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damien t.
23 abonnés
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5,0
Publiée le 28 octobre 2013
Un polar noir, sadique et violent qui donne à Mel Gibson un rôle sur mesure de gangster froid et cruel qui affrontent la mafia. PAYBACK reste dans la grande tradition du film noir. Un pur régal.
"Payback" est un film plutôt pas mal, qui parle essentiellement de la cavale meurtrière d'un homme (Porter) seul aux prises avec à une organisation tentaculaire. On comprend le héros, cette vengeance est justifiée et même souhaitable (tant les antagonistes et notamment Resnick sont des crapules) mais il y a une ambiguïté morale à cette idée de vengeance (jusqu'où continuer? et par ailleurs est-il juste de tuer des êtres humains quel que soit leur crime?). C'est à mon avis cette ambiguïté là qui fait l’intérêt du film (avec bien sûr les combats, forcément nombreux), car le héros doit donc gagner la confiance et la sympathie du spectateur. Cela est renforcé par le fait que le héros est en fait un anti-héros, une véritable crapule (comme on le voit dans la présentation initiale) et qui est finalement principalement motivé par l’appât du gain et le désir de se venger (et rien d'autre). Mais finalement quelques soient ses torts et ses méfaits, on se dit qu'en fin de compte, ce héros, plus rusé que véritablement intelligent, vaut bien mieux que ses antagonistes, hypocrites et sadiques, et on en vient à réellement souhaiter sa victoire. Donc un film qui passe de l'autre coté, celui des "méchants" et qui montre qu'il ne s'agit pas forcément d'un bloc monolithique comme dans bien d'autres films...
Loin d'être le film qui vous laissera un souvenir impérissable (et ceux malgrès la présence de Mel Gibson, mais depuis quelques années ce n'est plus trop ce qu'il était). Ce film sans avoir un scénario digne des plus grands. Ce laisse regarder en simple divertissement, ou un humoir noir règne en fond... (bien que pour ma part, il ne fut pas très convainquant). Coté mise en scène, réalisation et ceux qui va avec. Cela reste basique, mais bon ; on en demandait pas tellement plus dés le début. Bref, on visionnera ce film une fois ; pour ce faire une idée et peut être, être plus ou moins convaincu (même si là, Mel Gibson ; m'a par son jeu ; fait perdre un peu de prestance qu'il a pu avoir dans d'autres films... (de bien meilleurs qualités d'ailleurs^^)). Apres coté "action", baston et j'en passe. On nous en montre comme on veut. LEs mysos seront certainement parfois ravies^^. MAis globalement, rien de spécial à retenir. Un film comme on peut en voir, maintenant diffusé "limite" en téléfilm de seconde partie (mais bon, évidemment ; sans Mel Gibson^^). Une fois, sa peut être sympa ; mais cela s'arrete là. On va dire que le filma connu son "temps" ou c'était un bon film du genre... Maintenant le cinéma du genre a bien évolué...
Car dans ce film noir, très noir, Mel Gibson joue le parfait petit malfrat qui par vengeance et pour récupérer une poignée de dollars volée va anéantir toute la mafia locale.
Ce polar presque à l'ancienne nous offre donc un personnage principal bien barré qui navigue au milieu d'une galerie de second couteaux interprétés par d'excellents comédiens de renommés (la distribution est affolante!)
Un film excellent si l'on est friand des polars malsains entre drogue, putes et règlements de compte.
L’heure de la revanche a sonnée pour Mel Gibson et chacun sait que quand on laisse un homme pour mort en lui ayant dérobé sa femme et son argent rien de bon n’en résulte. Brian Helgeland surtout connu pour son travail de scénariste réussit son premier passage derrière la caméra en offrant à Mel Gibson un rôle à contre-emploi de "L’Arme Fatale". Un rôle de gangster dur mais à principes doublé d’une tête brûlée qui correspond parfaitement à Mel Gibson qui livre une prestation juste et jubilatoire. Dans ce thriller sombre et violent il va opérer une vengeance froide et s’attaquer à une organisation criminelle très puissante pour récupérer ses 70 000$, "Payback" saura ravir les fans de polars noirs grâce à une tension presque palpable tout en y ajoutant une bande-originale à base de crooner et l’humour d’un Mel Gibson en grande forme pour cette ambiance particulière dans une des œuvres les plus notables de sa filmographie. Un excellent divertissement réservant de très bonnes scènes.
