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    Baisers volés
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    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Le film s'organise uniquement autour des tribulations de Léaud, sorte de Gaston Lagaffe écorché. C'est souvent drôle, parfois tendre. On retiendra le détective privé déjanté, le petit rôle de Michel Lonsdale, la magnifique séquence avec Delphine Seyrig, l'attitude de grand timide de Léaud avec les prostituées. Si quelques rares scènes sont assez mauvaises (le miroir, le prestidigitateur), ce film reste néanmoins un excellent Truffaut avec une réalisation impeccable et une direction d'acteurs parfaite (Truffaut semble avoir été le seul réalisateur à savoir diriger convenablement Léaud)
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2012
    Drôle et tendre, un film merveilleux. Jean Pierre Léaud est immense.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2016
    Baisers volés est un film élégant, raffiné, pas forcément aussi séduisant qu’il aurait pu être, mais qui dans son registre m’a fait une belle impression.
    Le casting est bon. Jean-Pierre Léaud hérite d’un personnage un peu incernable, pas toujours très plaisant à suivre de par sa versatilité qui parfois semble n’exister que pour donner un peu de relief à un métrage qui repose sur une grande sobriété scénaristique. Néanmoins, l’acteur est excellent, et livre une interprétation un peu aux limites du dilletantisme, mais sans jamais sombrer dedans. Il n’est d’ailleurs pas le seul. Delphine Seyrig est dans le même registre, surtout lors d’un passage fameux du métrage où elle se lache totalement pour le plus grand plaisir du spectateur ! Claude Jade est charmante, un peu sous-utilisée, mais elle ne traverse pas le film sans se faire remarquer, c’est un fait ! Il faut aussi souligner la présence de personnages pour le coup franchement excentriques et campés par d’excellents acteurs comme Michael Lonsdale.
    Le casting et les personnages sont donc un atout du film, et ils parviennent à transcender une histoire finalement très minimale. On suit les péripéties professionnelles et amoureuses d’un jeune adulte peu débrouillard et plein de doutes, inspiré des œuvres de Balzac. Si le métrage est emporté par des moments très drôles, par une fantaisie de bon aloi, par un charme éthéré évident qui tient beaucoup au rythme et aux acteurs, il faut avouer que Truffaut, tout comme les inetrprètes frôlent le dilletantisme, frôle parfois la superficialité du propos. Jouant avec les limites, il y a parfois quelques baisses de régime dans la deuxième partie, mais ça ne reste jamais trop longtemps, c’est heureux, car j’aurai été peu satisfait de baisser ma note davantage.
    Truffaut signe en effet, sur la forme, un film tout à fait charmant, et très bien fait. La mise en scène est d’une application redoutable, d’une grande intelligence, fluide et recherchée à la fois, et qui avec peu sait introduire beaucoup de sensualité, de douceur, d’humour aussi. Et puis les décors sont de qualité, la photographie agréable, et la bande son plaisante, quoiqu’elle aurait pu être davantage marquante.
    Sans être adepte de Truffaut je pense qu’on peut difficilement nier, ici, sa capacité à frôler le grotesque et le creux pour se transcender en vérité. Si l’histoire n’est pas parfaite, avec une deuxième partie moins prenante et quelques redondances (la première partie fonctionne sur un concept cyclique), et si le personnage principal a une écriture un peu lâche, il reste un joli film, plus que recommandable. 4
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2009
    Baisers volés est la 'suite' des 400 coups, mais on n’y retrouve que son héros, Antoine Doinel. Aucune autre référence n’est faite au premier opus, si bien que Baisers volés reste un film à part entière et indépendant des 400 coups. Le ton mélancolique du film de 1959 disparaît totalement, comme si la couleur égayait la vie de Doinel, et nous avons maintenant affaire à un film plus léger, une romance qui tire plutôt vers la comédie (l’imbroglio de détectives). Cet optimisme est flagrant : dans Les 400 coups, Doinel, bien qu’épris de liberté, termine enfermé loin de son Paris natal ; dans Baisers volés, le film s’ouvre sur Doinel qui termine enfin son service militaire et gambade dans les rues de la capitale.
