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Parkko
159 abonnés
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2,5
Publiée le 24 mars 2009
Je ne connaissais rien de l'histoire avant de regarder ce film, donc c'est un avis sans parti pris que je peux donner, dans le sens où ne connaissant pas la pièce, je ne m'attendait pas à retrouver ça ou ça dans le film.
Pour ma part, Une chatte sur un toit brulant est un film que j'ai trouvé un peu trop longuet vers son milieu. L'histoire tourne en rond, et ça commence à être vite redondant : disputes sur disputes... C'est dommage, car le début et la fin sont réussis, le film n'a pas trop vieilli, c'est vraiment regardable, il y a de l'humour, l'histoire est pas mal, et les acteurs sont très bons.
Je mets deux étoiles, même si je regrette que le scénario s'enlise un peu au milieu. Paul Newman et Elizabeth Taylor sont tous les deux très convaincants !
La Chatte sur le Toit Brûlant est un très beau film signée Richard Brooks. Le casting est très bon d'une manière générale. Elizabeth Taylor est absolument bluffante. Paul Newman est très bon lui aussi, mais c'est Elizabeth Taylor qui vole la vedette dans chacune de ses scènes. La relation d'amour et de haine entre les deux personnages prend aux tripes. Les autres personnages sont très bons aussi (les enfants et la belle-sœur sont particulièrement énervants et c'est difficile de ne pas les détester). L'histoire est parfaitement écrite, la dramaturgie est à son paroxysme. En même temps, il s'agit d'une pièce de Tennessee Williams et le film reprend une mise en scène au théâtre d'Elia Kazan (réalisateur des géniaux Tramway Nommé Désir et Mur Invisible). D'ailleurs, on voit bien que le film est basé sur une pièce de théâtre. La dernière demie-heure est bouleversante de vérité : tous les non-dits se retrouvent révélés. Et la fin est magnifique. Richard Brooks a réussi à retranscrire sur écran le chef-d’œuvre de Tennessee Williams.
Chef d'œuvre de l'âge d'or des studios hollywoodiens. Ce film bénéficie grandement de l'interprétation de deux monstres sacrés que sont Taylor et Newman qui sont très bien entourés. Certes le texte de Williams a été édulcoré pour ne pas choquer les censeurs mais le fonds reste malgré tout très clair tant que l'on lise entre les lignes. Un moment fort dont l'atmosphère moite imprègne pendant longtemps!
Ils sont beaux comme des Dieux, le couple Elizabeth Taylor Paul Newman et entourés par des acteurs parfaits. Troisième film de Richard Brooks à repartir bredouille des Oscars malgré six nominations (il est permis de se demander pourquoi Niven fut préféré à Newman comme meilleur acteur), Cat on a Hot Tin Roof reste la pièce la plus ambiguë de Tennessee Williams (quelles sont les vrais raisons de la Haine que Brik porte à Maggie? Brik est-il homosexuel? Quels sont les fantômes et les blessures avec le père?) et Brooks réalise de loin la meilleure adaptation cinématographique. Par rapport à certains "numéros" d'acteur actuels, totalement sur joués (genre Jack Nicholson dans A Few Good Men), le film paraît étonnamment sobre (faut dire que ça chauffe déjà bien!) et donc peut décevoir le public d'une partie du cinéma contemporain : celui de la surenchère permanente. Pour les autres ce sera assurément une œuvre à ne pas manquer.
