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Yannickcinéphile
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2,0
Publiée le 7 avril 2016
Nouvelle collaboration entre Ventura et Pinoteau, pour un film peu réussi. La faute en premier lieu à une histoire beaucoup trop paresseuse et peu crédible. Ca ne bouge pas assez, les personnages manquent de consistance, le début est assez empesé, l’enquête de Ventura manque de percussion, et j’ai trouvé que les moments plus ou moins « humoristiques » ne fonctionnaient pas très bien. Alors tout n’est pas à jeter, mais le film se suit avec un ennui poli, ce n’est pas assez intense et réaliste pour vraiment laisser des souvenirs après visionnage, ce qui n’est pas gage de qualité ! Le casting bien sûr est attrayant sur le papier. Ventura livre un personnage très classique, et malgré son charisme il a du mal à le rendre crédible. Il aurait vraiment fallu beaucoup plus dégrossir ce rôle dont on dirait qu’il est emprunté à celui de La Gifle mais dans le cadre d’un thriller ! Face à Ventura Angie Dickinson ne sert à rien d’autres que de la figuration, ce qui est frustrant ! Par contre Donald Pleasence, qui apparaît peu est mémorable ! Reste la forme. Et là, je rejoins beaucoup de critique, le souci c’est l’ambiance ! On ne croit pas un instant que l’on a traversé l’Atlantique ! Le film est plutôt bien filmé par Pinoteau, réalisateur assez pro en général, mais l’ambiance n’est pas là, et la musique n’est pas non plus tonitruante. Au final techniquement c’est pas mal fichu, mais pour la crédibilité du scénario, c’est plus que moyen ! Pour conclure sur ce film je dirai que c’est un Pinoteau faiblard. Pas vraiment déplaisant, je dirai que le réalisateur et son équipe ont été surtout trop paresseux, trop dilettante, et cela touche la qualité du film. Dommage. 2
L'Homme en colère ressemble au précédent film de Pinoteau et au suivant c'est-à-dire Le Silencieux et La 7ème Cible tous les 2 avec Lino Ventura ; de bons divertissements genre polar ou espionnage mais qui peinent à réellement nous captiver faute d'une mise en scène manquant de tonus. L'Homme en colère se regarde sans jamais sans s'ennuyer, on se laisse prendre par l'histoire de ce père français devant se rendre au Canada suite aux problèmes de son fils, Ventura campe bien son personnage et il est accompagné de la charmante Angie Dickinson. Du cinéma sans génie mais l'ensemble est plutôt prenant, L'Homme en colère doit beaucoup à Lino Ventura.
Ventura et Pinoteau. Si je dis pas de bêtise Ventura tourna à trois reprises pour le réalisateur de La Boum. L'homme en colère est un des derniers films de Lino, et je dois dire que c'est pas un cadeau. Quelques apparitions de Donald Pleasence et l'attachement que l'on à pour Lino mais rien de plus. Je sais plus vraiment ce que vaut les autres mais j'espère bien entendu une réelle motivation de la part du réalisateur. Ici, on reste dans un vide d'ennui bien concret.
Malgré une idée de scénario assez emballante, le film manque de dynamisme et de percussion. Et cela malgré un Lino égale a lui meme, c'est a dire "bien dans son élément".
Si l’absence d’accent ou d’anglicismes de la part des locaux choque beaucoup, se retrouver Outre Atlantique avec le style baba-cool post hippie change pas mal la donne. L’histoire est classique et pas forcément très intéressante, mais le film se laisse regarder, d’autant que la complice du héros (Angie Dickinson) est pas mal attachante.