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guillebotis
3 abonnés
61 critiques
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3,0
Publiée le 10 juin 2020
Pièce de théâtre trahie, adaptation cinéma reniée par Tennesse W., moments faibles, escamotage maladroit de la composante homosexuelle de Brick, compensés par l'intensité inouïe de deux comètes du cinéma américain. Leur beauté absolue, leur sensualité animale à l'échelle de la démesure de ce pays et de ses conquérants. La gestique et la voix perchée années 50 de L.Taylor sont compensées par sa beauté et sa profondeur réelle. Le début est ce qu'il y a de mieux, quand Brick se refuse à Maggie, la tension du désir est palpable, magnifique. Jeu outrancier et daté des autres.
Liz Taylor et Paul Newman magnifiques ! Un film qui manifeste tout l'éventail des passions humaines : la dissimulation, la défense de son intérêt particulier, l'appât du gain, l'indifférence conjugale, le regret d'une gloire passée, l'hypocrisie de façade, pour se donner bon genre au sein d'un conflit familial aux allures d'un huis clos bouleversant. L'histoire, pourtant, est des plus simples : un homme s'éloigne de sa femme car il la soupçonne d'être la cause du suicide d'un ami d'université, élevé sur un piédestal après sa mort. C'est à l'occasion de l'anniversaire du patriarche, typique des familles américaines du Sud appartenant à la Confédération (propriétaires fonciers, esprit d'entreprise, apologie du self-made men, personnage à demi-mythique incarné ici par le père), auquel on a caché sa mort imminente, que tous les masques vont tomber et la vérité, enfin, affleurer.
Au coeur d’une riche famille du sud des Etats-Unis, la morbide course à l’héritage que se livrent les protagonistes met rapidement en relief un climat familial délétère. Mais au-delà de la réussite matérielle des uns, de l’épanouissement familial de certains autres, quel est finalement le but de tout ça ? Qu’en restera-t-il après la mort ? Bref, quel est le véritable sens de l’existence ? Dans une mise en scène très marquée théâtre, ce classique révèle également deux acteurs exceptionnels : Elizabeth Taylor et Paul Newman.
j'aime bien tennesee williams en général et pourtant dans ce film j'ai été saturé par un excès de bavardage et pris d'un soudain assoupissement face à cet afflux verbal j'ai du interrompre le visionnage pour le reprendre le lendemain. En fait mon moment de décrochage correspond au moment ou dans un numéro du style regardez moi comme je souffre , Paul Newman explique l'origine de son alcoolisme au fait qu'il a raccroché au nez de son coéquipier de foot qui ayant très mal joué un match s'est suicidé après son coup de téléphone . Explication pataude qui ne peut prendre du sens que si les deux hommes ont eu des relations amoureuses mais comme l'homosexualité était un sujet tabou et ne pouvait être traité ni frontalement ni de manière allusive à l'époque , il n'est parlé que d'amitié rendant la scène bizarre . S'agissant d'une scène pivot, l'ensemble du film en perd en crédibilité et est assez bancal d'autant qu'il finit dans une sorte de happy end ou Elisabeth Taylor annonce qu'elle a un bébé, prélude à la réconciliation avec Paul Newman qui lui demande enfin de la rejoindre dans sa chambre ( mais peut être pas dans son lit). En gros tout finit par rentrer dans l'ordre et le film perd toute sa subversivité au regard des critères de l'époque ( le personnage de paul Newman se résumant en un simple alcoolique languissant qui trouve que le monde est méchant et hypocrite et que seul son ex copain était gentil avec lui ). . Il reste quand même quelques scènes de lavage de linge sale en famille plutôt réussie et réjouissante notamment grâce à une belle sœur particulièrement exaspérante et ses horribles marmots qu'on se plait à détester…. Elizabeth Taylor est pas mal non plus avec son mélange de rouerie et de sincérité.
J'ai pris l'habitude de regarder la section "secret de tournage" sur allociné pendant que je regarde un film, j'ai donc appris que "la Chatte sur un toit Brûlant" était l'adaptation d'un pièce qui élude complètement l'homosexualité de Brick. Je trouve cela dommage car cela donne un dimension dramatique plus intéressante et l'on comprend alors beaucoup mieux sont désespoir face à la mort de sont "ami". Cela dit le film reste bon, il montre avec assez de justesse le déchirement d'une famille riche face à l'héritage. Ont peu également constater le poids de modèle patriarcale qui pèse sur toutes les femmes du film mais également sur les 2 fils qui ce prépare(ou non) à une succession proche.
Un film exceptionnel, un incontournable classique. Un film qui "lave son linge sale en famille", je ne vois pas meilleure expression pour le résumer. Un film d'une grande noirceur, d'autant plus forte que les dialogues sont réalistes et d'une profondeur crescendo, sans aucune fioriture pouvant discréditer l'émotion. Le couple Liz Taylor/Paul Newman est exceptionnel, ces deux géants du cinéma sont ici à la hauteur de leur renommée. Un film vraiment poignant qui reste en tête un moment
Bien qu’ayant eu du mal à rentrer dans le film, je suis rentrée dedans au début de la relation du père et de son fils préféré et j’ai eu plaisir à suivre son évolution. Paul Newman est magnifique en écorché vif dépressif et alcoolique en voulant au monde entier sans prendre la peine de faire une introspection personnelle tandis que Burl Ives est superbe de charisme dans le rôle de Big Dady. Le film est correct et convenu mais se laisse regarder avec bonheur.
"cat on a hot tin roof"...ca sonne film X comme dirait une connaissance à moi complètement inculte!! Mais ca ne l'est pas du tout, c'est une comédie dramatique dans un quasi huit clos: la maison de famille de "big daddy", papa de Paul Newman, ancien joueur de foot qui est devenu accro au Jack Daniel's (tellement qu'il est d'ailleurs en béquilles les 3/4 du film!) pour se remettre du décès de son meilleur ami. Sa copine Liz Taylor veut le réconforter (d'ailleurs comment arrive-t-il à dire non, c'était vraiment une superbe femme) mais lui il veut son Jack Daniel's. Bon jeu d'acteurs sur fond de querelle familiale.
Cinéma... J'ai convié Stéphane à voir "La Chatte sur un toit brulant" un drame de 1958 avec le magnifique Paul Newman et la sublime Élisabeth Taylor. Des dialogues ciselés, des personnages aux profils très différents, une qualité d'interprétation que j'aime... (aujourd'hui les acteurs sont inaudibles) Après le film nous avons échangé avec d'autres spectateurs ravis et heureux. MF.Glowacki "Ciné Orthe" Cinéma associatif à Peyrehorade
Une très bonne adaptation de la pièce de Tennessee Williams quoique manquant de tournage en extérieur.Elizabeth Taylor est sexy et brillante dans le rôle de Maggie, Paul Newman excellent aussi dans un personnage ambigu.Un drame plein de sensibilité sur un couple en crise, la tentation homosexuelle du mari dans le Sud des Etats-Unis