A première vue, Payback ressemble à une petite série B sans trop d'envergure que Mel Gibson a accepté un soir d'égarement pour payer un arriéré d'impôt. Au final, on a un thriller gonflé aux stéroïdes, avec un concentré de destroyerie massive, où Mel incarne un petit gangster hargneux et maso qui vient foutre la merde chez des maffieux pour récupérer 70 000 dollars. On y trouve Gregg Henry en méchant fumier, Kristofferson qui hérite d'un rôle de caïd trop confiant, James Coburn en gangster très classe, David Paymer en petit loustic craintif et veule, une Lucy Liu sadique vêtue de chaînes et cuir, une très belle Maria Bello, et 2 flics crétins et ripoux qui se font rouler par Mel. A la fin, il se débarrasse de tous ces gêneurs grâce à une ruse vraiment très téléphonée... C'est pas vraiment sérieux, mais c'est excessivement drôle et distrayant ; en tout cas, j'aime bien ce film que je me repasse souvent en DVD, et à chaque fois, je suis mort de rire.
Un excellent polar à l'image soignée avec un Mel Gibson magistral dans un rôle de voyou à cheval sur les principes, d'une intelligence rare et d'un humour cinglant. Pour se venger de l'homme qui lui a volé son argent, Porter (Gibson) aura à faire avec des flics ripoux, une Organisation criminelle puissante, la mafia chinoise, une prostituée sado-maso. Le scénario multiplie les rebondissements et tient en haleine jusqu'aux dernières minutes. Face à Gibson qui crève littéralement l'écran, les seconds rôles sont de poids, les scènes de fusillade sont d'une rare efficacité. Payback est un excellent film de genre promis à être une référence.
Un bon petit Mel Gibson en méchant qui ne veut que récupérer son bien : 70 000 dollars. Pas mal de violence et d'inattendu dans ce film noir. Petite présence d'humour noir appréciable au passage.
Même s'il est quelque peu diffèrent du film original de John Boorman (Point Blank) que ce soit dans la trame, les personnages et la mise en scène. Ce remake réalisé par Brian Helgeland respecte bel et bien l'esprit et n'en est pas moins bon. Payback est un polar violent, âpre et brut de décoffrage, à l'image du personnage incarné par Mel Gibson. Je l'ai vraiment trouvé excellent: la mise en scène, la galerie de personnages et les dialogues m'ont fait passé un très bon moment. Et quel casting franchement, ce défilé de sales trognes m'a conquis. Reste un petit bémol, une fin un brin trop gentillette au regard de l'ensemble du long métrage.
Polar parfait, série noire entièrement en nuances de bleu... Un Mel Gibson qui se prend pour Bruce Willis, un script qui se prend pour du Shane Black... et tout ça fonctionne admirablement bien, sans tenps mort, sans un instant pour souffler.
Evoquant forcément « Echec à l’organisation » et « Le Point de non-retour » mettant aussi en scène « Parker » (devenu ici Porter), « Payback » se veut un film noir moderne. Photographie froide (voire glaciale tant c’est gris et bleu), musique doucement rétro, voix off, chansons des années 1960 habillent ainsi un ensemble qui manque cependant de cohérence. Si un ton plutôt second degré s’installe peu à peu, la violence de certaines scènes et la cohabitation entre bons sentiments et crasse ambiante (les décors tout comme les personnages) peinent à convaincre. Entre le pur film de vengeance mené par un personnage impitoyable fait pour évoluer dans un cadre westernien, le film noir avec ses traîtres, ses femmes vénales et ses « Organisations », le thriller et ses personnages sadiques, et le film de distraction avec son humour noir et ses cascades, l’ensemble manque d’homogénéité. Et plus le film progresse et devient tout public et distrayant, plus il manque d’identité et ressemble à « L’Arme fatale » (l’ultime partie du film est éloquente à cet égard). Entre ces deux pas de danse, le film se regarde sans ennui (même s’il met un peu de temps à décoller) mais paraît un divertissement un peu trop maniéré alors qu’on imagine bien que le réalisateur avait prévu un film plus ambitieux et moins distrayant (il s’agit pour cela de voir son director’s cut au ton beaucoup plus juste qu’ici).