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Benjamin A
713 abonnés
1 922 critiques
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4,5
Publiée le 5 septembre 2014
"Cat on a hot tin roof" adaptation de la pièce de Tennessee Williams est un vrai régal. On y suit les disputes entre Maggie et Brick, à cause du suicide de l'un des amis de ce dernier, pendant l'anniversaire du patriarche de Brick et en présence de son frère et de la femme de ce dernier. Quelques rebondissements parfois inattendus viendront compléter ce film théâtral. A cause la censure de l'époque, le scénario a été un peu modifié (notamment sur les doutes d'homosexualité de Brick), mais il ne change en rien la qualité du film. Les dialogues sont particulièrement bien écrits et sont souvent savoureux, marrant et parfois dramatique. On ne s'ennuie jamais, l'histoire est captivante et on est pris entre trahison, loyauté, amour ou encore regret, sans jamais être caricatural. Emmené par une Elizabeth Taylor fabuleuse (dont la scène d'ouverture où elle enlève doucement ses bas restera dans les mémoires) ainsi qu'un très charismatique Paul Newman qui donne tous deux une force supplémentaire au récit. Un très bon film, captivant, et qui arrive bien à osciller entre la dramaturgie et quelques touches d'humour.
Même en étant pas un réalisateur des meilleurs films de l histoire du Cinéma, avec "La chatte sur un toit brulant" ( 1958), le réalisateur talentueux Richard Brooks (La dernière chasse, Graine de violence) ne pouvait pas faire un navet. Un scénario tiré dune pièce de théâtre de Tennessee Williams, la performance extraordinaire de Paul Newman ( Le Gaucher) et le beau regard d Élizabeth Taylor, futur Cléopâtre..... Tout est la pour donner naissance a un joli bijou de cinéma hollywoodien. Du très grand (glamour) Cinéma!
Comme la plupart des films tiré de livres ou de pièces le résultat est forcément moins puissant que l'oeuvre originale et le défis s'en trouve relever lorsqu'il s'agit d'adapter Tenesse Williams. Forcer de constater que le film est porter par le couple éblouissant d'intensité que forme Taylor et Newman. A l'image d'un Brando ou d'une Leigh les acteurs se retrouvent transcender dans ses héros tragiques, torturé et complexe. Une situation forte avec des dialogues tout aussi fort, une oeuvre magistrale porter par des acteurs grandiose. Un indispensable!!!!
Adapté de la pièce de Tennesse Williams, un psychodrame familial chaotique et torturé, porté par une interprétation brillante, et notamment une Liz Taylor lumineuse.
J'avais envie de voir ce film après avoir vu des photos de Paul Newman, avec sa gueule d'ange et ses yeux bleus incroyables. Pour ça, au moins, je ne suis pas déçue ! (même si j'avoue qu'il ressemble parfois à une statue grecque tellement il est figé). Pour l'histoire par contre, c'est assez moyen. Tout se passe dans une grande et luxueuse maison du Mississippi, où se côtoient 3 générations. D'un côté, on a le fiston gras du bide et soumis, sa femme moche et impatiente d'empocher l'héritage de beau-papa, et des enfants insupportables. De l'autre côté, on a Paul Newman, le fils prodige qui a sombré dans l'alcool et sa jolie femme Elizabeth Taylor qui est douce et compréhensive et qui veut des enfants. L'opposition est trop caricaturale pour être honnête ! Les règlements de compte en famille frôlent parfois l'hystérie, j'ai donc d'autant plus apprécié le rôle du père, qui, par son comportement autoritaire pas forcément appréciable, vient toutefois remettre tout le monde à sa place. Le film, très théâtral, se regarde sans ennui mais sans grande passion non plus. Restent les beaux yeux bleus de Paul Newman et une adorable Liz Taylor.
Réussir à transposer le théâtre sur l'écran argenté n'est pas une mince affaire. Beaucoup s'y sont cassé les dents. De plus, et je me répète, le cinéma se prête mal au huis-clos. Ici le pari est tenu. On sort juste assez dehors pour réussir à respirer dans ce drame familial brûlant. Tout a été dit d'ailleurs sur ce film où les acteurs atteignent le toit, pour ne pas dire le sommet, sans jamais se brûler à du “sur-jeu”. Bien sûr les enfants sont à battre, la belle soeur aussi mais cela vient renforcer l'atmosphère orageux de cette journée d'été. Bigdaddy est joué de façon magistrale et ce rôle est le moins évident tant il demande de nuances. Paul Newman est superbe mais pas assez soûl à mon goût. Taylor est très bonne mais me semble un peu coincé; son jeu reste bourgeois et manque de folie, où est-ce sa voix qui n'arrive pas à plonger dans ses entrailles? Mais bon, tous sont servis par l'écriture phénoménale de Williams. Dommage que la réalisation , vu l'époque , n'a pas osé inclure l'homosexualité de façon claire. C'eut été un gros risque mais Brooks ne l'évacue pas totalement et cela fonctionne. On fait confiance au spectateur pour cette homosexualité latente que nulle chatte ne saurait éveiller. La finale est sans intérêt et est clairement une finale de producteurs avec le petit baiser hollywoodien. Dommage on frisait le chef d'oeuvre!