    Le film retranscrit, sur l’air de Que reste-t-il de nos amours ? de Trenet, l’insouciance d’un jeune homme qui se laisse vivre, qui refuse de prendre sa vie en main. Comme il est dit explicitement dans le film, Doinel se réfugie dans l’amour pour oublier la mort (tout le contraire de Davenne dans La chambre verte). Néanmoins, la séquence finale avec le fou laisse peut-être présager plus de sérieux pour les épisodes suivants de la chronique d’Antoine Doinel : le héros semble prendre conscience qu’il sera difficile pour lui de vivre au « Domicile conjugal » et de rester fidèle à jamais.
    Bien qu'il faille s'habituer au style de jeu de Jean-Pierre Léaud, le casting est très bon (premier rôle pour Claude Jade, Michael Lonsdale génial en vendeur détestable) ; la mise en scène de Truffaut, quant à elle, s'avère encore une fois impeccablement maîtrisée, savoureuse et ryhtmée.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2014
    Quelle légèreté, quelle bouffée d'air, ce "Baisers Volés"! Dans le Paris bouillonnant de la fin des années 60, Antoine Doinel déambule au gré de ses désirs difficilement contenus. François Truffaut nous montre avec éclat son habileté à faire de situations banales des scènes hilarantes. Caractéristique de la Nouvelle Vague, les pieds de nez aux codes, clichés et scènes préfabriquées s'enchaînent pour notre plus grand plaisir. Faite de fausses pistes (l'homme qui suit Christine) ou de plans caméra au poing teintés d'espièglerie et d'inventivité, la réalisation de Truffaut instaure un rythme plaisant à ce film virevoltant que je conseille à tous ceux qui ont faim de détente.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2007
    Une fois encore, Truffaut fait preuve de maîtrise et d'imagination dans son récit. La réalisation est ingénieuse, le scénario est drôle à souhait, mais souffre (et tant pis si je commets ici un crime de lèse-majesté) du jeu catastrophique de Jean-Pierre Léaud. Ses prestations, au fil des réalisations de Truffaut, ternissent son cinéma. A ses côtés, les autres acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles, Ceccaldi le premier, mais au final ce "Baisers volés" s'apparente au verre à moitié plein et à moitié vide. Quel dommage pour un réalisateur si brillant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Troisième volet de la saga Antoine Doinel, «Baisers volés » dresse un portrait cohérent et (trop) large du jeune garçon des «Quatre cents coups ». Qu'il travaille en tant que veilleur de nuit, dans un magasin de chaussures ou en tant que détective privé, Doinel ne parvient pas à s'adapter professionnellement. Sur le plan sentimental, il est tout aussi inadapté, ne sachant que faire avec la belle Christine et encore moins avec les avances de Fabienne. L'inconstance et les imprécisions du personnage justifient pleinement le rythme heurté du film et ses nombreuses situations loufoques mais l'ensemble demeure inégal. Malgré l'interprétation de Léaud qui se situe dans le prolongement des premiers films de la saga - regard hébété, discours haché et comportement parfois incompréhensible caractérisent Doinel -, certains moments manquent de percussion, à cause d'une bizarrerie peu incarnée et inaboutie, à l'image d'une dernière scène décevante qui annihile platement le mystère créé autour d'un personnage secondaire. Le film aurait gagné à moins se disperser, à restreindre ses pistes afin de mieux cerner Antoine Doinel, de donner une image plus nette pour libérer une émotion plus ample.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2023
    « Baisers volés » de François Truffaut est dédié à la Cinémathèque d’Henri Langlois et le film s’ouvre sur la porte fermée du Musée du Cinéma car nous sommes en 1968 et la mythique chanson de Charles Trenet « Que reste-t-il de nos amours ». Il fait suite à « Antoine et Colette », le sketch de « L’amour à 20 ans » (1962). Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) a maintenant 24 ans et derrière les barreaux d’une prison militaire, il attend d’être réformé pour « instabilité caractérielle » sans certificat de bonne conduite, bien que s’étant engagé pour 3 ans après son chagrin d’amour avec Colette. Libéré, il va dîner chez les parents (Daniel Ceccaldi et Claire Duhamel) de Christine Darbon (Claude Jade qui est lumineuse), la jeune fille dont il est amoureux depuis 2 ans. Veilleur de nuit dans un hôtel, il se fait renvoyer après un constat d’adultère mené à son insu par un détective privé (Harry-Max) mais il se fera embaucher dans cette agence de détectives. Pas très doué pour les filatures, le directeur lui confie une mission dans le magasin de chaussures de Mr Tabard (incroyable Michael Lonsdale) qui ne comprend pas pourquoi on ne l’aime pas mais Antoine tombera amoureux fou de Mme Tabard (Delphine Seyrig) qui comme lui a lu « Le lys dans la vallée » de Balzac … avec dans cette séquence la célèbre scène où Jean-Pierre Léaud répète devant une glace 39 fois son nom et les extraordinaires répliques « Vous aimez la musique, oui Monsieur » puis l’explication par Mme Tabard de la différence entre la politesse et le tact. « Initié » par Mme Tabard après un contrat (ils passeront quelques heures ensemble puis ne se reverront plus jamais), Antoine va mûrir. Mais bien que dinant fréquemment chez les parents de Christine, celle-ci reste hésitante (cf. la scène dans la cave) jusqu’au moment où Antoine devenu employé de SOS dépannage, sera appelé un week-end par Christine seule chez elle pour une panne de téléviseur … et là le couple de se former. Antoine et Christine prennent leur petit déjeuner ensemble, en échangeant en silence des petits billets et on comprend qu’Antoine demande Christine en mariage en lui passant au doigt l’ouverture d’un décapsuleur ! Pour la petite histoire on apprend dans ce film comment récupérer une adresse quand on a seulement le numéro de téléphone (avec le « Si je vous dis Ya bon que me répondez-vous ? ») et comment beurrer une biscotte sans la casser !
    Un film qui malgré la complexité du versatile personnage d’Antoine Doinel, est d’une simplicité touchante et d’une grande fraicheur, avec un humour parfois décalé mais jamais lourd ou vulgaire… bref à condition d’aimer le jeu de Jean-Pierre Léaud c’est un des chefs-d’œuvre de François Truffaut.
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Le deuxième film consacré à Antoine Doinel(si l'on excepte le moyen-métrage "Antoine et Colette"),l'illustre personnage de François Truffaut,ouvre la voie à une nostalgie à peine voilée,sur les amours transis de la jeunesse dans un Paris en pleine révolution(1968).Doinel,toujours aussi chenapan et maladroit chronique,enchaîne les petits boulots,s'y prend comme un manche avec les femmes,et déambule à la recherche d'un bonheur idéalisé.Héros romanesque dans la tradition truffaldienne,Doinel doit beaucoup à son interprète,Jean-Pierre Léaud,dont le jeu distant et décalé,a pu déconcerté,mais a surtout caractérisé une âme en quête de repère dans une société qu'il ne comprend pas,et qui ne le comprend pas.Ce retour souhaité au passé,Truffaut le symbolise par la jolie ballade de Charles Trenet "que reste t-il de nos amours?".Peuplé de personnages truculents,versant volontiers dans le vaudeville quasi comique(notamment les échanges dans l'agence de détectives),"Baisers volés" est une bulle de légèreté,à forte dose autobiographique,à consonnance naturaliste,une récréation étonnante.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    "Puisque nous aimons tous les deux les choses exceptionnelles, nous allons passer un moment exceptionnel". Avec un telle proposition, difficile de ne pas succomber. Doinel, acte III selon Truffaut, dans la continuité du moyen-métrage "Antoine & Colette". Toujours aussi dandinant dans les rues parisiennes, il découvre l'univers au féminin, voguant entre les catins, la femme du patron, sa fiancée, ses beaux-parents adorés, Montmartre et les 400 petits boulots. Intenable, il comble la déception Colette, croisé au détour d'une rue déjà en ménage, mais toujours aussi ravissante, par sa quête irrémédiable de liberté. Réformé, réceptionniste, filateur, vendeur de chaussures pour femme ou dépanneur, il accumule le désordre et triomphe de l'émancipation tellement attendue.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Toujours dans la série Antoine Doinel, François Truffaut réalise là une bien belle œuvre, enlevée, poétique, drôle, et nostalgique. Le scénario est un peu tortueux, et pas toujours très crédible, mais voilà, les personnages sont irrésistibles, croquants, parfois un peu superficiels, mais le plus souvent réels, et touchants. À commencer bien sûr par cet Antoine Doinel (superbement interprété par Jean-Pierre Léaud), toujours un peu fou, rêveur, maladroit mais gentil et aimant. C'est d'ailleurs dans "Baisers volés" que sa personnalité est la mieux retranscrite, avec pudeur et sensibilité. Truffaut en fait parfois un peu trop dans son texte, mais derrière la caméra il agit en maître, et signe là une très belle continuation au "400 coups".
