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Alasky
348 abonnés
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3,0
Publiée le 24 janvier 2016
Film de 1958, dans lequel Elizabeth Taylor et Paul Newman nous livrent de bonnes performances. Un grand plaisir aussi de voir la grande Judith Anderson, trop injustement méconnue de nos jours. Dans l'ensemble un bon film, même s'il n'est pas incontournable.
Même s'il se termine sur un mensonge que tout le monde voudrait croire sauf le spectateur, "La Chatte sur un toit brûlant" reste d'une forte violence dans ses joutes verbales, très bien servies par l'assurance de Richard Brooks et ses excellents acteurs.
On sent que ce film est à l'origine une pièce de théâtre. Malheureusement, je ne pense pas que adapter une pièce en film en laissant tous les codes du théâtre soit un bonne idée. En effet, les entrées et sorties des acteurs font penser au théâtre, tout comme la manière de filmer qui est statique. On retrouve aussi la règle théâtrale de l'unité de lieux. Mais le théâtre n'est pas le cinéma et vice versa ! L'histoire n'est pas mise en valeur alors qu'elle pourrait être tout à fait intéressante. Heureusement les acteurs excellent: Paul Newman interprète merveilleusement le personnage tourmenté de Brick. Des sentiments forts et complexes sont développés dans ce drame de Richard Brooks sur le thème des conflits familiaux.
Je suis d'accord avec la critique précédente de "Laurent_Lenormand" qui a bien fait le tour des forces et des faiblesses du film. Les acteurs principaux m'ont impressionné, ils crèvent littéralement l'écran. Elizabeth Taylor est incroyable de sensualité et Paul Newman est étonnant en écorché. C'est grace à ce film que j'ai découvert les écrits de Tennessee Williams.
Le couple Newton-Taylor est malheureusement trop peu utilisé, et la relation Big Daddy-Brick est l'essence même du film. Entre deux disputes on trouve le temps long, cette histoire surement plus intéressante à voir comme pièce de théâtre.
Drame familial tourné en huis clos, "La Chatte sur un toit brûlant" doit beaucoup à son casting. Les acteurs, Burl Ives en tête, déballent leurs répliques avec ardeur et conviction. Scénario moins convaincant ou disons plus classique. Une écriture sans surprise qui, apparemment prend de grosses libertés (pour cause de censure) avec l'oeuvre originelle de Tennessee Williams. Beaucoup de longueurs ressenties pour ma part que vient rattraper l'émotion finale. Sympathique mais anecdotique.
En 1954, Richard Brooks signe l'adaptation de la pièce magistrale de Tennessee Williams. Le célèbre dramaturge officie d'ailleurs au scénario. Si des modifications avec la pièce ont été nécessaires, le film garde la substance et la profondeur de son sujet, à savoir une famille qui se déchire autour de l'héritage de son patriarche. "La Chatte sur un toit brûlant" possède ensuite l'avantage de sa distribution, particulièrement de son duo de tête. Paul Newman et Liz Taylor sont en effet fabuleux. Une adaptation réussie donc, mais pas flamboyante non plus. Pour le reste, la mise en scène de Brooks est assez conventionnelle. Le cinéaste se repose beaucoup sur son texte et ses acteurs sans parvenir à transcender son adaptation. Cela reste du cinéma de qualité, à défaut de tutoyer les sommets.
Adaptation d'une pièce de théatre de Tennessee Williams par le cinéaste inspiré Richard Brooks en 1957 !! Je ne connaissais pas grand chose de ce metteur en scène écrivain qui était l'une des idoles de Johnny Hallyday qui lui consacra une célèbre chanson, j'ai vu "Un tramway nommé Désir" d'Elia Kazan dont il était aussi l'auteur mais c'est clair qu'en voyant "La chatte sur un toit brulant" , ça donne envie de s'intéresser à cet auteur. On y suit un couple, lui alcoolique et elle stérile, ils ne s'entendent pas et on sent dèjà qu'il y a un malaise. Les amoureux peu aimables vont se déchirer au fil du film avec les familles qui arrivent peu après et il y aura des révélations sur leurs mallètres , leurs proches, les révélations, les secrets, la franchise blessante tout le long de ce long métrage. Sur un scénario solidement écrit, Richard Brooks arrive a monter en tension ses personnages et le spectateur sur une pièce de théatre bien mis à l'écran. C'est malin, joués à l'écorché vif par ses comédiens avec en tète d'affiche deux interprétations grandioses de Paul Newman et Elizabeth Taylor. Du cinéma comme on en aimerait voir souvent.
Adapté de la pièce de Tennesse Williams, un psychodrame familial chaotique et torturé, porté par une interprétation brillante, et notamment une Liz Taylor lumineuse.