La littérature sudiste américaine a donné vie à de véritables chefs-d’œuvre de cinéma (pensons, par exemple, à Reflets dans un Œil d’or, roman de Carson McCullers adapté par John Huston en 1967). Tiré de la pièce de théâtre écrite par Tennessee Williams, La Chatte sur un toit brûlant n’a pas le génie de John Huston, mais réussit toutefois à alimenter sa mise en scène de la théâtralité initiale. La composition de certains plans révèle la position de domination des protagonistes les uns par rapports aux autres – pensons à ce plan fameux dans la chambre à coucher où Maggie est de dos face à Brick, lui de face – ou la fracture qui sépare les deux amants (la porte de la chambre). Nous sommes conviés à un huis clos qui concentre en son sein les tensions intestines d’une famille hypocrite dont chacun des membres avance masqué. Bercés par une partition musicale très jazz qui confère à l’ensemble une mélancolie fougueuse, les acteurs, à commencer par le trio de tête Elizabeth Taylor, Paul Newman et Burl Ives, imposent un charisme, une présence à l’écran qui rendent leurs enjeux passionnants à suivre. Ils campent des corps écrasés sous le poids du mensonge et sous la chaleur de ce climat sudiste ; ce sentiment de suffocation est d’ailleurs très bien rendu par un travail de l’espace clos – la chambre à coucher, la cave, le salon – ou de l’espace extérieur brutalement envahi par une horde de gamins déchaînés et braillant des chansons au son d’une trompette. Le film est sauvage, à l’image de cette chatte indomptable que les flammes n’effraient guère : tous les personnages sont pris en étau entre vérité et mensonge, la vérité étant du côté de ces « rêves qui ne se réalisent pas », le mensonge de ce qui permet de vivre. Le lit se situe entre les deux sphères, pièce de mobilier essentielle en ce sens où elle agit telle une frontière entre les époux alors qu’elle aurait dû constituer le lieu de leurs ébats. Un doute demeure, à terme, lorsque Brick embrasse Maggie après avoir veillé à ce que la porte soit verrouillée à clef : il tient un oreiller, caché là, dans le dos de celle qu’il enlace. Pour finalement le jeter sur le lit conjugal. De la pulsion de mort à celle de vie. De la haine au désir. L’incertitude est constante, si bien que nous ne pouvons anticiper les actions à venir ni les retournements scénaristiques qui se subordonnent à la psychologie torturée des personnages. Et l’intelligence – ainsi que la principale limite – de la mise en scène est de refuser de faire de la sauvagerie thématisée un dérèglement de sa forme ou de son mouvement ; au contraire, celle-ci se fige dans des poses et des postures, est aussi engluée dans le mensonge et les querelles familiales que le sont les membres de cette famille. En dépouillant la pièce de théâtre de certains de ses thèmes (notamment l’homosexualité), La Chatte sur un toit brûlant brosse le portrait meurtri d’un couple et d’une famille pour mieux tirer du chaos de leur représentation une refonte de leur identité au diapason de la vérité. Un grand film sur la frustration engendrée par le mensonge.
Très bon témoignage de l'essor de l'age d'or hollywoodien, "a cat on a hot tin roof" n'a que très peu vieilli et garde un charme indéniable. Le grand intérêt du film, c'est d'être l'adaption d'une exellente pièce du très grand William Tennesse. En peu de temps, l'auteur parvient à toucher à de nombreux thèmes de façon plus qu'intéressante, et les enjeux dramatiques sont parfaitement maitrisés. Le film se révèle alors comme un grande tragédie familiale, où les différents membres sont constamment en conflits les uns par rapport aux autres. Du père au fils, des deux membres d'un couple, des deux belles-soeurs, tous les personnages sont riches et leurs confrontations intenses. La justesse des dialogues permet un attachement immédiat au propos, et une tension omniprésente, la maison familiale étant une sorte de cage enfermant les personnages. "La chatte sur un toit brulant" aborde des idées passionnantes : la recherche de la vérité face à l'illlusion ou à l'évasion, obtenue notamment grâce à l'alcool. La rupture d'un couple, la place du sexe dans celui-ci, et la naissance d'un enfant comme moyen de rédemption. Le bonheur familial, matériel ou réel ? La maladie qui terrasse un homme, et les proches qui font semblant que tout va bien. Bref, le récit de Tennesse est d'une richesse absolue. C'est aussi ce qui constitue la limite du long-métrage. Car Richard Brooks se repose presque entièrement sur ce scénario en or. Certes la photographie est soignée, les couleurs vivaces,... on sent le classicisme de l'age d'or hollywoodien. Mais à la longue, on finit par se lasser du côté "théâtre filmé". Bien sûr, on se consolera avec le duo mythique que forment un charismatique Paul Newman (qu'il repose en paix) et une sublimissime Elizabeth Taylor. A voir !
