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DamienReloaded
28 abonnés
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3,5
Publiée le 4 octobre 2021
Le plus grand malheur d'Hellraiser a sans doute été d'avoir atterri dans les mains de Dimension pictures et de passer ainsi d'une société indépendante anglaise à une firme américaine moins intéressée par la vision des auteurs que les dollars à gagner. En produisant près de...8 suites (du 3ème au 10ème film Judgment), Dimension a presque failli donner à Bloodline, la meilleure des suites de Hellraiser. Après avoir produit un 3ème volet flirtant avec le "Pinhead show" aux antipodes de ce que doit être la saga, Dimension demande à Clive Barker de revenir dans la production dès le départ. Les idées sont folles : faire une suite au troisième volet, un préquel et une conclusion futuriste. Des ambitions démesurées si le budget n'est pas en conséquence...et c'est le cas ici. Les Weinstein interviennent dans le processus de création, vire le premier réalisateur (Kevin Yagher), pour un "Yes man" (Joe Chapelle)qui fera intervenir de façon plus fréquente Pinhead. Les producteurs réviserons le script en plein tournage (d'où la fin bâclée) et le rôle moins important de certains personnages. Un contexte nécessaire pour se souvenir que Hellraiser Bloodline n'est pas le véritable quatrième film de la franchise. Sa signature "Alan Smithee" en a fait un nanar, alors que le film vaut mieux que cela. Doté d'un excellent casting (Valentina Vargas en tête) peut se targuer d'être une pierre angulaire dans la franchise (la dernière). Mais comme Alien 3, c'est surtout une suite qui a de nombreux stigmates. Les versions workprint existent et laissent entrevoir le potentiel du film, bien que le manque de moyen fait régulièrement surface. Il reste à espérer qu'un jour, Studio Canal, nous ponde une édition digne de ce nom de cet opus avec, et surtout un véritable director's cut. Après tout, c'est arrivé à Halloween 6 vingt ans après, à l'Exorciste 3..vingt-six ans plus tard, on peut donc rêver un peu...
Si ce quatrième volet réussit à conserver des scènes plus gores les unes que les autres, le fait qu'il se situe dans un autre contexte futuriste ne laisse absolument aucune importance dans le film et laisse à désirer.
Mons bon que le 1er opus Hellraiser IV nous fait néanmoins connaître les origines de la mystérieuse boîte et quelques passages du film sont tout de même pas mal notamment celui se déroulant en France avec l'orfèvre.
Un 4eme opus, que l on pourrait mettre comme un spin off. Donc ou le 3eme clôturé une trilogie. Mais qui au départ pourra surprendre par un côté vaguement plus SF, mais gardant tout de même l esprit, des 3 premiers où l on y apprend un peu plus les origines de cette fameuse boîte ( flashback du passé nous amène dans une autre époque mais faisant le lien du créateur de la boîte et par la suite, de ce qui la lie à ses descendants). L image de veut plus et le film "démarre" assez vite. je regrette toutefois un final moins "agressif" que pour les précédents. Mais le film ne traine pas en longueur. On pourra donc apprécié d avoir gardé l esprit et la volonté de pinhead, même si un peu de nouveauté dans son plaisir de souffrance aurait pu (accessoirement), sans aller dans l excès. Amener un peu "fraîcheur", mais qui a défaut aurait peut être plus dénaturé la volonté du réal, pour les trois précèdents. il y a donc tout de même dans l ensemble, quelques choses de relativement construit et tenant la route pour un 4eme. Là où habituellement, ce n'est plus trop le cas. A voir, si l on a apprécié les autres mais pour ma part, il ne sera pas mon préféré.
Un peu dans le même délire futuriste que Jason X, enfin en moins fun et con, avec en plus des flashbacks entre le XVIIe siècle et 1996 où deux lignées se combattent, et en prime les origines du cube. Il y a quelque chose de sympa malgré ses apparences de navet absolu, en parti grâce à l'aura de Pinhead (bien qu'un poil égratignée), de tortures toujours aussi inventives et d'une palette esthétique reflétant plus ou moins bien chaque époque (même si c'est clichouille on s'en fout). Après je trouve la dernière partie assez imbuvable, ce qui était aussi le cas à moindre mesure dans le III (dans le II aussi il me semble), l'impression qu'une fois le climax passé le film brode péniblement pour ne plus savoir comment se terminer, créant un trop-plein. Et puis je le redis, ce n'est pas assez con ...