En lisant la critique de critikat.com sur la Chatte Sur un Toit Brûlant, on se dit que certains feraient mieux de commencer d’abord par réapprendre à lire et à écrire, à voir et à entendre, avant de se lancer dans la critique cinématographique. Dire que « Brooks déporte l’intrigue dans un conflit familial certes intéressant mais trop peu assumé » est tout simplement inepte. Et croire que le choix de Brooks n’était motivé que par les interdits de Hollywood est grotesque. Premièrement, Brooks choisit délibérément de « trahir » l’auteur et d’occulter complètement le sujet de l’homosexualité du personnage de Brick, car pour lui, ce ressort dramatique n’est pas essentiel, tout simplement. Il vient obscurcir ceux qui, pour lui le sont vraiment : le conflit père-fils et le conflit mari-épouse. Williams pour qui le sujet revêt une importante existentielle, n’est évidemment pas content du choix de Brooks et de son résultat. Mais qu’importe, tout le mérite de Brooks est d’avoir adapté, pas calqué. D’être parvenu à « simplifier » sans dépouiller la mécanique dramatique de la pièce originale qui est articulée autour de ces deux problématiques. Simplification qui, contrairement aux élucubrations avancées par le tâcheron de critikat.com, permet précisément de laisser respirer l’histoire incarnée par un trio de personnages très très forts. Le dénouement de chacune de ces deux problématiques donne lieu à deux performances d’acteurs inoubliables. Celle de Burl Yves, dont le jeu magistral est transcendé par un léger strabisme qui semble refléter toute l’ambivalence de son personnage. Un self-made-man tyrannique omnipotent, régnant sur son empire, comme sur sa famille, et un homme qui garde toujours enfouie en lui, l’amour et la honte d’un fils pour son looser fantasque de père. Et surtout, la performance d’Elizabeth Taylor, qui parvenait souvent, comme c’est le cas ici avec Newman, à effacer ses partenaires, mêmes les plus brillants. L’académisme parfait de l’Actor’s Studio fait presque pâle figure face au naturel flamboyant.
Le début est splendide avec une Elisabeth Taylor sublime, ensuite j'avoue que l' histoire ne m'a pas convaincu. Les personnages qui étalent leurs vies toutes portes ouvertes c'est un peu lourd comme procédé et la conversion subite de Newman bof bof.
Adaptation d'un roman de Tennessee Williams. Les deux acteurs (Newman + Taylor) sont magnifiés par leur personnages, leur beauté juvénile et la mise en scène qui ne cesse de les glorifier. Le scénario est fin et malin quoique très floue lorsqu'il aborde l'explication du rejet sexuel qu'à Newman pour Taylor. On sent bien que le sujet de l'homosexualité du personnage est sous entendu mais finalement pas très assumé...n'en demeure pas moins que le film, se regarde assez bien.
Il est de bon ton de souligner que cette adaptation cinématographique de la pièce de Tennessee Williams passe sous silence l’homosexualité de Brick, source profonde de sa souffrance face à la perte de son ami et de son refus de suivre les traces de son père. D’un autre côté, le message, même subliminal, est très clair. De plus, cette concession aux codes moraux de l’époque, si elle déplace le centre de gravité de l’œuvre, n’atténue en rien l’efficacité du film. Davantage que Liz Taylor, belle mais assez lisse, davantage que les personnages secondaires, pourtant bien dessinés et parfaitement joués, c’est surtout Paul Newman et Burl Ives qui retiennent l’attention. Le fils, physique de playboy et regard incendiaire, douleur à fleur de peau, étonne par son engagement. Le père, présence formidable et énergie dévastatrice, même lorsque l’annonce de sa mort le frappe en plein cœur, est vraiment ce « Big Daddy » dont le surnom dit assez l’extraordinaire capacité à écraser son entourage – et en premier lieu, son fils. L’explication longtemps différée des deux hommes dans la cave (c’est à dire, dans la logique spatiale de Brooks et Williams, dans l’inconscient) est un moment d’une grande force, autour duquel gravite toute le film. Et si la fin sonne un peu creux – c’est le seul moment où l’impasse sur l’homosexualité de Brick pose problème, car celle-ci semble avoir été "résolue" par l’apurement de sa rancœur envers son père –, l’impression générale reste celle d’une très bonne qualité d’adaptation et de grands numéros de comédiens. Toutes les pièces de théâtre passées à la moulinette du septième art n’ont pas eu cette chance !
Un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma. A chaque fois que je le revois, je remarque la puissance d'acteurs de Paul Newman et Liz Taylor, deux géants du ciinéma mondial. C'est peut-être le huit-clos le plus prenant que j'ai jamais vu de toute ma vie. Au même titre que Citizen Kane et Out Of Africa, c'est un film à mettre au Hall Of Fame de Hollywood. Un scénario ciselé, de l'émotion, une mise en scène hors du commun et des acteurs hors pair font de ce film un chef d'oeuvre.