L'adaptation d'une des plus fameuse pièce de Tennessee Williams, "La chatte sur un toit brulant" par Richard Brooks n'est que trés peu fidèle à l'oeuvre d'origine et c'est ce que je reproche essentielement au film. En effet, le film a préféré se focaliser sur la relation entre big daddy et Brick et non celle plus pasionnante entre Brick et sa femme. Ce qui relègue Elizabeth Taylor au second plan à notre grand désarroi. Le récit de base est édulcoré, ce qui lui fait perdre son âme et tout les sous entendus de la pièce. L'alternative proposée, a savoir le conflit entre Brick et son père sont certes, bien interprétés mais l'on ne comprend pas la détermination de chacuns. Pourquoi Brick veut il garder le silence ? Et pourquoi son père cherche t-il vainement à savoir la vérité ? Il aurait fallu en savoir plus sur leurs passés pour pouvoir se sentir concerné, ce qui n'est pas le cas. "La chatte..." c'est la décadence d'un couple: P.Newman se refugie dans l'alcool aprés la mort d'un ami, une relation qui allait plus loin que la simple amitié ? Et il n'assume pas son rôle de futur chef de famille. Sa femme serait à l'origine de la mort de Skipper et est follement amoureuse de son mari. Celui çi refuse t-il de coucher dans le même lit que sa conjointe pour cause d'impuissance ? Ou parce qu'il ne l'aime plus ? C'est à quoi Tennessee.W s'intérrèsse et non Richard Brooks. Malgré l'éloignement de l'esprit de la pièce, le film reste dense grâce à des interprétations marquantes de la part de tout les comédiens. Paul Newman et E.Taylor sont inoubliables.
La chatte sur un toit brûlant a le mérite de proposer un propos intéressant à un public élargi sans pour autant en bafouer le contenu et c'est quelque chose qui à mon sens est très important. D'autant qu'en plus d'un bon fond, la forme est elle aussi tout autant satisfaisante et les Academy Awards (oscars) ne ce sont pas trompé sur son compte avec pas moins de 6 nominations pour malheureusement aucune récompenses ( La concurrence était rude avec notamment Gigi de Vincente Minelli).
Le réalisateur américain adapte donc avec ce film la pièce de théâtre de Tennessee Williams avec laquelle il se permet quelques libertés notamment celles de délaissés une intrigue annexe (Il l'évoque tout de même) concernant l'homo-sexualité de Brick pour pouvoir renforcer l'aspect du drame familial et le résultat est bien plus que concluant !
Richard Broox travaille principalement sur son personnage principal, le façonne de manière à le rendre mystérieux et surtout fouillé et c'est le fruit de ce travail sur le personnage de Brick qui va permettre au film de prendre tout son ampleur car chaque scène qui nous est soumise aura son rapport avec le personnage campé par Paul Newman. Un peu comme un cercle dont le centre serait cet Homme. Il en est le centre non pas parce qu'il est constamment au centre des évènements mais parce que le réalisateur nous force à s’interroger sur sa possible réaction, sur ses hypothétiques pensées qui pourraient faire basculer l'intrigue d'un coté ou de l'autre.
Et de tout ça il en ressort une quasi-omniscience nous permettant rapidement de juger tel ou tel personnage en fonction de ses actes ou paroles, pouvant ainsi en profiter pour complexifier un tant soit peu la structure narrative de son oeuvre. Structure bâtie encore une fois sur le personnage de Brick car ce que le réalisateur propose en fil rouge c'est bel et bien son cheminement personnel, la route de cet homme aux désillusions nombreuses, aux espoirs parti en fumée mais pourtant si calme et rêveurs.
La chatte sur un toit brûlant étant tiré d'une pièce de théâtre, se rapproche assez de ce que l'on pourrait nommé comme un huit-clos et en ce sens les procédés de réalisation se sont avérés assez ingénieux car a aucun moment l'on ne se rapproche du théâtre sous sa forme pure alors que cela aurait été tellement simple, tellement naïf aussi. La ruse dont fait preuve Brooks est indéniable et ne pas franchir cette frontière pourtant si fine est la preuve d'une belle maturité, d'une maîtrise sans failles de son oeuvre.
