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soniadidierkmurgia
Revoir « Les amants du cercle polaire » (1998) de Julio Medem près de 17 ans après l’avoir découvert modère quelque peu l’enthousiasme ressenti à l’époque. Une déception sans doute due au délai passé et à l’expérience cinéphilique accumulée. Les acteurs sont toujours aussi convaincants notamment Najwa Nimri(Ana) et Maru Valdivieso (Olga). Julio Medem qui s’est inspiré de sa propre expérience d’adolescent tombé amoureux d’une voisine de pallier qui n’a pas partagé son émoi a voulu transformer l’essai en imaginant le coup de foudre de deux enfants qui vont se construire leur propre romance par le biais des hasards de la vie liés en partie à celles de leurs parents respectifs.
spoiler:
En effet Ana et Otto (Fele Martinez) dont les prénoms sont deux palindromes vont se retrouver au sein de la même famille, le père de l’un (Otto) se mettant en couple avec la mère de l’autre (Ana). Leur amour devenu charnel et interdit les rapproche tout autant qu’il les éloigne l’un de l’autre. Les routes qui se séparent se rejoignent épisodiquement jusqu’à ce que devenu adulte Otto provoque le destin une dernière fois pour un amour définitif prenant forme sous le soleil jamais couché du cercle polaire
. La succession de hasards artificiels utilisée comme un système narratif finit par tourner un peu en rond pour carrément désincarner cette jolie idylle dont on comprend qu’elle est quelque part impossible. Sans doute Julio Medem a-t-il trop ancré son propos dans le réel pour que l’on puisse y adhérer pleinement. Sa chimère s’adresse en priorité à un spectateur encore juvénile. La question étant de savoir jusqu’à quel âge le reste-t-on ? C’est à chacun qui regarde le film de répondre.
. La succession de hasards artificiels utilisée comme un système narratif finit par tourner un peu en rond pour carrément désincarner cette jolie idylle dont on comprend qu’elle est quelque part impossible. Sans doute Julio Medem a-t-il trop ancré son propos dans le réel pour que l’on puisse y adhérer pleinement. Sa chimère s’adresse en priorité à un spectateur encore juvénile. La question étant de savoir jusqu’à quel âge le reste-t-on ? C’est à chacun qui regarde le film de répondre.
Dès le départ, on se passionne pour la relation sentimentale évolutive vécue entre Anna et Otto. Histoire bien rythmée avec rebondissements et signes absurdes du destin ou du hasard et paysages scandinaves d'une beauté saissante. Enfin, très joli coup du réalisateur qui nous réserve deux fins - tragiques dans les deux cas - à choix. Génial.
ferdinand75
Un beau film encore de Julio Medem, décidément un des plus grands réalisateurs espagnol. Ici on est dans une trame plus classique, avec une belle histoire d’amour qui démarre entre deux jeunes enfants dans une famille recomposée. Ils sont « frère et soeur » d’adoption, mais ils sont surtout, jeunes amants, cachés, mais passionnés. Mais le sujet du film est surtout la fatalité, et le hasard. Qu’est -ce qui fait que des évènements surviennent, que des êtres se rapprochent et puissent s’aimer. Souvent cela tient à pas grand-chose, ici à un petit avion en papier qui va voler du bon côté d’un mur. La vie des deux jeunes amoureux va être contrariée, rencontres fortuites, décès d’être cher , tromperies et mensonges des parents. . Comme toujours avec Medem, il y a un effet miroir et un effet labyrinthe. Les personnages de départ, ou des générations précédentes, se retrouveront protagonistes de la suite, toutes les pièces du puzzle s’assembleront lors du dénouement final en Laponie (superbement filmé). Mais ce film est plus accessible, plus léger aussi. Il n’y a pas l’aspect surnaturel et envoutant de « Vacas » ou ésotérique et magique du très beau « Caotica Ana » . On retrouve des moments atypiques et Medemien, par essence, comme cet amour contrarié, la première extase sexuelle du garçon dans le vent au milieu des feuillages, ou le cynisme de la belle mère . Le film gère bien aussi l’histoire avec 3 paires d’acteurs sur 3 âges différents pour jouer Ana et Otto, ce qui est pourtant très difficile, bon casting aux 3 époques. Un beau film , profond, sur des sentiments amoureux et un scénario bien construit.
