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Attigus R. Rosh
195 abonnés
2 511 critiques
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4,0
Publiée le 27 février 2019
La Chatte sur le Toit Brûlant est un très beau film signée Richard Brooks. Le casting est très bon d'une manière générale. Elizabeth Taylor est absolument bluffante. Paul Newman est très bon lui aussi, mais c'est Elizabeth Taylor qui vole la vedette dans chacune de ses scènes. La relation d'amour et de haine entre les deux personnages prend aux tripes. Les autres personnages sont très bons aussi (les enfants et la belle-sœur sont particulièrement énervants et c'est difficile de ne pas les détester). L'histoire est parfaitement écrite, la dramaturgie est à son paroxysme. En même temps, il s'agit d'une pièce de Tennessee Williams et le film reprend une mise en scène au théâtre d'Elia Kazan (réalisateur des géniaux Tramway Nommé Désir et Mur Invisible). D'ailleurs, on voit bien que le film est basé sur une pièce de théâtre. La dernière demie-heure est bouleversante de vérité : tous les non-dits se retrouvent révélés. Et la fin est magnifique. Richard Brooks a réussi à retranscrire sur écran le chef-d’œuvre de Tennessee Williams.
Le film, bien que pas entièrement fidèle à la piece de Wiliams, nous plonge dans ce qui fait que les relations (amoureuses ou familiailes) sont compliquées. La jalousie, le mensonge etc... Bien que le thème de l'homosexualité soit absent contrairement à la pièce (et c'est dommage), le réalisateur a su, malgré la censure nous proposer des personnages intéressants et une histoire adaptée à la "bienséance" de l'époque.
Un film exceptionnel, un incontournable classique. Un film qui "lave son linge sale en famille", je ne vois pas meilleure expression pour le résumer. Un film d'une grande noirceur, d'autant plus forte que les dialogues sont réalistes et d'une profondeur crescendo, sans aucune fioriture pouvant discréditer l'émotion. Le couple Liz Taylor/Paul Newman est exceptionnel, ces deux géants du cinéma sont ici à la hauteur de leur renommée. Un film vraiment poignant qui reste en tête un moment
Un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma. A chaque fois que je le revois, je remarque la puissance d'acteurs de Paul Newman et Liz Taylor, deux géants du ciinéma mondial. C'est peut-être le huit-clos le plus prenant que j'ai jamais vu de toute ma vie. Au même titre que Citizen Kane et Out Of Africa, c'est un film à mettre au Hall Of Fame de Hollywood. Un scénario ciselé, de l'émotion, une mise en scène hors du commun et des acteurs hors pair font de ce film un chef d'oeuvre.
Dans le théâtre de Tennessee Williams, les sentiments et les comportements humains deviennent souvent les moteurs de l’action. Dans ce cas-ci, c’est autour du mensonge que les personnages prennent forme et que l’histoire se bâtit. Le dégout que Brick ressent pour Maggie repose sur le fait qu’il croit qu’elle lui cache la vérité et qu’elle a couché avec son ami Skipper afin de briser la relation spéciale qu’il entretenait avec lui. La famille de Gooper qui se montre remplie d’amour et de compassion pour le père n’espère au fond qu’il crève pour mettre la main sur sa richesse. En contrepartie, le père ne refoule rien au point de devenir un bulldozer qui écrase tout sur son passage tant ses compétiteurs que ses proches. Le spectateur assiste à ces guerres relationnelles en étant à la fois voyeur et arbitre. Finalement on sort de la projection admiratif devant le travail des créateurs impliqués. Élizabeth Taylor est comme dans un aquarium dans l’univers de Tennessee Williams puisqu’elle possède toute l’intériorité et la folie qu’il exige. Burt Ives qui a interprété le personnage à la scène rempli l’écran de manière effrayante. Les propos qu’on lui met dans la bouche sont si dévastateurs qu’on a l’impression que c’est le comédien qui en met trop. La beauté de Paul Newman en fait une icône dans lequel se glisse ses personnages. Pas étonnant que Maggie désire si passionnément son Brick au point de vouloir briser la relation homosexuelle qu’il entretenait avec Skipper... et que les producteurs ont décidé de taire par censure. L’art de traiter du mensonge par le mensonge!
C'est le chaos dans la maison de famille ! Un mari noyé dans l'alcool suite au suicide de son meilleur ami, une femme amoureuse mais impuissante face à ce qu'elle perçoit comme un amour à sens unique, un père anéanti par le comportement de son fils, voilà pour les présentations de "La chatte sur un toit brûlant". Mais, une fois la glace brisée, c'est bien le sujet du mensonge qui viendra s'emparer de ce long-métrage. En effet, le mensonge est partout, et le mensonge fait vivre, c'est bien là l'essence du film. Et même s'il dispose malgré tout de certains défauts dans sa mise en scène, le scénario viendra relever ces quelques lacunes pour capter parfaitement notre attention sans temps morts. Un drame psychologique qui ouvre sur une certaine vision de la vie, et notamment sur l'utilité du mensonge !