Quand un film commence avec la preuve officiel du rejet de son réalisateur, arborant le nom d'Alan Smithee, on a tout de suite des doutes sur cette origine story. L'origine de la boîte s'explique en France, pas de bol. Au 18ème siècle, un orphèvre conçoit une œuvre de commande pour un magicien Lillois, un peu barré la nuit tombée. Des générations et des siècles de sursaut, en passant par les trois premiers volets, nous voici embarqué dans un vaisseau spatial. Pris dans le jeu, la première demi-heure, plutôt intriguante, laisse place à un foutoir sans nom où par manque d'image on nous rebalance les séquences du début. On connaît à présent le début et la fin de cette saga, alors qu'en sera-il des 6 autres épisodes qui ont suivis ? Affaire à suivre.
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12 426 critiques
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2,5
Publiée le 19 juin 2015
Leonardo Di Vinci a dit un jour : « Une oeuvre d'art n'est jamais terminèe, elle n'est qu'abandonnèe ! » C'est le moment de commencer le jeu et cette fois la boîte rèagit à travers un scientifique car c'est à son sang qu'elle parle! La boîte est une porte de l'enfer conçue par un de ses lointains parents, un fabricant de jouets français! La boîte, en dèpit de tous les pouvoirs qu'elle a, n'est rien qu'une maquette! Quatrième opus d'une infatigable franchise, "Hellraiser: Bloodline" entraîne le spectateur sur trois èpoques diffèrentes (y compris l'espace) entre passè, prèsent et futur! La passion est une illusion! Elle est terminèe l'èpoque des mensonges! il est temps de montrer ce que le père Pinhead est en rèalitè! Mais encore ? La beautè de la souffrance mortelle! Dans la distribution, pas grand monde de connu hormis la belle Kim Myers que l'on a pu voir dans l'excellent "A Nightmare on Elm Street Part 2: Freddy's Revenge". Plus d'issue possible cette fois-ci, inutile de fuir! L'ensemble est plus ambitieux qu'à l'habitude mais ne renouvelle guère le genre! Reste de bonnes scènes gores à l'ancienne, à grand renfort de chaînes et d'hèmoglobine...
Que dire de cette suite mis à part le fait quelle met en avant pinhead est un épisode dans la série des hellraiser dont on pourrait se passer tant l'histoire est ridicule.
Un Hellraiser qui n'apporte rien à la saga. On est sur les origines de la boite mais ça tourne en rond, les scènes sont plates et malheureusement les effets sont bien moins réussis que dans les précédents.
Ce quatrième opus est né d'un certain Alan Smithee (pseudo utilisé par les réalisateurs qui ne veulent pas être associés à une œuvre qu'ils n'aiment pas), qui couvre les noms de Joe Chappelle (qui a réalisé le pire Halloween de la saga) et Kevin Yagher (maquilleur de profession, pas réalisateur pour deux sous)... Eh beh, d'emblée, ça promettait. On n'était quand même pas prêt pour ce Bloodline. Une ouverture dans l'espace (où l'on voit un robot essayer de résoudre le Cube, libérant Pinhead...) qu'on ne justifie pas trop par la suite (on n'a pas compris l'intérêt de faire dérouler l'action dans ce vaisseau spatial), mais qui enchaîne avec une transition plus que douteuse (très mal amené) sur la révélation des origines du fameux Cube. On apprend donc que c'est en France que le puzzle a été créé (par un certain Le Merchant) et que le premier sacrifice ouvrant la porte des Enfers a été commis par un nobliau (qui devait s'ennuyer, pauvre chou) bien de chez nous. Nos régions ont du talent. Qu'on se le dise, après cette ouverture qui concentre tout l'intérêt de ce quatrième opus, on retombe dans le sommeil le plus profond jusqu'au générique de fin, Bloodline ne sachant pas comment emboîter le pas à ces dix premières bonnes minutes. On attend simplement qu'Angélique (la sacrifiée devenue possédée par une démone en chef) combatte Pinhead, ces deux-là jouant un jeu dangereux d'aide/haine tout le film, dont on sait pertinemment qu'il aboutira à une lutte sans merci. Sauf que même cela, on ne l'aura pas, la fin l'évitant soigneusement et préférant revenir dans le vaisseau spatial (Ah ?) pour "tout faire péter". Non, vraiment, au sens littéral. Et voici qu'on se retrouve devant le générique de fin les bras ballants et le regard vague. On n'est pas sûr d'avoir saisi un traître sens à ce fourbi visuel, à ces effets spéciaux à la ramasse, à ces entités qui ont des intentions floues, à ce final en feu d'artifice... Le dernier opus de la saga diffusé en salles, et on sait pourquoi.
