Ah que ca fait plaisir de retrouver le mel gibson des deux premiers mad max. Le film est super jouissif dans sa violence et dans ses dialogues percutants. Bref, c'est un magnifique spectacle.
Un film dit Policier sombre, violent et très fun. Mel Gibson dans le rôle de vengeur qui s'en prend plein la troche est parfais, c'est sans nous rappelé l'Arme Fatal où à chaque combat il en prend plein la face, il ce casse des bras etc etc....au niveau du sénario c'est pas mal du tout, il y à quelques rebondissements qui apportes de l'énergie au film. De plus l'ambiance noir du film vous plonge totalement dedant. Les gun-fight claque bien, sa saigne dur, trop bon. De plus les jeu du chat et la souris que Mel Gibson mene avec ces opposant est terriblement joussifs. Un très bon film, violent, dur et un bon brin humoristique.
Léger changement de registre pour Mel Gibson qui, après un 4e épisode estampillé "Arme Fatale" (celui de trop ?) a visiblement décidé d’oublier son personnage de doux dingue qui l’a rendu si populaire pour durcir le ton et s’adonner aux joies du polar hard-boiled. Et c’est peu dire qu’il donne de sa personne dans ce "Payback" où il en prend plein la gueule du début à la fin tout en rendant coup pour coup avec ce sens de la formule si caractéristique. C’est d’ailleurs l’un des intérêts du film : il raconte une sombre histoire de vengeance où les morts violentes s’enchaînent tout en conservant une légèreté de ton permettant de désamorcer la tension du film sans pour autant la flinguer. Il faut voir Porter réclamer sa part du butin au final assez minime et affronter une succession de méchants ne parvenant pas à comprendre ses motivations. Ainsi, "Payback" respecte les codes du genre (la froide vengeance, son code d’honneur, son histoire d’amour avec une prostitué, les guerres de gangs, flics ripoux…) tout en s’en amusant, conférant un film une modernité inespérée. Et quel casting de gueules ! Autour d’un Mel Gibson toujours aussi impeccable, on retrouve Kris Kristofferson, Greg Henry, William Devane, James Coburn, John Glover mais également Maria Bello, Deborah Unger et Lucy Liu. Bref, une réussite incontestable et surtout surprenante au vu du chaotique tournage qui a vu le rélaisateur Brian Helgeland éjecté par le producteur Mel Gibson pour divergences artistiques (Helgeland ayant visiblement espéré une vision bien plus sombre du personnage du du film en général). Il serait d’ailleyurs intéressant de voir ce qu’aurait pu donner cette version même si l’humour injecté par Gibson (qui a repris le film en main par la suite) reste pour moi l’un des points forts du film.
Un film sombre, violent et immoral, mais un bon divertissement. Souvent drôle (les chinois armés jusqu'aux dents, les répliques désabusées de Mel Gibson/ Porter, Lucy Liu en sadomaso déjantée.) Bref, un bon moment, malgré quelques longueurs (la mort de Val Reskill) un peu cafouillou quelques fois (le sujet est traité en presque deux heures alors qu'il pouvait être traité plus rapidement, trop de personnages secondaires dont deux flics qui ne servent pas à grand chose et l'apparition de Kris Kristofferson en "méchant remplaçant" qui rendent le film un peu casse-bonbon par moment) Reste un bon film amplement regardable.
Un magnifique film ou les couleurs ,sombres donnent au film une belle authenticité .Les acteurs son éxélents ,la réalisation parfaite .La violence est maitrisée de bout en bout et teintée d 'une amusante ironie .
Je ne saurais pas trop dire pourquoi, mais j'adore ce film... l'ambiance y est pour beaucoup... de plus le héros, jouait par Mel Gibson, qui n'a aucune morale est génial.
Val et Porter organisent un hold-up contre la mafia chinoise, mais l’opération tourne mal lorsque Val décide de s’approprier l’intégralité du butin et abat froidement Porter. Ce dernier, laissé pour mort, est bien décidé à récupérer sa part du pognon…
Seconde adaptation du roman "Comme une fleur" de Donald Westlake, après la version influencée par la Nouvelle Vague de John Boorman (Le Point de non-retour - 1967), c’est au tour du scénariste Brian Helgeland de s’y coller et pour son premier long-métrage, il faut bien admettre qu’il nous en met plein la vue. Une ambiance glaciale avec cette colorimétrie bleutée, une violence sans concession, des dialogues truculents et une magnifique distribution (Mel Gibson, Gregg Henry, Maria Bello & David Paymer), en font un excellent polar qui semble ne pas subir les affres du temps.
