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Kevin T
41 abonnés
465 critiques
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5,0
Publiée le 2 juin 2009
Mel Gibson froid et sans pitié en voleur difficile à dézinguer. Avec un fond d'humour très présent et des personnages originaux, ce très bon thriller rend hommage aux vieux polars tout en renouvelant le genre.
Porter, gangster intègre, est laissé pour mort par sa femme et son associé. Quelques mois plus tard, il cherche à se venger. Ce synopsis un peu simpliste sert de trame à Payback, très bon film d’action plutôt violent qui voit Porter, incarné par un Mel Gibson très à l’aise dans le rôle du malfrat blessé, s’obstiner à faire tomber la pègre locale. Un film noir, à la trame bien ficelée et très bien interprété : Maria Bello, dans le rôle de Rosie, l’amie de Porter, est excellente.
Payback fait preuve d'une certaine violence mais ce polar est séduisant par son histoire à rebondissements et son casting remplis d'acteurs sensass (le grand James Coburn est de la partie), la mise en scène est nerveuse et rythmée.
Un excellent film! "Payback" est le parfait modèle du film noir. Sa réalisation esthétiquement très stylisée et son scénario très astucieux font de ce film une vraie réussite et un grand moment de cinéma. Il n'y pas de gentils et de méchants, c'est une affaire personnelle que doit régler le personnage incarné par l'excellent Mel Gibson. Laissé pour mort, il revient rendre visite aux mecs responsables et qui en plus lui doivent du pognon. A la fois violent et déjanté, "Payback" est donc un grand film, en tous cas original et soigneusement réalisé.
Un film violent, déjanté, drôle et sortant des sentiers battus. Des acteurs brillants, Mel Gibson en malfrat obstiné est excellent, réalisation réussie et des scènes vraiment jouissives. Le film à peut être un peu vieilli mais il vaut encore le détour.
Payback incarne le polar-type, simple à écrire, simple à réaliser, simple à jouer, mais bon dieu, si seulement tous les thrillers noirs étaient comme ça ! Mel Gibson en (anti-)héros sans état-d'âme, faut le voir pour y croire. Les scènes de fusillades sont mémorables, et les quelques répliques cinglantes (pourtant pas mal stéréotypées) lancées par Porter passent toutes seules. En tout cas ne s'ennuie pas.
Comment ne pas succomber a cette mise en scene exemplaire,Je ne vois pas ce que je peut reprocher a ce magnifique polar sombre,aux acteurs exelent et a l'humour ravageur;il faut avouer qu on est succeptible de s'y perdre mais au final;c'est un bon film noir.Entre les situations invréssemblable,les plans magnifique accentuant le coté film sombre,la classe unique de M.Gibson,les bonnes idées en veut tu en voila...loin des clichées en tous genre,le seul détail auquel je fu un brin dessus,c'est le manque de violence contrairement a se que j'ai entendu sur ce film,mais cela n'enlève rien a ses qualités,trés nombreuses.
une interpretation parfaitement sobre et noir de mel gibson avec un thriller tres bien construit qui tient en haleine avec une belle fusillade malheureusement la seule mais c'est un tres bon film noir en tout cas les amateur du genre ne seront pas decu comme moi
Même s'il est quelque peu diffèrent du film original de John Boorman (Point Blank) que ce soit dans la trame, les personnages et la mise en scène. Ce remake réalisé par Brian Helgeland respecte bel et bien l'esprit et n'en est pas moins bon. Payback est un polar violent, âpre et brut de décoffrage, à l'image du personnage incarné par Mel Gibson. Je l'ai vraiment trouvé excellent: la mise en scène, la galerie de personnages et les dialogues m'ont fait passé un très bon moment. Et quel casting franchement, ce défilé de sales trognes m'a conquis. Reste un petit bémol, une fin un brin trop gentillette au regard de l'ensemble du long métrage.
Pour sa première réalisation, Brian Helgeland (scénariste de Mystic River) se démerde pas trop mal mais il a oublié de mettre en valeur son personnage principal Mel Gibson. C'est dommage.
Un excellent polar à l'image soignée avec un Mel Gibson magistral dans un rôle de voyou à cheval sur les principes, d'une intelligence rare et d'un humour cinglant. Pour se venger de l'homme qui lui a volé son argent, Porter (Gibson) aura à faire avec des flics ripoux, une Organisation criminelle puissante, la mafia chinoise, une prostituée sado-maso. Le scénario multiplie les rebondissements et tient en haleine jusqu'aux dernières minutes. Face à Gibson qui crève littéralement l'écran, les seconds rôles sont de poids, les scènes de fusillade sont d'une rare efficacité. Payback est un excellent film de genre promis à être une référence.
Payback est le genre de films au parcours résolument tourmenté par une production chaotique : réalisé par le scénariste Brian Helgeland, cette seconde adaptation du roman "Comme une fleur" (déjà porté à l'écran dans les années 70 à travers Le Point de non-retour) ne convient hélas pas aux producteurs qui y voyaient une sorte de nouvelle Arme fatale, ceux-ci obligeant Mel Gibson à retourner certaines scènes et à notamment changer toute la fin du film... Le résultat final est pourtant détonant, violent, extrêmement sombre, agrémenté des pointes d'humour propres à l'interprète de Mad Max et un scénario totalement accrocheur. L'acteur australien incarne donc un voyou de la vieille école, trahit par sa femme et son meilleur ami, est laissé pour mort avant de revenir pour ainsi dire de l'au-delà afin de se venger et surtout afin de récupérer sa (modique) part, quitte à s'attaquer inconsciemment à la pègre locale. Une histoire originale, bien menée et aux multiples rebondissements, filmée avec soin et transcendée par des couleurs ternes et une atmosphère constamment pesante. Dialogues truculents, musique funky et séquences ultra-violentes ponctuent le long-métrage d'une ambiance unique, faisant de Payback un petit chef-d'œuvre du polar à déguster sans modération. Quant à la version director's cut de Helgeland, elle est tout aussi réussie, l'aspect comique étant cependant débarrassé tout comme les séquences gore, moins présentes que dans la version ciné, et dont la différence notable réside surtout dans la fin du film, totalement différente, partant dans une optique plus sobre mais tout aussi attrayante. Ainsi, œuvre bordélique en coulisses mais véritable bijou couleur charbon dans l'ensemble, Payback reste tout bonnement un polar mémorable à ne surtout pas négliger.