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    Le Schpountz
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    37 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Le film est d’une grande richesse, d’abord une comédie, aux dialogues savoureux (« Tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout », « Tout condamné à mort aura la tête tranchée », phrase du code pénal déclamée sous tous les tons) sur Irénée Fabre (Fernandel, 35 ans, exceptionnel), commis avec son frère (car orphelins), dans l’épicerie de son oncle Baptiste Fabre (Fernand Charpin, 51 ans), qui croit, aveuglément, avoir le talent d’acteur et fait l’objet d’une farce (signature d’un faux contrat d’engagement) de la part de techniciens de cinéma venus tourner un film dans le village et qui l’ont baptisé Schpountz [terme inventé par le directeur de la photographie de Pagnol, Willy Faktorovitch (1888-1960), d’origine russe, à propos d’un jeune homme mythomane qui avait fréquenté le tournage du film « Angèle » (1934)], équivalent de fada ou jobastre. Il devient ensuite un film sur le cinéma (et une déclaration d’amour de la part du réalisateur, avec une mise en abyme) avec des moments drôles, satiriques et émouvants [Irénée faisant son autocritique, discours du producteur Meyerboom (« On devient vieux quand on tutoie tout le monde et que personne ne vous dit tu »), déçu de n’avoir pas été mis dans la confidence de l’intrusion d’Irénée à la 38e prise d’une scène d’un film sur Napoléon, d’un réalisateur russe hystérique, défense des auteurs comiques avec un hommage à Charlie Chaplin (1889-1977)] ainsi que sur les rapports de classe [Irénée, tel le (faux) fils prodigue retourne chez son oncle en habit de commis, malgré sa réussite professionnelle et sentimentale].
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 654 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2024
    Réalisé en 1938 en même temps que " Regain", " le schpountz" ( autrement dit le naïf, le bêta si l'on en croit le sens que l'équipe de techniciens de cinéma lui donne) est porté par la prestation de Fernandel qui donne une résonnance savoureuse aux dialogues .

    La multiplicité des scènes, les changements de décors en font un titre sans temps mort et parfois très drôle.

    Pagnol a sans doute le projet de rendre un hommage vibrant au cinéma et surtout au cinéma de distraction.

    Un commis d'épicerie rêve de faire carrière dans le cinéma. Après avoir été l'objet de plaisanterie, la profession finit par l'accueillir.

    On peut y voir une invitation à la persévérance, un clin d'œil complice au midi et à la famille.
    Opus très sympathique du futur académicien, il ne représente pas, malgré ses qualités évidentes, ce que je préfère chez le cinéaste.

    L'amateur de cinéma du patrimoine ne le laissera pas passer.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Quelle verbe, quel éclat et surtout quelle fougue dans l’expression. C’est du pur génie théâtral et un rôle magnifique pour cet acteur génial. Fernandel était encore jeune à l’époque mais quelle maestria Pagnol ne pouvait rêver meilleur personnage pour une pièce pleine de tragédie, de bassesse mais aussi de grandeur et d’éloquence majestueuse.
    Une pure merveille de film.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Le Schpountz, qui désigne ici un niais dont la prétentieuse ambition est de faire du cinéma parce qu'il se croit talentueux, n'est pas seulement la victime naïve d'une farce cruelle; il est aussi un personnage aveuglé par la vanité et sa chimère.
    Leurré par des parisiens malicieux, Iréné monte à Paris sûr de son succès et de son art dramatqiue...Le sujet de Marcel Pagnol est une fable dont la morale pourrait être qu'il n'est pas de réussite sans travail ou sans humilité. Il ironise sur un milieu du cinéma où les caprices de stars et l'orgueil des artistes en général constituent les petites histoires quotidiennes des studios. Superbement dialogué (Charpin, présent dans les premières et dernières séquences, en témoigne brillamment), le film de Pagnol s'appuie sur la composition irrésistible de Fernandel, aussi à l'aise dans les scènes de comédie que dans celles où s'invite l'amertume.
    L'origine théatrale du sujet est évidente et on y retrouve l'humour chaleureux, caustique parfois mais toujours bienveillant, par lequel Pagnol aime décrire ses concitoyens provençaux.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Bien que souffrant de certaines longueurs et d’un scénario un peu trop démonstratif, revoir le Schpountz aujourd’hui demeure un plaisir de cinéma qui une fois n’est pas coutume chez Pagnol ne réside pas dans sa qualité d’écriture mais ce jeu de mise en abyme , de confusion assez subtil autour du comédien Fernandel et de son personnage à propos duquel on ne sait jamais trop si l’on rit avec l’équipe du film de son ridicule un peu pathétique , ou parce qu’il est réellement drôle et finalement talentueux. Le scénario quant à lui tranchera, peut être un peu trop facilement pour la seconde hypothèse peut être pour tenter de venir compenser la pente peu glorieuse d’un mépris de classe , celle des rêves de grandeur et de lumière des petits et des obscurs.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Ces vieux films du passé ont un charme intemporel, entre les dialogues de Pagnol (permettant des scènes mémorables, comme ici celle du "tout condamné à mort aura la tête tranchée"), l'accent méditerranéen de Fernandel ou de Fernand Charpin et le noir et blanc des images.
    En additionnant ces trois éléments, le Schpountz de 1937 est généralement répertorié comme un classique, même si les quelques sourires sont plus dus aux expressions et au jeu des acteurs, inscrits dans leur époque, qu'au fond de l'histoire.
    cinéfile
    cinéfile