Encore un volet peu intéressant et qui est loin de l ambiance de départ alors on y trouve un peu d’informations car on aborde la création du cube mais c est pas très original ou surprenant c est même un peu banal... de plus il y a trop de scène inintéressante et beaucoup de lenteur rendant le film long et de plus on perd trop de vue les cénobites et ça c’est juste pas concevable ils sont l adn de cette série
J'aurais dû m'arrêter là mais je me suis farci toute la saga ! Je ne me comprends pas des fois... Malgré des scènes parfois totalement jouissives et toujours aussi gores, on a un scénario de plus en plus improbable et des acteurs qui frisent parfois le ridicule (dans le vaisseau). Bon pour être le plus honnête possible, j'ai pour ma part éprouvé un plaisir coupable en regardant ce quatrième épisode, et dans la continuité de la saga on ne s'ennuie jamais vraiment, même en sachant que le niveau baisse de suite en suite.
Hellraiser 4 a quelque chose que ne possède pas les 3 précédents films : un scénario très recherché. On a une vraie progression dans l'histoire. On apprend les origines de la création du cube. Dans ce 4eme volet, le côté horrifique passe à la trappe au profit du gore et du scénario. Le personnage le plus intéressant est évidemment Pinhead qui joue magistralement. Les autres personnages sont meilleurs que dans le 3eme volet. On a un peu moins d'action mais plus de suspens. Le côté science fiction différencie ce film des autres et ajoute un vrai plus à la saga. Malheureusement c'est pas parfait. On a quelques incohérences notamment à la fin. La fin justement est un peu bâclée à mon goût. La bande son est également moins bonne que dans les précédents opus.
Ce quatrième film de la franchise "Hellraiser", réalisé par Alan Smithee (alias ici Kevin Yagher et Joe Chappelle) et sorti en 1996, m'a assez surpris, dans le bon sens du terme. Effectivement, au vu des notes et critiques et puis surtout le fait qu'en général, dans les franchises, au bout du quatrième opus, les scénaristes finissent par répéter les mêmes schémas narratifs (prenez par exemple la saga "Saw") et cela en devient donc très lassant. Mais ici, nous sommes dans quelque chose de très différent et je dirais que le film, même avec beaucoup de défauts, a réussi à produire quelque chose d'assez sympa. Nous sommes au 22ème siècle dans une station spatiale, un scientifique s'apprête à ouvrir le cube mais une armée arrive et l'arrête. Il raconte alors l'histoire de sa famille maudite. Bon, le synopsis n'est clairement pas alléchant mais, très honnêtement, je ne l'avais pas lu avant de voir le film et donc quand ce dernier s'ouvre sur une base spatiale du 22ème siècle, je m'étais dit que c’était très mal parti, qu'il allait tomber dans le piège de toutes ces suites de films ridicules qui se passent dans l'espace. Enfin bon, j'ai finalement été assez surpris puisque j'ai beaucoup aimé le fait que le film soit divisé en trois parties et surtout que l'on en apprenne plus sur l'histoire du cube. Surtout que Clive Barker a donné son accord, ce qui veut dire qu'il approuve cette histoire et qu'elle peut donc concorder pleinement avec les trois premiers films de la saga. Ce que je trouve par contre très dommage, c'est tous les problèmes et retouches qu'ont imposé Miramax au réalisateur et scénariste, tout ça pour faire apparaître plus tôt Pinhead dans l'histoire alors que ce n'était pas le monstre principal de l'intrigue. On se retrouve alors avec un film charcuté d'une heure vingt à la place d'un film d'une heure cinquante et c'est pour ça qu'on se retrouve notamment avec pleins d'incohérences, de choses inexpliquées et des scènes brouillons. Ce qui est très dommage car l'histoire avait beaucoup de potentiel, d'où ma note justement car je reconnais le très bon travail du scénariste et du réalisateur mais je désapprouve totalement le choix de Miramax. Du côté des acteurs, nous retrouvons Doug Bradley qui est toujours aussi bon et puis nous avons cette fois, entre autres, Bruce Ramsay et Valentina Vargas qui sont également très bons. "Hellraiser : Bloodline" part donc d'une idée très originale (pour une suite j'entends) mais ne l'exploite pas jusqu'au bout à cause de producteurs privilégiant l'argent à l'art.