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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 juin 2010
J'aime énormément François Truffaut, c'est l'un de nos plus grand cinéaste. D'où ma déception face a ce film qui est certes bien interprété, pas mal mis en scéne. Je doit reconnaitre ça, mais l'histoire n'est pas aussi intéressante que dans d'autre film, la mise en scéne s'avère au finale plutôt plate presque qualité française, il n'y a pas vraiment de défaut, mais tout ça est sans surprise, sans audace, en sommeille. On est loin des 400 coups, de Jules et Jim, Les deux anglaises ou encore La chambre vertes. Reste tout de même que le film n'est pas mauvais pour autant d'ou mes deux étoiles mais décevant quand même. Je préfère la suite Domicile conjugal qui pourtant est plus souvent critiqué.
En 1968, soit près de dix ans après « Les quatre cents coups », le réalisateur François Truffaut remet en scène le personnage d’Antoine Doinel, toujours interprété par Jean-Pierre Léaud. Désormais jeune adulte, on suit ses pérégrinations professionnelles et sentimentales. Ce film possède quelques passages chargés de sensibilité et d’humour mais distillent beaucoup trop de scènes inintéressantes. En outre, on peut éprouver d’énormes difficultés avec l’interprétation théâtrale et empruntée de Jean-Pierre Léaud. Bref, un récit inégal néanmoins considéré comme culte par certains.
La banalité quotidienne d'un jeune-homme (Antoine Doinel alias François Truffaut) rendue interessante, par une maitrise de narration et de l'outil cinéma ainsi que des acteurs performant et une performance d'acteur (Jean-Pierre Léaud), entre autres. Le Cinéma.
D’aucuns y voient de la drôlerie, moi j’y vois une certaine mélancolie, voire de la nostalgie. En effet Doinel a grandi et cherche toujours son double. Le propos final est agréable mais il n’y a que vagabondage et légèreté.
Nous retrouvons dans Baisers volés le jeune Antoine Doisnel, découvert enfant dans Les quatre cents coups.
Antoine est maintenant un jeune adulte, qui se fait virer de l'armée au moment où le film commence. Les premiers plans assurent une solide connexion avec le premier film de Truffaut, tourné neuf ans auparavant : par exemple on découvre Antoine en train de lire le Lys dans la vallée de Balzac, et on se souvient du début d'incendie que le culte de l'écrivain avait failli déclencher dans l'appartement de ses parents.
Si le personnage est le même, les deux films sont très différents. Les quatre cent coups était un film ramassé, tendu, d'une grande cohérence artistique. Baisers volés est une histoire d'initiation oedipienne décousue, au style haché (le film comprend un nombre de plan incalculable), qui multiplie les ruptures de ton, les pistes narratives et les effets de manche scénaristiques, comme l'incroyable déclaration finale de l'amoureux.
Le résultat est mitigé. On peut être séduit par la vivacité de l'ensemble, sa progression à la limite du picaresque, mais on peut aussi être décontenancé par la faiblesse de certaines scènes, les limites techniques du film (qui mériterait une sérieuse restauration, notamment au niveau du son) et la relative transparence de Jean-Pierre Léaud, qui surjoue parfois l'hébètement perplexe.
Beaucoup d'humour dans cet opus, de la nostalgie aussi pour cette époque. Doinel est détective, il aime sa fiancée mais qui ne se soucie pas de lui. Le ton est badinage, L'interprétation du couple Léaud Claude Jade mais aussi de Ceccaldi est impeccable.
Un film léger et sympathique, dans lequel on suit les tribulations hésitantes d'Antoine Doinel désormais jeune adulte. C'est bien filmé, ça tient la distance du temps, des images nostalgiques du Paris des années 60, des petites histoires souvent amusantes, des personnages bien campés, mais ça reste assez superficiel et la façon de jouer de JP Léaud a un petit côté souvent insupportable de fausse désinvolture
Je suis assez partagé sur ce film où la fraîcheur et le style primesautier de l’histoire peut attirer. Les personnages sont cependant caricaturaux et la mise en scène proche de celle d’une pièce de théâtre est plate et ne donne pas de dynamique au film. Jean-Pierre Léaud n’est pas sympathique et parfois geignard, il n’attire pas avec son jeu froid et composé à l’excès. Bref c’est un peu ennuyeux et les noms au générique ne suffisent pas à en faire un chef d’œuvre.
Dans un style très Nouvelle Vague, Truffaut brosse une comédie un peu romantique, un peu dramatique, parsemée de quelques trouvailles pleines d'humour et de moments suspendus. Ballotté d'un job à l'autre et d'un désir à l'autre, Jean-Pierre Léaud est aussi touchant que pathétique dans la peau d'Antoine Doinel, ce jeune homme encore mal dégrossi auquel il apporte beaucoup de nuances.
Baisers volés est une tendre comédie romantique comme on peut en voir à la pelle de nos jours de l'autre côté de l'Atlantique. Bien sûr, Antoine Doisnel, personnage culte du cinéma français, est le fil conducteur de 4 films (ici le 2ème opus), ce qui rajoute du charme à l’œuvre. L'humour au goût doucement absurde, la succession de saynètes sans prétention en font probablement l’œuvre la plus légère (et conséquemment la plus agréable) de François Truffaut.
Plutôt plaisant à suivre, Baisers Volés, a tout de même sacrément vieilli, principalement son protagoniste. Reste une certaine poésie et un toujours grand Micheal Lonsdale.
Il est difficile de revenir sur une œuvre sollicitée depuis bientôt cinquante ans, sans la départir de ses rides et de sa portée historique. J’y vois dans cette première période le travail d’un créateur en quête d’inspiration, de nouveautés, de révélations. Truffaut applique à cette époque (les années 60) les bases d’une mise en scène aussi légère que dynamique, qui parle bien souvent d’elle-même, un peu à la manière dont Tati conduisait ses personnages. L’histoire assez banale d’un jeune homme qui quête les petits boulots de la même manière que les femmes est transcendée par la relation apportée entre le héros et la caméra. Une complicité, une attente qui se révèleront significatives dans des œuvres d’une autre envergure (« La femme d’à-côté », « Le dernier métro », « La nuit américaine »…) Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Petit film mignon, frais et savoureux, au casting impeccable (surtout Michael Lonsdale, génial). Paris bouillonnant de la fin des années 60, une ambiance unique décrite à merveille par Truffaut.