    114 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2022
    Belle comédie et fable philosophique sur les apparences et les rapports humains.
    Fernandel excelle dans son personnage naïf mais pas tant que cela..
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Dans ce film de Marcel Pagnol, sorti en 1938, on retrouve un Fernandel vraiment irrésistible. Son omniprésence à l’écran propulse même les autres acteurs (Fernand Charpin et Orane Demazis notamment) au rang de faire-valoir. C’est finalement ce qui constitue le principal défaut de ce long-métrage. De même, après avoir conté les déboires de cet homme naïf mais désireux de percer dans le cinéma, le dénouement aurait mérité un approfondissement plus éloquent permettant de valoriser cette belle morale. Bref, une œuvre intéressante mais mineure dans la carrière du réalisateur provençal.
    Pirmin
    Pirmin

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    J’ai vu ce film dans ma jeunesse, dans les années 60/70 et je n’avais pas accroché, trop jeune…. Ce n’était pas le Fernandel que j’attendais. Et voilà que curiosité, 50 ans plus tard, je me dis qu’il faut que je le revoie avec un oeil…. vieux !
    Et là, je découvre la profondeur des dialogues de Pagnol, le message transmis, très sarcastique et dénonçant (déjà) une certaine faune.
    Bien sûr, il a vieilli, il est parfois maladroit et limite mal joué mais ça reste un beau film, à la fois tendre et aigre.
    Fernandel y trouve un rôle qui lui sied comme un gant, presque autobiographique, si on y réfléchit. Même Orane Demazis y est parfois juste ! Charpin est excellent et les deux heures auront finalement passé très vite. Je me suis rendu compte que je ne me souvenais que du début et de la fameuse tirade, et c’est une erreur que de justement trop s’arrêter sur cette dernière pour juger un film bien plus profond dans son message.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2021
    L'histoire présente Fernandel comme un bouffon dans l'épicerie de son oncle à Marseille. Une troupe de cinéma en visite trouve son ambition de devenir une vedette amusante et lui fait signer un contrat ridicule. Le faux contrat comprend des clauses qui l'indemnisent pour toute maladie contractée lors des tournages dans des lieux exotiques. Il est payé en monnaie locale afin de pouvoir payer immédiatement les médecins autochtones qui soigneront ses maladies. Fernandel passe facilement du rire aux larmes et ses mots lorsqu'il découvre qu'il a été mené en bateau sont amers et durs. Comme dans Topaze c'est aussi une revanche. Irénée était humiliée dans son épicerie comme Topaze était un petit instituteur ridicule amoureux de la fille de son directeur qui riait dans son dos. Tous deux ont fait leur chemin dans la vie le premier est devenu une vedette et le second un homme d'affaires. Irénée reste cependant quelqu'un de fondamentalement gentil tout comme son oncle qui a un cœur d'or d'ailleurs...
    rickfromcasa
    rickfromcasa

    10 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2021
    D'aucuns vous diront que les meilleurs film évoquant le cinéma sont :
    "les ensocelés" de Minnelli , "Boulevard du crépuscule" de Wilder ou "chantons sour la pluie " de Donen et Kelly
    ( film que j'adore ) mais je vais être chauvin et vous dire : le meilleur film sur le cinéma c'est " le schpountz" , Pagnol plus encore que dans sa fameuse trilogie a fait de ce film un petit bijou nourri de dialogues aiguisés à la "meule" .
    Orane Demazis que j'apprécie peu dans son rôle de Fanny est ici épatante comme la plupart des seconds rôles ( Pierre Brasseur y joue un petit rôle) .
    Fernandel est très bon , en particulier dans sa fameuse tirade à la cyrano " : tout condamné à mort aura la tête tranchée "
    un vrai moment de bonheur ...
    Merci Marcel !!
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Film ambitieux et logorrhique à la fois critique du monde du cinéma (caricature des égos, des homos...) et défenseur de la comédie - trop souvent assimilée à de la pitrerie. La mise en scène est brouillonne et la direction d’acteurs critiquable : les bons en font un peu trop (sauf dans l’excellent duo du « Pauvre couillon »), les moins bons (Orane, le frère) aussi. L’idée d’« association conjugale » est amusante mais était-il nécessaire de préciser l’invraisemblable virginité de la demoiselle, et la fin paraît trop consensuelle pour des parents qui ne se sont nullement inquiétés de ce que le schpountz faisait à Paris.
    Gela Gérard Barbaza
    Gela Gérard Barbaza

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Pour moi un pur chef-d'œuvre le film que je regarde quand ça va pas ou quand j'ai envie de rigoler peu importe le temps où le moment
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2020
    une comédie qui parle d'un homme feneant , un peu bêtes qui se croit douée pour le cinéma qui se fait piéger par des producteur de cinéma avec un contrat en or . mais il arrive alors a retourner la situation prouver également qui n'est pas si bête que cela . Même si le film n'est pas drôle le rôle de Fernandel est plutôt de qualité à des dialogue plutôt bon et une réplique plutôt mémorable ainsi que sont sourire qui ne peux pas empêcher de sourire également heureusement d'ailleurs car le film est plutôt lent et ennuyeux il ne se passe pas grand chose c est pas une film qui faux voir absolument . Il faut voir pour certains dialogue maos c est tout après cela ce regarde.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Fabuleux, fabuleux ! Des années que je ne l'avais revu et je tombe sur mon cul (excusez-moi). Fernandel est extraordinaire, grandiose, prodigieux, magistral. "Il prête une casserole à un guignol qui a les mêmes pantalons que ma grand-mère" dixit Charpin qui est aussi bon que l'est Fernandel, ils le sont tous très bon, des interprétations fabuleuses. Mais vous avez déjà tous dit...ça c'est du cinéma français, chef-d'œuvre !
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