinations professionnelles, il passe d'un petit travail à l'autre où il désespère ses patrons. Nous l'accompagnons dans ses amours comme éternel soupirant de la sage Claude Jade. Puis en tant que chevalier romantique de la glamour Delphine seyrig. Étonnant, surprenant, décalé. Unique. A savourer et déguster absolument. Avertissement toutefois : il faut apprécier le jeu de Jean-Pierre leaud. On adore ou...
Suite des aventures de Antoine Doinel, personnage créé par François Truffaut dont il lui consacrera 5 films. Après la jeunesse dans "Les 400 Coups", la fin de l'adolescence dans "Antoine et Colette", ce troisième opus "Baisers volés" nous narre le début et l'entrée dans l'âge adulte, de sa cassure avec l'armée alors qu'il y était rentré volontairement jusqu'à ses péripéties avec celle qu'il aime Christine Darbon en passant par les divers petits boulot qu'il trouve et ce que ca implique. Emmené par la superbe chanson de Charles Trenet "Que reste-t-il de nos amours ? ", on s'attache sans aucun mal à Antoine Doinel, personnage parfois maladroit et plutôt romantique, ainsi qu'à ses aventures à travers ses petits boulots que ce soit gardien d'hôtel où il permet à un détective privée de prouver une liaison extraconjugale puis lui-même détective à la suite de ca. Truffaut aborde les thèmes de l'amour, de l'instabilité ou encore du bonheur en arrivant à insuffler de la mélancolie, de l'humour, de la légèreté, de la nostalgie et de la poésie dans son récit. Il sublime la ville de Paris, ce qui donne de superbes images. Jean-Pierre Léaud est toujours impeccable dans ce rôle qui lui va si bien, tout comme Claude Jade qui lui rend très bien la réplique. Peut être pas le meilleur de la série des Antoine Doinel, notamment par rapport au génial "Les 400 Coups" mais une réussite et Truffaut rend toujours son personnage attachant et intéréssant à travers un récit tout en profonde légèreté, mélancolie et poésie.
Du rire aux larmes. Une douceur mélancolique quasi-constante. Premier volet des aventures d'Antoine à l'âge adulte , on prend un plaisir fou à voir ce personnage rêveur évoluer. Une intrigue dingue, où tout paraît normal. Monsieur Truffaut faisait du grand cinéma, quelque chose de subtil, d'insaisissable, mais qui saisit le spectateur !
Dix ans après « Les quatre cents coups », nous retrouvons Antoine Doinel réformé de l’armée pour « instabilité caractérielle ». Toujours aussi (de plus en plus ?) lunaire, notre héros se confronte désormais aux tourments amoureux et au monde du travail. D’une candeur et d’une maladresse confondantes, il accumule les expériences de petits boulots toutes plus calamiteuses les unes que les autres. Balloté par ses émotions, on le voit tour à tour tomber amoureux ou se comporter avec la dernière des mufleries vis-à-vis de Christine qui pourtant l’aime, parce qu’il en aime follement une autre. Mais « Baisers Volés » est placé sous le signe du provisoire, spoiler: comme l’annoncera presque prophétiquement le mystérieux suiveur de Christine à la fin du film. Impermanence des jobs ou des sentiments amoureux aussi puissants soient-ils ; Antoine choisira tout de même de tenter la stabilité lors d’une scène peu banale de demande en mariage, toute en pudeur, tendresse et complicité. Autant de mots qui qualifient ce beau film… c’est rare !
Revu un peu à la TV comme on va au MHNH voir les dinosaures … ça laisse un peu froid et ça a beaucoup vieilli… peut-être pour les quelques moments avec Delphine Seyrig et sa voix unique…
À entendre Truffaut, avec "Baisers volés" le réalisateur visait la "prétention comique"... À mon humble avis, "pathétique" serait plus juste! Une fois de plus, rien ne semble convaincant dans ce film grotesque et mièvre. Quant à Jean-Pierre Léaud, il suffit d'observer les acteurs qui jouent à ses côtés pour se rendre compte à quel point il est mauvais! C'est ainsi que l'on s'attachera plus sûrement aux rôles de Christine Darbon interprété par Claude Jade et celui de Fabienne Tabard alias Delphine Seyrig. Pour le reste, la Nouvelle Vague et tout et tout..., je ne retiens que l'émotion suscitée par les arrière-plans d'un Paris désormais empreint de nostalgie et bien sûr la musique...
Un film léger qui a pour unique ambition de nous montrer la vie quotidienne d'un jeune parisien aux amourettes toutes aussi légères. Le film est bien réalisé par un Truffaut qui excelle dans l'art de filmer des banalités qui en deviennent touchantes, et de plus il réserve quelques passages savoureux notamment grâce à la qualité du jeu des acteurs. Mais on ce dit à la fin que cela manque quand même un peu d'éclats et de surprises.
Simple et sympathique. Tour à tour inventif, pittoresque et mélancolique, tendre et vachard, grave et léger mais (ou donc) assez inégal entre les scènes.
Un nanar de droite qui pourrait sembler réalisé par un étudiant en cinéma débile. Il n'y a rien que du vide et de l'incompétence dans ce film. Ces champs-contrechamps découpés au petit bonheur, cette fausse tendresse gâteuse pour des personnages insipides, ces canulars attendus et tournés en une prise avec les pieds, c'est tellement mauvais que ça devient une jouissance de se moquer du flm et de le haïr. Le conservatisme bourgeois domine de bout en bout, les valeurs traditionnelles gagnent à la fin. Avec sa potiche écervelée au bras, assis à la cuisine ou au parc en plein milieu des années 1960, avec son foulard, sa grosse mèche et sa pelisse beige, Léaud ressemble déjà au vieux Mitterand sur le Champ de Mars. Aucune construction narrative, on passe de la scène ridicule où un homosexuel est gratuitement humilié, à un gag éculé et pauvre parmi tant d'autres, tous dignes des Sous-doués. On est pris de honte et on comprend que Truffaut est à la source de l'inconsistance publicitaire à la base de la soupe actuelle, de Poiré à Jugnot en passant par Besson et Boon. Il n'y a plus de langage cinématographique, mais des gimmicks insipides et ratés.