Proprement déçu par le visionnage de Lucia y el Sexo, c'est avec méfiance que j'entame celui de ce film au titre accrocheur... Résultat : une très bonne surprise, poétique et symbolique, humblement réalisée et parfaitement racontée. Les Amants du Cercle Polaire ne fait pourtant qu'affûter les ficelles les plus grosses du mélodrame basique : manipulation émotionnelle due à la musique lancinante et à la récurrence du souvenir ( et un flashback, un ! ), personnages dont la psychologie repose sur le transfert sentimental ou encore dialogues qui en jettent. Malgré tout, le film de Julio Medem se laisse regarder avec attendrissement, porté par la thématique du destin et de l'effet cyclique. Construit comme un gigantesque palindrome dont la fin reste ouverte, Les Amants du Cercle Polaire est un très joli poème existentiel, perdu entre le Nord et le Sud, le soleil et la neige, l'innocence et la (dés)illusion. A voir pour les deux acteurs principaux, mais aussi pour la boutade du parachutiste allemand - ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle. Un très bon moment en perspective.
Après "L'ècureuil rouge", le rèalisateur espagnol Julio Médem (il a effectuè des ètudes de mèdecine dans le dèsir de se spècialiser en psychiatrie) signe avec "Les Amants du cercle polaire" un conte fascinant aux frontières du fantastique! L'histoire est belle: Tèmoin d'un accident de la circulation qui terrasse sa fiancèe, un jeune homme èvoque leurs souvenirs communs! Ici tout n'est que douceur, caresse et voluptè dans un parti pris visuel raffinè! L'oeuvre vaut le coup pour son authenticitè pleinement assumèe et un travail innovant et continuellement inventif sur la photographie et le cadre! A dècouvrir...
Une merveilleuse histoire d'amour, des temps parfaitement maîtrisés (comme d'habitude), une magnifique interprétation autant de Najwa Nimri que de Nancho Novo (¡eh oui!).
Un autre Julio Medem tout à mon goût avec "Lucia y el sexo" et "La pelote basque" (chacun dans son registre), en dépit de "L'écureuil rouge" et "Tierra".
Un autre Julio Medem tout à mon goût avec "Lucia y el sexo" et "La pelote basque" (chacun dans son registre), en dépit de "L'écureuil rouge" et "Tierra".
NeoLain
Un film franco-espagnol de première ordre, excellentes prestations des acteurs totalement plonger dans une histoire d'amour dramatique, le réalisateur travail bien son cercle et nous donne de la profondeur que peu peuvent donner, c'est le même cas pour la narration, Les Amants du cercle polaire est à voir pour s'instruire la pensée et les sentiments de votre intérieur.
Malgré de belles images et une atmosphère envoutante ,je ne suis pas rentré dans le trip .
Ce film m'a impressionnée par sa construction. J'ai aimé comment l'histoire est déroulée. Histoire d'amour qui se joue sur plusieurs générations et questionne le destin. C'est beau (avec des paysages somptueux !), poétique, symbolique, captivant. J'ai beaucoup aimé et souhaite le revoir même si il n'y aura plus le suspens de la première vision...
Injustement méconnu et mal noté par la presse, ce film est trés réussi. Amour, laponie, enfance, sont les ingredients de ce subtil et doux cocktail. Le tout servie avec poésie. A voir pour les amoureux du genre et pour les amoureux tout court.
Avec "Los amantes del circulo polar" Julio Medem nous lit un poème. Tout n'est que douceur, caresse, volupté. Enfermés dans le cercle rassurant qu'il trace autour de nous, nous nous laissons volontier porter, tel les avions en papier des enfants rêveurs.
Otto aime l'été, Ana aime le froid et nous, nous aimons profondément ces amants-palindromes.
Otto aime l'été, Ana aime le froid et nous, nous aimons profondément ces amants-palindromes.
Un jour j'aimerai pouvoir vieillir sur les (plusieurs) dernieres images des amants du cercle polaire.Que celui qui n'a pas lu l'écume des jours ou bien les pianos mécaniques vienne me lancer le premier avion en papier !
L' amour avec un A voilà le thème du film. Son traitement romantique fera dire à certains qu il est un peu mièvre.Pourtant comme dans tous ses films, Medem arrive à insufler une vrai poèsie et un mystère parfois envoutant dans cette aventure amoureuse transgénrationelle et transfontalière.Une vrai oeuvre romanesque qui n a pas d autre prétention que de réveiller chez le spectateur ses souvenirs enfouis.Pas une cathartie plutot une douce thérapie.
S'il n'y a pas de prise de distance par dénonciation du cliché, en gros si on rentre dedans, ce film peut être très chouette. Mais autant j'aimerais me laisser faire autant il y a des mievreries et quelques guimauves qui m'en empechent. Ce filma quand même de jolies scènes et des acteurs plaisant. Mais le bébé gesticule dans une bainoire vide.
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