En tout cas comme dans tout drame - qui plus est à quasi hui-clos - qui se respecte la prestation d'acteur est formidable à commencer donc par Paul Newman, le visage placide et le regard évocateur dont le charisme en ferait vibrer plus d'une mais aussi Elizabeth Taylor fabuleuse dans un vrai rôle de composition où elle sait se faire tantôt émotive tantôt désabusé avec une maîtrise certaine. L'on notera pour l'anecdote que l'actrice avait perdu son mari lors du tournage et était de ce fait très dépressive, souvent au bord de la tentative de suicide et c'est probablement cette rage d'un amour perdu qui lui a permit d'atteindre cette performance parfois magnétique à l'écran. En aucun cas un mal pour un bien mais ceci explique peut-être cela.
La chatte sur un toit brûlant est un film très accompli adaptant de fort belle manière la pièce de théâtre de Tennessee Williams. Le savoir faire de Richard Brooks et le duo d'acteur Paul Newman/Elizabeth Taylor font de cette oeuvre un film référence. Assurément un très bon moment !
Un drame poignant. Une puissance dramatique rarement atteinte et une tension extrême entre les personnages. Taylor et Newman sont époustouflants. Un très grand film. Inoubliable !
Le fait d'adapter sur grand écran cette pièce a pour principal avantage de faire profiter le public de la beauté de ses deux principaux personnages. Le problème vient du fait que le scénario n'est pas seul à être théâtral, les interprétations des acteurs le sont tout autant: Liz Taylor, entre autres, y pousse à l'extrême les traits de son personnage. Seuls Paul Newman et Burl Ives sont très bon, rendant particulièrement intenses les dialogues entre leurs personnages, il est donc dommage que la relation entre le père et le fils passe bien après celui du couple dans la narration.
Alors, peut-être que "La chatte sur un toit brulant" souffre du fait qu'il soit adapté d'une pièce de theatre, et que de ce fait, il soit un peu trop bavard et longuet. Mais il serait cruel de ne juger le film que sur ces aspects-ci. S'il est bavard, tant mieux, car les dialogues sont intéressants, profonds, et ils permettent de dresser un portrait complet, mais également ambigu (ce qui les rend encore plus intéressants!) de chaque personnage. Et s'il est un peu long, tant mieux aussi, cela ne fait que durer le plaisir. Car on ne peut que se délecter de cette atmosphère, de cette tension, apprécier le jeu des acteurs (Liz Taylor et Paul Newman plus beaux que jamais), ces relations si humaines, si justes... La mise en scène de Richard Brooks, très soignée ajoute encore un peu de saveur au film, qui lui-même au final est très bon, voire plus. Indispensable.
brick (paul newman) grand sportif vie mal la mort de son meilleur ami, et pour cause, il se noit dans l'alcool car il pens eque sa femme est a l'origine de se drame. sa femme, maggie (elizabeth taylor) dit la chatte n'a d'amour que pour son marie malgres les dur jour que vit son couple. passant le week end dans l'immense demeure des grand parent, alors que tout devai etre vrai, il se passera autre chose... le mensonge reignant en maitre, la destruction est au rendez vous. richard brooks, adaptant la piece de tenesse williams réussi un coup de maitre avec ce film poignant. menant de face a face en face a face, le duo paul newman et elizabeth taylor est magnifiqe, l'amour d'une femme, l'amour d'un pere, la chatte sur un toit brulant demontre que tout l'argent ne suffit a acheté sa, une famille jalouse, une belle fille rapace, tout est mi dans ce film pour que malgres les anné, le film reste d'actualité, un grand film
Superbe couple Newman/Taylor, c'est du vénéneux mais faut pas oublié Burl Ives qui tient un rôle important dans le film. Le déchirement de la famille est passionnant à suivre. La mise en scène un peu vieillotte, dommage car le scénario édulcoré pour le cinéma car la pièce avec l'homosexualité latente de Brick aurait été plus intéressante.
La chatte sur un toit brulant est un bon film, mais je m'attendais à mieux de la part de Brooks. Bien que quelques scènes soient assez touchantes et qu'Elizabeth Taylor est ici vraiment très convaincante, on a du mal a s'identifier aux personnages et à comprendre leurs réactions. Même Richard Brooks a du mal a pousser son analyse de manière vraiment profonde. Ca reste un film très important, avec de belles qualités cinématographiques.