Une très belle histoire adaptée d'un roman de Stefen King. Un film qui montre la moralité humaine, parfois cruelle, parfois pleine d'espoir. Un espoir qu'il ne faut jamais perdre nous dit-on. Tim Robbins est exceptionel et c'est une belle leçon de vie que nous donne ce drame de Frank Darabont.
Une oeuvre mineure et très naïve de l'univers carcéral. Les gardiens sont très méchants et corrompus et les prisonniers sont très gentils et maltraités. Les personnages manquent également de profondeur. Reste que le film parvient tout de même à divertir malgré tous ses défauts mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire
Une chronique carcérale humaniste et captivante, adaptation d’un roman de Stephen King, qui repose sur l’interprétation sobre et émouvante de ses deux comédiens principaux et sur son excellent scénario.
On m'a conseillé ce film car j'aime les classiques américains et je n'ai pas du tout été déçue par celui-ci. Bien qu'il soit long, il a été à la hauteur de mes espérances pour un film qui a déjà 20 ans mais qui a su très bien vieillir.
Un chef-d'oeuvre de la part de Frank Darabont. Tim Robbins est magnifique dans son rôle, j'ai été ému par ce film qui démontre l'enfer de la prison et de sa réhabilitation.
Fan à 100% de ce film. Il suffit que je ne vois qu'une scène que je le finit en entier. On ne s'ennuit pas une minute. Le meilleur film dans le cadre d'une prison. A voir et a revoir
Premier film de cinéma réalisé par Frank Darabont, Les Évadés est une œuvre n’ayant pas rencontré le succès à la sortie mais qui a acquis une magnifique réputation auprès des spectateurs depuis : 1er en notes des spectateurs d’IMDb, 6ème du classement similaire chez Allociné… Cet engouement peut paraître un peu exagéré car le long-métrage est d’un grand classicisme (notamment dans la réalisation de Darabont) et n’a donc rien de particulièrement innovant. Toutefois, si on peut trouver cet enthousiasme disproportionné, cette adaptation d’une nouvelle de Stephen King (qui pour une fois n’appartient pas au registre du fantastique) reste une histoire très intéressante (même si elle ne casse jamais les codes du film de prison) et est servie par de grands comédiens (Tim Robbins et Morgan Freeman en tête). Ainsi, Les Évadés (titre mal adapté voire mensonger auquel on peut préférer son appellation originale, The Shawshank Redemption, ou même son titre québécois, À l’ombre de Shawshank) est un beau film pouvant toucher son spectateur mais dont l’engouement disproportionné qu’il suscite peut surprendre.
Très bon film dans l'ensemble. Il tient avant tout par la qualité de son casting et de son duo d'acteurs très convaincants. L'histoire n'a rien de révolutionnaire. La mise en scène est de qualité dans l'ensemble.
"Les Évadés" est le film qui a détrôné "Le Parrain" dans le prestigieux classement des meilleurs films de l'IMDb. Quelle est donc cette oeuvre ? Qu'a-t-elle de si exceptionnelle ?
Première collaboration fructueuse entre le réalisateur Frank Darabont et l'écrivain Stephen King, "Les Évadés" précède de 5 années la claque "La Ligne Verte". Tout comme son successeur, ce film est d'une grande humanité : on a beau être dans un pénitencier, avec des délinquants comme des criminels, on n'assistera jamais à un jugement sur ces personnes.
L'auteur traite ces personnages d'un oeil neutre. Il ne nous révèle d'ailleurs pas, à dessein, ce qu'ont fait la plupart des compagnons de galère d'Andy Dufresne. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils sont là depuis plus ou moins longtemps et qu'ils ont recréé une vie à l'intérieur, où chacun à un rôle social à assumer et, plus le temps passe, plus ce rôle devient prédominant sur celui qu'ils occupaient à l'extérieur de ces murs. Au point qu'un jour, ces personnes deviennent "institutionnalisées", c'est-à-dire qu'elles ne sont plus adaptées au monde extérieur.
Ces ressorts psychologiques inhérents à la détention, Stephen King les traite avec intelligence et subtilité et les rend accessibles au commun des mortels. Il va aussi offrir une galerie de personnages forts et attachants, qui feront toute la richesse du film.
Et à partir de ces personnages, Stephen King va construire toute une histoire, passionnante et particulièrement bien menée. D'où le fait que le spectateur se prenne une véritable claque. La première claque, elle vient quand on regarde le film et qu'on est impressionné par la maîtrise de l'auteur, par celle du réalisateur qui livre des scènes travaillées et particulièrement fortes, lourdes en symboles, et par les acteurs qui font tous un travail formidable (mention spéciale à Morgan Freeman). La seconde claque, elle vient quand on réfléchit à ce que l'on vient de voir et au message porté par "Les Évadés".
Ce film, c'est un condensé d'humanité enveloppé dans une oeuvre divertissante et poignante.
Qu'on se le dise, Stephen King n'a pas écrit que des romans d'épouvante, il a également imaginé des drames humains poignants et atypiques. Qu'on se le dise aussi, les adaptations sur grand écran de ces oeuvres-là sont les meilleures jamais portées au cinéma. Ainsi, après l'excellent Stand by Me, c'est autour du magnifique Les évadés d'être porté à l'écran. Réalisé par ce qui sera le spécialiste des adaptations de King, Frank Darabont, le long-métrage se veut humain, émouvant, déchirant, racontant l'histoire sublime d'un prisonnier pas comme les autres... Situé dans les années 40, l'intrigue des Évadés raconte le quotidien souvent difficile d'Andy Dufresne, simple banquier accusé du meurtre de sa femme et de l'amant de celle-ci, faible être humain confronté à la dure réalité de l'univers carcéral. Ingénieux, imaginatif et aimant, il bouleverse la prison de Shawshank avec ses idées hors du commun et ce, jusqu'à son évasion improbable. Dans les rôles principaux, le tandem Tim Robbins/Morgan Freeman fait des ravages, magnifique couple à l'écran de deux taulards aussi différents que liés par un même destin. Le scénario, long et complet, joue la carte de l'humanisme à l'état pur, entrecoupé de moments déchirants et d'une logique imparable. La multitude de personnages secondaires aussi drôles que détestables apportent une véritable vie à cet univers de mort sans avenir, dur et sans pitié. Deux heures vingt de pur bonheur, une réalisation exemplaire et l'une des meilleures adaptations de l'écrivain.