Un pur chef d'oeuvre !!! Vraiment à la hauteur de sa réputation ! Le film est génial, un pur drame psychologique qui lave son linge sale en famille et où la solitude de certains ne se ressent jamais aussi bien qu'au contact de certains autres. Tout se fait avec subtilité, sans arrogance démonstrative de la part du réalisateur ni des acteurs. Un film très noir et pesant parfaitement incarné par Paul Newman en alcoolique dépressif, beau gosse déchu. Quelle performance de sa part..! d'une justesse implacable qui va à l'essentiel. La profondeur de son regard en premier lieu mais l'ensemble de sa performance est magistrale, celle d'un très grand ! La sublime Liz Taylor est aussi excellente tout comme Burl Ives ou encore Judith Anderson, (après Rebecca d'Hitchcock, Laura de Preminger entre autres, encore un chef d'oeuvre à son actif). L'histoire et son déroulement sont aussi de très grande qualité. Un film qui tient ses promesses et m'est resté dans la tête plusieurs jours
J'ai eu du mal à le visionner. Les chants des enfants sont vite insupportables et trop présents. Le film est bien trop lent. On voit très vite le délaissement de la femme mais l'histoire est peu passionnante et difficile à suivre sans longuement s'ennuyer malgré le sérieux du jeux des acteurs. Sérieux mais peu savoureux.
Film de 1958, dans lequel Elizabeth Taylor et Paul Newman nous livrent de bonnes performances. Un grand plaisir aussi de voir la grande Judith Anderson, trop injustement méconnue de nos jours. Dans l'ensemble un bon film, même s'il n'est pas incontournable.
"La pauvreté n’est rien quand on a 20 ans, mais quand on est vieux, il faut de l’argent » Un huis clos familial qui n’est pas sans rappeler « Festen ». Chacun expose ses griefs personnels autour d'un père qui va peut-être mourir mais l’amour de cet homme pour son fils prend toute la place. Une pièce de théâtre filmée avec des dialogues superbes (la vérité, c’est les rêves qui ne se réalisent pas), une magnifique mise en scène et quels acteurs…..
Un film bavard, trop bavard, avec un Paul Newman qui enchaîne les verres de whisky tout du long, et une Liz Taylor tachant de reconquérir le cœur de son mari. Et de longues palabres sur un héritage à partager, et les regrets du passé. Voilà comment résumer cette adaptation ciné d'une pièce de Tennessee Williams. Ennuyeux, rempli de temps faibles, le film bénéfice néanmoins d'un casting de haut vol.
Alors je dois dire que la problématique du père ça me parle, je comprends bien que dans le cinéma américain il renvoie à al création de la nation et à sa société patriarcale, à ses valeurs, etc. mais ça me plaît vraiment aussi indépendamment du double niveau de lecture, alors forcément un film exclusivement sur ce sujet c'est chouette. Après le blem c'est que j'aime pas Elizabeth Taylor - le reste du casting est génial surtout Bid Daddy - elle est bien gaulée et tout qui s'en plaindrait mais elle est froide et assez insupportable dans son jeu, mais tout va bien parce que son personnage aussi, enfin c'est le plus intéressant parce qu'il est comme les autres mais c'est le seul pour lequel on éprouve de l'empathie ce qui n'était pas censé avoir lieu dans la première version de la pièce. Après la réalisation c'est très théâtral, j'aime bien le huis-clos mais quand on adapte une pièce de théâtre forcément c'est le problème qu'on va rencontrer et ça se voit par la composition des cadres, le disposition des personnages dans la salle pour bien te faire comprendre les rapports de force, après c'est pas que Brooks est un réalisateur avec une grand identité visuelle non plus mais disons que ce n'est pas ce que je préfère par contre le reste c'est super. Evidemment si le film n'avait pas eu à faire à la censure ça aurait été dix mille fois mieux par rapport au problème de l'homosexualité du personnage mais c'est bien adapté (Brooks est aussi un excellent scénariste - au moins aussi bon que réalisateur) du coup son homosexualité est simplement transformée en impuissance due au traumatisme du personnage. Bref, c'est grandiose, la scène dans la cave - heureusement des fois que Tenesse Williams a réécrit sa pièce, est juste magnifique j'ai failli en avoir les larmes aux yeux. Je pense aussi que c'est le film qui pousse le plus loin toutes les problématique de Brooks : la vérité, la relation au père, etc. Tout à fait grandiose, dommage que ce soit trop théâtral.
J'ai pris l'habitude de regarder la section "secret de tournage" sur allociné pendant que je regarde un film, j'ai donc appris que "la Chatte sur un toit Brûlant" était l'adaptation d'un pièce qui élude complètement l'homosexualité de Brick. Je trouve cela dommage car cela donne un dimension dramatique plus intéressante et l'on comprend alors beaucoup mieux sont désespoir face à la mort de sont "ami". Cela dit le film reste bon, il montre avec assez de justesse le déchirement d'une famille riche face à l'héritage. Ont peu également constater le poids de modèle patriarcale qui pèse sur toutes les femmes du film mais également sur les 2 fils qui ce prépare(ou non) à une succession proche.
Même s'il se termine sur un mensonge que tout le monde voudrait croire sauf le spectateur, "La Chatte sur un toit brûlant" reste d'une forte violence dans ses joutes verbales, très bien servies par l'assurance de Richard Brooks et ses excellents acteurs.
Le début est splendide avec une Elisabeth Taylor sublime, ensuite j'avoue que l' histoire ne m'a pas convaincu. Les personnages qui étalent leurs vies toutes portes ouvertes c'est un peu lourd comme procédé et la conversion subite de Newman bof bof.