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Autant j’ai beaucoup apprécié « les 400 coups » autant cette deuxième partie de vie et mœurs d’Antoine Doinel m’a ennuyé même un peu agacé. Si le premier lançait formidablement la nouvelle vague celui ci est un peu un exemple des tares du genre . A savoir une manière de jouer théâtrale, des personnages autocentrés, une absence de rythme et la forte impression qu’on se noie dans du vide. Et puis j’ai eu du mal avec le personnage principal, j’avais été emballé par la partie enfance adolescence, son mal de vivre et son esprit de révolte. Le retrouver en jeune adulte geignard, faussement rêveur avec une pointe d’opportunisme m’a agacé et il est toujours difficile d’apprécier un film où le personnage principal est à ce point antipathique. Dans la carrière de François Truffaut il y a mieux même beaucoup mieux à découvrir.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2020
    Ce film, réalisé par François Truffaut et sorti en 1968, est très bon ! Après "Les Quatre Cents Coups" et le moyen-métrage "Antoine et Colette" (que je n'ai pas vu), nous retrouvons le célèbre personnage du réalisateur, à savoir Antoine Doinel, dans une aventure amoureuse. Ayant beaucoup aimé "Les Quatre Cents Coups", il me tardait de voir ce film car j'avais vraiment envie de savoir comment ce personnage avait évolué, surtout que nous suivons ensuite sa progression sur deux autres films. Je trouve très intéressant d'avoir consacré quatre longs métrages sur un personnage dont chaque film correspond à une fenêtre sur la vie de ce dernier et en plus d'avoir gardé le même acteur à chaque fois. Cela permet de se familiariser avec le personnage mais également de le projeter dans le temps. Enfin bref, nous le suivons donc ici dans différents boulots après sa sortie de l'armée et plus précisément dans celui de détective, métier que je trouve passionnant. C'est d'autant plus passionnant ici que le film est très réaliste sur ce sujet. Mais nous suivons aussi les amours du personnage, souvent compliqués, toujours empreint d'une certaine poésie. C'est d'ailleurs un peu le charme des films de Truffaut dans lesquels les relations sociales et humaines sont toujours très complexes mais également très poétiques et passionnantes. Alors certes, si nous n'accrochons pas au film ni même à ce genre d'ailleurs, ce n'est pas passionnant car il n'y a pas véritablement d'histoire, nous suivons juste le personnage dans ses petites aventures. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons donc Jean-Pierre Léaud dont je n'avoue ne pas trop aimer le jeu mais nous avons également, entres autres, les géniaux Michael Lonsdale et Delphine Seyrig qui jouent très bien. "Baisers volés" est donc un très bon film, tout simplement.
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Appuyant, parfois à outrance, les difficultés d'intégration et d'adaptation de son personnage, François Truffaut signe un nouvel épisode de la saga "Antoine Doinel" qui ne manque ni d'humour ni de tendresse mais se montre inégal et parfois lassant.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2012
    LES NOUVELLES AVENTURES D'ANTOINE DOINEL. Rien de trés excitant malgré les agréables Delphine Seyrig et Claude Jade.
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