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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 novembre 2012
Un des plus grands chefs d'oeuvre d'Edouard Molinaro. Louis de funès vient de signer ici une de ses meilleures interprétations (mais tous les acteurs présents sont excellents et donnent la réplique à Louis De funès avec perfection). Une pure merveille qui a incontestablement sa place dans le panthéon des plus grandes comédies Françaises.
Rien de bien transcendant dans ce film poussif dont la réalisation molle n'arrive pas à faire oublier la pièce de théâtre. De Funès est dans l'excès agaçant. Et puis le coup des valises a passablement vieilli. Bon, sentiment personnel, je n'ai jamais aimé Claude Rich, et comme il est souvent présent à l'écran, ça n'arrange rien à l'affaire. Pour adepte de naphtaline ou pour fan transi de De Funès. Sinon passez votre chemin : ce n'est pas l'oscar du rire...
Le film est franchement hilarant et le mélange de la pièce de boulevard vraiment bien écrite avec De Funes magistral est tout simplement parfait. Une comédie au rythme effréné. Excellent
Oscar c'est l'adaptation d'une pièce de théâtre originale et hilarante, elle date de 1967, mais elle reste d'actualité. Louis de Funès est magistral comme d'habitude. Les autres comédiens sont parfaits. L'ambiance reste théâtrale et l'événement se suivent rapidement. Un très beau film humoristique.
Fantastique démarrage. Quel rythme ! Louis de Funès, Claude Rich et Paul Bréboist sont époustouflants. Les répliques sont ciselées, chaque geste est millimétré, on est abasourdi par une telle densité comique. Le scénario installant un quiproquo autour de trois valises monte en intensité jusqu'à ce que Barnier (Louis de Funès) devienne zinzin et là c'est l'apothéose ! Les seconds rôles paraissent bien faibles face au trio principal, peut-être une volonté d'Édouard Molinaro, mais qui du coup entraîne de petites baisses de régime par moments. À voir et à revoir sans modération.
Quel numéro offert par De Funès dans ce film adapté de la pièce du même nom. Se déroulant quasiment à huis clos, le scénario joue en permanence sur des quiproquos et des malentendus. On rit beaucoup devant ce diable de De Funès qui est en très grande forme.
Très bon vaudeville, pièce de boulevard à l’origine, qui déborde de quiproquos enchaînés à un rythme effréné. Rythme effréné mené par un époustouflant Louis de Funès qui nous sort tout son catalogue. Irremplaçable et jamais égalé depuis 1983 — à le voir, on ne s’étonne pas que le pauvre ait décédé d’une crise cardiaque ! — Dommage que les deux « filles », heureusement peu présentes et retombées dans l’oubli, viennent détonner dans la troupe.
Un des meilleurs Louis de Funès. Il déploie une énergie remarquable. J’avoue même que cela en est épuisant ! Je suis fatigué pour lui ! Et loin de moi d’interpréter que Louis de Funès me fatigue ! Deux quiproquos majeurs : sa fille et une valise. Et tout ça va tanguer à une allure étourdissante et amusante. Les dialogues sont bien écrits et les joutes verbales débitées avec vélocité entre Louis de Funès dans la peau de Bertrand Barnier et Claude Rich dans celle de Christian Martin sont pétillants. Ah, le phrasé et la tonalité de Claude Rich ! Il contraste à merveille avec le verbe frénétique de Louis de Funès. La séquence où il disjoncte en mimant un nez qu’il étire en plusieurs endroits est tout simplement désopilant. C'est la tirade du nez version de Funès ! Plus que jamais, je persiste et signe que le théâtre adapté au cinéma est réussi que si les dialogues sont bien écrits et servis par des acteurs de grands talents. C’est essentiel pour oublier une mise en scène réduite ou répétitive et ce en raison du huis clos propre au théâtre. Oscar donne la pêche !
Adapté d’une pièce à succès d’un certain Claude Magnier, qui signa également Jo, Oscar est peut-être le film où De Funès atteint ses plus hauts sommets de n’importe quoi. On l’y voit patriarche respectable, à la tête d’un commerce honorable, assis sur une fortune considérable. On l’y voit surtout perdu dans un imbroglio de dupes et de prédateurs, de ruses pécuniaires et de gaffes amoureuses, de numéros de charme et d’énormes quiproquos. En bon précurseur aux théâtres du Splendid et du Café de la gare, ce premier film de Poiré en tant qu’assistant, ici de Molinaro, ne s’éloigne jamais vraiment des planches dont il tire son inspiration : un décor minimaliste, une caméra très statique, des acteurs qui en font des caisses avec une maîtrise de vrais spécialistes. Tentant de suivre, le montage impose un tempo enlevé, soutenu, tout en ruptures, qui donne de l’espace aux incessants revirements scénaristiques. Improbable jusqu’à la dernière minute, ce vaudeville étonnamment moderne malgré son drapé 60’s fait montre d’une énergie exponentielle. Plus la bobine avance, plus le délire augmente, jusqu’à l’hilarante apothéose du solo final. On revient toujours à La grande vadrouille, au Corniaud et à Rabbi Jacob mais leur maître à tous, qu’on se le dise, c’est bien celui-ci.
Louis de Funès gesticule, aboie, se contorsionne, fait des simagrées dans cette pièce de théâtre qu'il maitrise sur le bout des ongles et c'est là justement le hic: on est face à une pièce filmée. On a du mal à se sentir au cinéma et les débuts prometteurs au côté de Louis de Claude Gensac n'y feront rien pas même que les excellents seconds rôles (Mario David, Claude Rich). Jo et Hibernatus seront bien mieux adaptés et De Funès y sera plus spontané. Des 3 films adaptés de pièce, pour moi, Oscar est la moins bonne et la moins drôle.
Du grand, du tres tres grand Louis de Funes. Aider par le dynamisme du scenario qui ne perds pas de temps, c'est un enchainement de situations cocasses et d'embrouilles a en perdre la tete. Tres drole.
"Oscar" est un huit-clos adapté de la pièce de théâtre éponyme, également avec Louis de Funès, ne vous étonnez donc pas de l'aspect théâtral du film. Ici, tout résidera dans la prestation de Louis de Funès (nous laissant savourer sa panoplie de mimiques) mais aussi dans les dialogues, qu'il faudra d'ailleurs suivre avec attention afin de ne pas se perdre dans ce méli-mélo où chacun défendra coûte que coûte ses intérêts. Les nombreuses nouvelles du jour se mêleront donc aux mensonges et aux magouilles, de quoi rendre fou notre cher de Funès à l'énergie impressionnante. Quelques facilités demeureront cependant dans le scénario, mais peu importe, on n'est pas là pour se prendre au sérieux, mais bien pour profiter de la prestation remarquable du génie Louis.