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    Autopsie d'un meurtre
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    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Un film judiciaire réalisé et produit par le cinéaste Otto Preminger qui, pour ma part, a des avantages et des inconvénients !!
    Dès les premières images, j'avais envie d'aimer ce long métrage par la description des personnages, l'avocat et ses associés, dans une ambiance décontractée par la mise en scène. Puis, on entre dans le vif du sujet avec l'affaire d'un soldat accusé de meurtre, sa femme est intérrogé, les éléments de défense sont détaillés jusqu'au procès au tribunal. Je ne suis pas fan de films judiciaires mais "Autopsie d'un meurtre" m'a laissé un petit gout amer et en plus ça dure 2 heures 30 et pour ma part, si j'ajoute le doublage en Français qui parle moitié notre langue, moitié Anglais sous titrée, cela relève du trop classique et du trop long. On peux saluer quand mème les superbes interprétations de James Stewart et George C. Scott en avocats opposés, de la belle Lee Remick ou du jeune Ben Gazzara dans la peau du présumé accusé. J'attendais mieux chez Otto Preminger, donc petite déception.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    2h40 d’un film fêtant ses 60 ans, il y a de quoi en rebuter plus d’un ; mais c’est sans compter sur la virtuosité de son metteur en scène et un casting hors pair. Il y a bien quelques longueurs, mais aucun plan et aucune scène ne se regarde sans plaisir ; quand le propos devient moins intéressant, la composition musicale magique de Duke Ellington arrive en renfort. Très bonne soirée pour un film nommé 6 fois aux Oscar cette même année et dans les catégories les plus prestigieuses (réalisation, scénario, photographie, premier rôle masculin,…) ; mais qui repartira bredouille… en face « Ben-Hur » rafla tout sur son passage.
    Une critique particulièrement intéressante : « Avant ce succès critique presque total, le film fut dans un premier temps victime de la censure notamment car il était jugé indécent qu’il y soit longuement question du slip perdu par l’épouse du lieutenant Manion. Fait amusant car il est question dans le film des problèmes soulevés par l’évocation de ce slip devant le tribunal, les parties s’interrogeant sur un mot moins "tendancieux" pouvant le désigner.

    Le titre de ce film est inexact, il aurait fallu pour être plus juste l’appeler "Autopsie d’un système judiciaire". C’est en effet un tableau très acide et cynique de la justice des hommes que nous livre Otto Preminger. Une justice pour laquelle il n’existe finalement pas de vérité objective. Les éléments apportés par les deux parties et ceux distillés par Preminger ne nous permettent pas d’établir clairement la vérité. Le récit, tout en dévoilant toujours plus d’éléments au fur et à mesure du procès, ne fait qu’embrumer la situation et nous rendre la vérité de moins en moins tangible.

    Tout est ici affaire de manipulation. La décision des jurés ne dépend que du pouvoir de persuasion de l’avocat et du procureur, comme le fait remarquer le Lieutenant Manion à son avocat après que l’une de ses insinuations a été rejetée par la cour : « Comment faire oublier aux jurés ce qu’ils ont entendu ? On ne peut pas justement... » La vérité n’a d’importance ni pour Paul Biegler l’avocat, ni pour les représentants du ministère public. Le procès est un jeu d’influences et une partie de stratèges où l'on avance ses pions et où l'on cherche à lire le "jeu" de l’adversaire.

    Revenu de tout, détaché d’un certain nombre de contingences matérielles, Paul Biegler reprend un jeu qu’il ne connaît que trop bien et, en y excellant à nouveau, il y reprend goût. A l’image de la tonalité du film, le cynisme et le désenchantement de Biegler n’auront réussi à entamer ni son humour ni son amour du verbe, ici tout-puissant.

    Le casting du film, absolument impeccable, est l'un des points forts du film : Lee Remick déborde de sensualité dans son rôle de femme-enfant séductrice ; la bestialité du jeune Ben Gazzara s’oppose à merveille à l’élégante nonchalance désabusée de Stewart ; George C. Scott cabotine pour notre plus grand bonheur dans son rôle de requin des prétoires et les seconds rôles (Eva Arden et Arthur O’Connell) sont particulièrement attachants. A noter également une apparition de Duke Ellington dans un quatre mains avec James Stewart ; Ellington signant par ailleurs l’excellente musique du film.

