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    La Chatte sur un toit brûlant
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    4,0
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    97 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2009
    Efficace mais pas complètement convainquant (3/4). Ce film de 1958 de Richard Brooke transpose à l'écran une nouvelle de Tennessee Williams sans toutefois en respecter scrupuleusement le contenu. Il met en scène un quasi huis clos où l'annonce du décès d'un patriarche de famille et grand propriétaire terrien sème le trouble parmi ses héritiers. Le fils cadet Brick qui vie cloitré dans sa chambre refuse toute relation sexuelle avec sa femme Maggie et se réfugie dans l'alcool. Le frère ainé et sa femme, accompagnée de leur insupportable progéniture complotent pour mettre la main sur le domaine en attendant impatiemment et hypocritement le décès du père ''Big Daddy''. Le film restitue avec talent l'atmosphère délétère qui règne au sein de cette famille américaine rongée par l'avarice, l'hypocrisie, les conventions sociales pesantes et des secrets trop longtemps refoulés. Cette peinture au vitriol des travers de la bourgeoisie du Sud des Etats-Unis souffre cependant d'un certain excès d'intensité dramatique. L'efficacité et la sobriété du duo Paul Newman/Elizabeth Taylor contrastent avec des scènes un peu trop baroques, le recours à une musique assourdissante et des gesticulations exagérées. D'autant plus que la tension dramatique qui irrigue le film repose en grande partie sur le refus de Brick d'aborder ouvertement les questions qui le rongent et dont la révélation finale peut décevoir par son manque de force de conviction. Pour conclure un film amer (malgré le happy ending de rigueur) aux dialogues incisifs et justes, qui illustre avec expressivité la décadence morale d'une famille croulant sous le poids du ''mensonge'' mais dont le scénario souffre de flottements et la mise en scènes d'excès dramatiques. Comme Big Daddy dans le film on apprécierait de temps à autre un peu de répit de de la part du réalisateur. On pourra lui préférer une autre transposition de l'oeuvre de T. Williams également avec Elizabeth Taylor: Soudain l'été dernier.
    Jérôme H
    Jérôme H

    171 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Un super casting pour des rôle taillé sur mesure pour un super moment de cinémas. Le duo P.N. et E.T. est exceptionnel et criant de vérité autour d'un récit attachant et ponctuer de dialogues bien inspirer.
    Un film de genre à voir absolument.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2009
    Je ne connaissais rien de l'histoire avant de regarder ce film, donc c'est un avis sans parti pris que je peux donner, dans le sens où ne connaissant pas la pièce, je ne m'attendait pas à retrouver ça ou ça dans le film.

    Pour ma part, Une chatte sur un toit brulant est un film que j'ai trouvé un peu trop longuet vers son milieu. L'histoire tourne en rond, et ça commence à être vite redondant : disputes sur disputes... C'est dommage, car le début et la fin sont réussis, le film n'a pas trop vieilli, c'est vraiment regardable, il y a de l'humour, l'histoire est pas mal, et les acteurs sont très bons.

    Je mets deux étoiles, même si je regrette que le scénario s'enlise un peu au milieu. Paul Newman et Elizabeth Taylor sont tous les deux très convaincants !
    Gamecube
    Gamecube

    23 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Aucun intérêt. On s'ennuie à mourir tout au long du film.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2009
    Un chef d'œuvre que je n'avais encore jamais vu. Des films comme on en fait plus. Deux grands acteurs au top de leur beauté et de leur carrière, des seconds rôles gratinés, un scénario et une mise en scène très classe. Il parait que l'histoire de Tenessee Williams a été édulcorée en passant de la scène à l'écran et est moins ambiguë au niveau de l'homosexualité du héros, mais cela reste quand même un très grand film.
    brunocinoche
    brunocinoche

    92 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Une adaptation solide d'une pièce de Tennesses Williams. Le couple Taylor Newman, à la fois glamour et fragile est à craquer.
    vvalenou
    vvalenou