Malgré cela, la version qu’il nous a été donnée de voir n’est pas celle de son réalisateur (dans son entièreté). La Warner & Mel Gibson (qui produisait) ont jugé le film trop violent et glauque, incompatible avec ce qu’ils souhaitaient en faire (à savoir un film grand public). Il avait été demandé au réalisateur de faire des reshoot, ce qu’il refusera. Il a donc été replacé (viré) pendant post-production afin de permettre des retouches et tourner de nouvelles scènes (ce qui représente 30% du montage sorti au cinéma). Si bien qu’il existe aujourd’hui 2 montages différents, dont une version Director’s Cut appelé "Payback Straight Up" où les différences notables sont les suivantes : spoiler: le chien de Rosie meurt après s’être pris une balle, le big boss est une femme (que l’on entend uniquement en voix off), le personnage de Bronson (Kris Kristofferson) n’y apparaît qu’une poignée de secondes et son fils n’est plus victime d’un kidnapping.
Quel que soit la version, Payback (1999) n’en reste pas moins un polar âpre et nihiliste, qui se démarque complètement de l’œuvre originale et offre un superbe rôle à Mel Gibson. Le film nous tient aisément en haleine jusqu’au dénouement final.
Ce film n'est pas très originale, mais je l'adore. La réalisation de Brian Helgeland est excellente, s'approchant des polars des années 50. Mel Gibson est parfait, tout le casting est parfait. Etant fan de polar, je ne peux que saluer ce film. Payback est trop sous estimé, il devrait être considéré comme une référence.
Un très bon polar, vitaminé, de l'humour aussi. Mel Gibson interprète à merveille cette tete brulée, déterminé. Quelques scènes cocasses avec une Lucy Liu étonnante.
Eh bah voilà un spectacle bien simple, bien cru, mais qu''est-ce que c'est efficace ! En cela d’ailleurs, le director’s cut apporte clairement quelque-chose par rapport à la version cinéma plus consensuelle et donc, je trouve, moins intéressante. De la bonne orfèvrerie comme je les aime. Bref, je suis très client de ce « Payback ».
Pour une fois qu'on avait une bonne idée de départ, qui aurait pu le différencier du tout-venant, voilà que les bulldozers hollywoodiens lui retirent toute substance pour le transformer en énième film policer et le formater pour coller avec l'orientation marketing. Cette histoire de vengeance, de petit malfrat laissé pour mort par son complice et sa femme, qui va dérouiller des mafieux pour récupérer son blé... le tout rendant hommage aux films noirs, c'était du gâteau pour en faire, peut-être pas un chef d'oeuvre inoubliable, mais au moins un film qui se laisserait voir et revoir sans déplaisir. Eh bien, détrompez-vous! Mel Gibson arrive à savater des pontes de la mafia "finger in the nose", la sophistication se résume à des costumes et des hôtels classes; quant à la subtilité, disons qu'elle se résume à la non-présence de scènes d'actions... Les acteurs ne se donnent pas vraiment : Mel Gibson nous joue l'arme fatale (sait-il jouer autre chose?), Gregg Henry joue le plus improbable mafieux que je connaisse, Deborah Unger a un petit rôle inexploité, Maria Bello est sans plus et Lucy Liu dans un rôle un peu space mais manquant de piment et d'humour (le real' n'a pas saisi l'opportunité de son personnage). Un film qui se laisse regarder pour une soirée sympa, le temps de la location du dvd, quoi. Encore une fois, si vous voulez vraiment du film noir, regardez la série animée Noir du Studio Bee Train.
Anthologique ! Ce film d'action noir qui se prend volontiers au sérieux, sombre et pourtant si sobre se révèle être une merveille du genre. Un scénario ingénieux, une réalisation irréprochable et un esthétisme peu commun confèrent à Payback son statu de modèle ! On ne s'ennuie à aucun moment, on prend évidement position quant à l'histoire, on vit le film intensément... Surtout, Mel Gibson nous donne autant de plaisir qu'il en prend. Et même après quelques années, le millésime ne perd rien à sa saveur !