Un classique du cinéma américain qui a bien vieilli: pas grand chose de brûlant dans ce drame familial très théâtral mais tout de même quelques beaux moments érotiques. Pour en savoir plus, voir sur mon blog
"La Chatte sur un toit brûlant", n'est-ce pas une bien belle métaphore en adéquation parfaite avec le personnage fiévreux de Maggie ? Tiré d'une pièce du brillant Tennessee Williams ce drame est un classique romanesque du Vieil Hollywood. On y reconnaît la plume de l'écrivain avec son thème de prédilection: les relations humaines fortes en sentiments et en émotions et ses personnages humains, pittoresques, passionnés et déchirés. Ici c'est d'un conflit familial dont il est question et Williams tape fort sur le cliché de la famille heureuse et unie. La situation est complexe et chacun porte un secret. Évidemment les dialogues sont très bien écrits, il y a de très belles répliques, fortes et dures. Le casting est géant, avec le couple mythique Liz Taylor / Paul Newman. Elle est éperdument amoureuse, brûlante de désir, lui est tourmenté, violent; à eux deux ils crèvent l'écran. Et puis n'oublions pas le reste du casting; Jack Carson, Madeleine Sherwood (excellente en belle-soeur malfaisante), Judith Anderson et Burl Ives qui est remarquable en patriarche orgueilleux. La mise en scène de Richard Brooks est impeccable, plus le drame avance, plus la famille se déchire, plus on sent la tension et le malaise qui s'installe. Les personnages deviennent pathétiques, poignants. Le thème du déchirement familial est parfaitement exploité. Un chef d'oeuvre.
Un film de Richard Brooks (1958) avec Paul Newman et Elizabeth Taylor d'après une pièce de Tennessee Williams. Une magnifique direction d'acteur, une critique féroce de certaines familles américaine (ah, cette belle fille et ses cinq mouflets insupportables !) On finit par comprendre que le thème est le mensonge, mais tout cela est bien long , bien bavard, assez pesant et peu passionnant (de plus le changement d'attitude de Paul Newman est loin d'être démontré clairement !).
Mon film préféré, des répliques cultes (notamment celles sur l'alcool), un jeu d'acteur poussé à la perfection, une intrigue originale et bien exploitée et surtout des dialogues parfaits. Merci Tennessee Williams. Ca mérite pas moins de 5/5.
Bien qu’ayant eu du mal à rentrer dans le film, je suis rentrée dedans au début de la relation du père et de son fils préféré et j’ai eu plaisir à suivre son évolution. Paul Newman est magnifique en écorché vif dépressif et alcoolique en voulant au monde entier sans prendre la peine de faire une introspection personnelle tandis que Burl Ives est superbe de charisme dans le rôle de Big Dady. Le film est correct et convenu mais se laisse regarder avec bonheur.
Chef d'œuvre de l'âge d'or des studios hollywoodiens. Ce film bénéficie grandement de l'interprétation de deux monstres sacrés que sont Taylor et Newman qui sont très bien entourés. Certes le texte de Williams a été édulcoré pour ne pas choquer les censeurs mais le fonds reste malgré tout très clair tant que l'on lise entre les lignes. Un moment fort dont l'atmosphère moite imprègne pendant longtemps!
Ensemble assez satisfaisant. Le film bénéficie de certaines qualités dont une mise en scène correcte et un scènario cohérent. On appréciera notamment la manière dont le film dénonce l'asservissement de certains hommes à l'argent, au détriement de l'amour; ce qui est à l'origine de tensions et de haine au sein de la même famille. Le jeu d'acteur est également satisfaisant, mention spéciale au trio principal. Cependant l'oeuvre ne dispose de réelle volonté artistique, le tout est classique et assez attendu. Le film ne surprend pas, ne provoque pas d'émotion pour ce qui concerne le public intellectuel et lasse rapidemment. Film correct donc, qui peut encore nettement progresser sur le plan artistique. (11.5/20)
Grand classique du 7ème Art, ce film de Richard Brooks réunit 2 des plus grandes icônes cinématographiques de tous les temps : Elizabeth Taylor et Paul Newman. Nous assistons là à un quasi huis-clos, où l'anniversaire du patriarche de la famille est fêté. Mais celui-ci étant sur le point de mourir, s'engage alors une lutte sans merci entre les enfants et les belle-filles pour récupérer la plus grosse part de l'héritage. Cette adaptation d'une pièce de Tennessee Williams donne donc lieu à un film malsain ou aucun sujet n'est épargné : l'amour, l'alcoolisme, l'homosexualité (thème suggéré mais non explicitement montré), la famille, le mensonge et l'argent. Rien n'est laissé sur le côté, tout est traité en profondeur. Nous avons là un trio d'acteurs des plus charismatique : les 2 starlettes citées plus haut, mais je n'oublierai pas celui qui représente pour moi le pilier de ce film : Burl Ives, interprète parfait de Big Daddy, mêlant humour et colère comme personne. Très intéressant de voir l'évolution de la relation entre Big Daddy et son fils Brick tout au long du film : le néant au début pour finalement retrouver une certaine complicité à la fin.
Un film culte pourquoi? Tout simplement il met en vedette deux stars du cinéma américain: Elizabeth Taylor et Paul Newman. Brick se rend à l'anniversaire de son père mourant. D'ailleurs à travers cette réunion de famille, on sent clairement que Brick est rejeté par sa famille qui le considère comme la troisième roue du carosse.
Maggie et Brick forment un couple en pleine crise: l'un sombre dans l'alcoolisme suite à la perte de son meilleur pote et Maggie est frustrée car son mari ne veut plus accomplir son devoir conjugal. Pas très stable comme couple.
Au delà d'une fête d'anniversaire, il y a aussi une féroce bataille pour l'héritage du patriarche sur le point de mourir.