    257 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    " La Chatte sur un toit brûlant " ( " Cat on a Hot Tin Roof " ) est à l'origine une pièce de théâtre écrite par Tennessee Williams et mise en scène sur Broadway par Elia Kazan en 1955. En France, première mise en scène par Peter Brook en 1956. Richard Brooks l'adapte au cinéma en 1958 sous le même titre. Dans une villa du sud des États-Unis, la famille se réunit pour fêter l'anniversaire du patriarche, Big Daddy. Son fils, Brick ( Paul Newman ) déprimé par le suicide de son meilleur ami, se réfugie dans l'alcool et s'éloigne de sa femme ( Elizabeth Taylor ). Ce film culte qui permit à Paul Newman d'acquérir son statut sex-symbol, s'appuie sur une réalisation de facture sobre à la mise en scène statique et permet ainsi une remarquable mise en valeur d'une composition à fleur de peau d'Elizabeth Taylor, actrice hollywoodienne mythique dans toute sa splendeur. Cette œuvre est à l'époque un film très controversé, elle aborde en effet des thèmes sulfureux comme l'impuissance masculine. Aujourd'hui considéré comme un classique du drame Hollywoodien, ce huis clos épouse le schéma d'une tragédie grecque ( avec cependant un happy ending digne du vieil Hollywood )et reste un chef-d’œuvre impérissable, mettant parfaitement en exergue les douleurs, les déchirures, les secrets enfouis et les décès que constitue un drame familial.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2011
    Tennessee Williams, auteur de la pièce de théâtre Un Tramway nommé désir, a vu sa pièce "Cat on a Hot Tin Roof" être adaptée au cinéma par Richard Brooks en 1958. Une très belle adaptation, poignante et dure, celle d’une famille en conflit, au moment où le patriarche, atteint d’une tumeur va passer l’arme à gauche. D’un côté, il y le cadet, qui refuse avec obstination de revoir son père et de lui parler et d’un autre, il y a l’aîné, qui agit avec sa femme comme des hyènes afin de pouvoir s’approprier la riche plantation que possède le père. Alors que le patriarche fête son anniversaire avec toute la famille, la tension commence à monter au fur et à mesure, tout d’abord entre le très beau couple incarné par Elizabeth Taylor & Paul Newman, puis au moment où le père et le cadet (Burl Ives & Newman) s’affrontent, enfin, pendant que le reste de la famille débat sur la succession des terres. Un huis clos où la tension est quasi constante, sans relâche, où coups bas et méchancetés sans oublier les mensonges ne sont là que pour créer cette atmosphère pesante et si complexe à décrypter. Les interprétations sont magistrales, à savoir celles de Taylor & Newman, ce dernier étant accusé à tort d’être homosexuel (dans la version cinématographique, l'homosexualité de Brick est mise de côté au profit du renforcement du conflit familial et de la relation père-fils). Quant à Elizabeth Taylor, surnommée dans le film Maggie "La Chatte", elle incarne cette féline prête à tout pour avoir un enfant de l’homme qu’elle aime. Sa tenue vestimentaire, sa beauté flagrante font qu’elle est (comme il est dit dans le film) cette chatte sur un toit brûlant, entre les tensions qui n’en finissent jamais et cette inlassable amour envers l’homme qui la rejette. Car la fin nous réserve bien des surprises, avec un happy end de rigueur auquel on ne croyait plus. La Chatte sur un toit brûlant (1958) est et restera l’un des plus beaux films du regretté Paul Newman, d’une si grande justesse et sincérité !
    Karussell
    Karussell

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    Au coeur d’une riche famille du sud des Etats-Unis, la morbide course à l’héritage que se livrent les protagonistes met rapidement en relief un climat familial délétère. Mais au-delà de la réussite matérielle des uns, de l’épanouissement familial de certains autres, quel est finalement le but de tout ça ? Qu’en restera-t-il après la mort ? Bref, quel est le véritable sens de l’existence ? Dans une mise en scène très marquée théâtre, ce classique révèle également deux acteurs exceptionnels : Elizabeth Taylor et Paul Newman.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    Un intriguant huis clos philosophique sur le mensonge et la vérité, un grand Paul Newman. Une superbe réalisation. Un chef d'oeuvre.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    Un grand classique porté par l'interprétation sans faille du duo Taylor/Newman mais aussi Burl Ives qui fait une composition excellente. Les dialogues sont brillants et la mise en scène brillament travaillée.
    SebD31
    SebD31

    91 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    Un drame poignant. Une puissance dramatique rarement atteinte et une tension extrême entre les personnages. Taylor et Newman sont époustouflants. Un très grand film. Inoubliable !
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Superbe couple Newman/Taylor, c'est du vénéneux mais faut pas oublié Burl Ives qui tient un rôle important dans le film. Le déchirement de la famille est passionnant à suivre. La mise en scène un peu vieillotte, dommage car le scénario édulcoré pour le cinéma car la pièce avec l'homosexualité latente de Brick aurait été plus intéressante.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2008
    Très bon témoignage de l'essor de l'age d'or hollywoodien, "a cat on a hot tin roof" n'a que très peu vieilli et garde un charme indéniable. Le grand intérêt du film, c'est d'être l'adaption d'une exellente pièce du très grand William Tennesse. En peu de temps, l'auteur parvient à toucher à de nombreux thèmes de façon plus qu'intéressante, et les enjeux dramatiques sont parfaitement maitrisés. Le film se révèle alors comme un grande tragédie familiale, où les différents membres sont constamment en conflits les uns par rapport aux autres. Du père au fils, des deux membres d'un couple, des deux belles-soeurs, tous les personnages sont riches et leurs confrontations intenses. La justesse des dialogues permet un attachement immédiat au propos, et une tension omniprésente, la maison familiale étant une sorte de cage enfermant les personnages. "La chatte sur un toit brulant" aborde des idées passionnantes : la recherche de la vérité face à l'illlusion ou à l'évasion, obtenue notamment grâce à l'alcool. La rupture d'un couple, la place du sexe dans celui-ci, et la naissance d'un enfant comme moyen de rédemption. Le bonheur familial, matériel ou réel ? La maladie qui terrasse un homme, et les proches qui font semblant que tout va bien. Bref, le récit de Tennesse est d'une richesse absolue. C'est aussi ce qui constitue la limite du long-métrage. Car Richard Brooks se repose presque entièrement sur ce scénario en or. Certes la photographie est soignée, les couleurs vivaces,... on sent le classicisme de l'age d'or hollywoodien. Mais à la longue, on finit par se lasser du côté "théâtre filmé". Bien sûr, on se consolera avec le duo mythique que forment un charismatique Paul Newman (qu'il repose en paix) et une sublimissime Elizabeth Taylor. A voir !
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2012
    Le fait d'adapter sur grand écran cette pièce a pour principal avantage de faire profiter le public de la beauté de ses deux principaux personnages. Le problème vient du fait que le scénario n'est pas seul à être théâtral, les interprétations des acteurs le sont tout autant: Liz Taylor, entre autres, y pousse à l'extrême les traits de son personnage. Seuls Paul Newman et Burl Ives sont très bon, rendant particulièrement intenses les dialogues entre leurs personnages, il est donc dommage que la relation entre le père et le fils passe bien après celui du couple dans la narration.
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