Un remake décevant d'un classique de John Boorman qui m'avait déjà déçu, terriblement ennuyeux et sans réel amusement. Histoire de vengeance pure, le scénario raconte la quête de vengeance d'un petit truand, trahi par sa femme et un autre truand, et qui va vouloir récupérer son argent en affrontant l'Organisation, la mafia locale, une intrigue tellement simple et sans réel rythme, qui n'arrive pas a tenir jusqu'au bout, et peu d'humour pour rendre le tout efficace. Loin de "L'Arme Fatale", Mel Gibson semble tellement s'ennuyer, toujours la classe mais ça ne suffit pas, et ce malgré des seconds rôles comme Lucy Liu, Kris Kristofferson ou encore James Coburn... Loin d'un Tarantino ou d'un Donner, Brian Helgeland oublie d'ajouter une bonne dose de fun a son film, et essaye de garder un côté polar noir dans une mise en scène simpliste, laborieuse et terriblement ennuyeuse, un peu comme tout le film donc... Un polar de vengeance ennuyeux, laborieux et tellement insipide sur la longueur.
Un film d'action de plus... Sans grand intérêt ni ingrédient nouveau pour relever le niveau. M. Gibson en tête, on a droit à rien d'autre pour nous captiver.
Un polar sans aucune originalité mais qui fonctionne assez bien grâce à un bon Mel Gibson et une photographie intemporelle minimaliste. Lucy Liu dans un rôle sympa. Pas énorme mais divertissant.
Evoquant forcément « Echec à l’organisation » et « Le Point de non-retour » mettant aussi en scène « Parker » (devenu ici Porter), « Payback » se veut un film noir moderne. Photographie froide (voire glaciale tant c’est gris et bleu), musique doucement rétro, voix off, chansons des années 1960 habillent ainsi un ensemble qui manque cependant de cohérence. Si un ton plutôt second degré s’installe peu à peu, la violence de certaines scènes et la cohabitation entre bons sentiments et crasse ambiante (les décors tout comme les personnages) peinent à convaincre. Entre le pur film de vengeance mené par un personnage impitoyable fait pour évoluer dans un cadre westernien, le film noir avec ses traîtres, ses femmes vénales et ses « Organisations », le thriller et ses personnages sadiques, et le film de distraction avec son humour noir et ses cascades, l’ensemble manque d’homogénéité. Et plus le film progresse et devient tout public et distrayant, plus il manque d’identité et ressemble à « L’Arme fatale » (l’ultime partie du film est éloquente à cet égard). Entre ces deux pas de danse, le film se regarde sans ennui (même s’il met un peu de temps à décoller) mais paraît un divertissement un peu trop maniéré alors qu’on imagine bien que le réalisateur avait prévu un film plus ambitieux et moins distrayant (il s’agit pour cela de voir son director’s cut au ton beaucoup plus juste qu’ici).
Porter est un gangster old shool. Pas un tendre Robin des bois, pas une ordure finie non plus. Sa spécialité : détrousser des gens pire que lui. Bouffon, héros, fou, il est prêt à tout, même à affronter l'<<Organisation>>... crudité parfois étonnante dans la violence, mêlée à un réalisme sec. Le cinéaste dirige avec brio les fusillades, modernisant discrètement le film noir.
Un des meilleurs rôle de Mel Gibson pour moi. La photographie de ce film est très sombre et bien à l'image de cette histoire. Le scénario est très bon. Un bon film de gangster.
Même si Mel Gibson est assez charismatique et son personnage, assez bad ass pour tenir un film sur ses épaules, PayBack souffre quand même d'un scénario peu consistant, aux personnage secondaires presque inutiles et aux enjeux trop minces. En fait, c'est juste l'histoire d'un mec qui veut récupérer son pognons et cela sur 1h40, on a déjà vu mieux comme histoire mais comme dit plus haut, le film n'est pas mauvais grâce à l'écriture du personnage principal et au choix de l'acteur. Un bon film d'action typique des années 90 qui ne mérite pas vraiment son interdiction aux moins de 16 ans.
Quand Mel Gibson joue les méchants, cela donne Payback. Un film bien déjanté mélangeant habilement sadisme et humour noir. L'histoire est prenante et les scènes paroxistiques font mouche à tous les coups (La voiture qui explose au milieu de la ville sans que personne ne remarque Mel Gibson...). La mise en scène, partagée entre Mel Gibson et Brian Helgeland, est très bonne tout en rendant hommage aux films noirs des années 70. Un très bonne surprise en l'occurence...
Mel Gibson redoutable dans cette continuelle surenchère de scènes savoureues par le rythme et l'action choisie; à la fois décalé et violent, Payback est très appréciable.
Remake d'un film très noir, Payback est un vrai film de vengeance. On ne sait pas où il va au début, jusqu'à ce que les réponses s'enchainent entre le héros et ses bourreaux. Des personnages tous plus hauts en couleurs les uns que les autres et un scenar assez bien ficelé. Gibson réussit à être sombre, ce qui nous promet un bon moment de polar.
Une belle petite découverte que ce "Payback", polar sur fond de vengeance entre gangsters lorgnant un peu du côté du film noir avec une photographie grisâtre du plus bel effet. Il est doté d'un bon casting et de personnages hauts en couleur avec un Mel Gibson efficace en "justicier" presque solitaire, la mise en scène est dynamique et on ne s'ennuie pas une seconde devant ce spectacle assez violent et paradoxalement plutôt drôle grâce notamment à de très bonnes répliques. On se délecte de manière assez jouissive de la vendetta de notre anti-héros face à une organisation criminelle conséquente et il est clair que l'on passe un bon moment de détente, mention spéciale au passage à Lucy Liu, bien allumée pour le coup, à voir.