    Tout concourt dans Autopsie d'un meurtre à nous faire prendre un plaisir immense. A l’image du reste de la production, la photographie en noir et blanc de Sam Leavitt est superbe. La mise en scène alterne entre une utilisation admirable de la profondeur de champ et des plans serrés sur les visages des interprètes, Otto Preminger tire ainsi le meilleur parti du décor du tribunal (qui par ailleurs est une vraie salle d’audience) et crée de formidables mouvements de tension au sein d’un récit brillamment écrit et admirablement dialogué. On s’enthousiasme devant les envolées de Stewart, ses traits d’esprit, la bonhomie du juge (Joseph N. Welch, véritable avocat à Boston) et la férocité de George C. Scott. Le cœur du film est évidemment l’anthologique joute verbale opposant Stewart à Scott et, porté par le charisme des deux acteurs, leur duel est tout simplement inoubliable. »
    Donc à voir impérativement
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Charlotte28
    Charlotte28

    130 abonnés 2 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2023
    Intelligemment menée, l'intrigue sise du point de vue de l'avocat permet de rappeler la réalité d'un procès et des enjeux d'une salle d'audience, quitte à exacerber la tension entre les deux camps et à insister sur l'agressivité mentale de divers procédés d'interrogation. Saupoudrant le suspense d'un humour bienvenu, le film fait la part belle aux joutes verbales ainsi qu'à la psychologie ambiguë des divers protagonistes. Notons cependant qu'hormis l'intervention du médecin, la version longue insistant sur l'alcoolisme de l'adjoint du héros dilue inutilement le récit. Mais grâce à une sobre mise en scène efficace, à des dialogues pétillants et à un excellent casting, cette Autopsie mérite sa qualité de classique du prétoire.
    Roub E.
    Roub E.

    995 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2022
    Je ne sais pas combien de films de procès j’ai vu mais c’est un genre tellement usité et codifié que peu sont ceux qui me stimulent encore. Mais ce fut le cas pour autopsie d’un meurtre film fleuve de prétoire qui sort un peu des sentiers battus avec une ironie qui lui sied à merveille. En effet il nous décrit un procès qui est rarement celui de son accusé; c’est plus souvent celui de son épouse trop délurée selon la société, de la victime dont le fantôme plane sur les débats et avec lequel l’avocat de la défense joue sur le fait que les absents ont toujours tord alors que pour l’accusation : les morts sont toujours des braves types. Mais aussi par moment le procès des témoins, des certitudes communes et j’en passe. Comme tous les films de procès les dialogues tiennent une importance primordiale et donnent lieu à des joutes entre des acteurs très inspirés. Jamais ennuyeux, très audacieux pour l’époque c’est un excellent film de prétoire qui montre que la justice est fortement influencé par des petits détails et la force de la dialectique qui peut sauver ou condamner un accusé.
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Les films de prétoire ne manquent pas, mais « Autopsie d’un meurtre » réalisé il y a soixante ans, demeure un parangon du septième art. Pour la liberté accordée à cette caméra dans le tribunal où tous les personnages paraissent jouer leur propre vie. Elle se promène littéralement des témoins au public, avant de fixer un regard, une attention. L’oreille est tout aussi attentive à la moindre altercation ou réflexion morale sur ce viol que l’on ne classe pas encore dans la catégorie des crimes. Les arguments des uns et des autres ne manquent pas de piquant, surtout quand on les doit à des acteurs comme James Stewart ( avocat de la défense ) ou George C.Scott pour l’accusation. Entre les deux le coupable présumé n’est autre que Ben Gazzara ,encore jeunot, mais déjà bien affuté dans sa dramaturgie. Un ensemble magnifiquement orchestré par Otto Preminger. Le film est très long. Il n’en est que meilleur. AVIS BONUS Une longue rencontre passionnante avec le réalisateur , suivie d’un making of très court ( marrant pour l’époque ) . Le coffret comporte de superbes photos ( avec Duke Ellington ), une affiche et le fac-similé en anglais du livre « Anatomy of a motion picture » de Richard Griffith. Rien que pour les photos, ça vaut la lecture ..
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Une mise en scène magnifique permet à cette œuvre de demeurer haletante du début à la fin, malgré sa durée.
    Pointant du doigt le manichéisme de la société américaine, le cinéaste clôt son récit par une fin ambiguë. Les comédiens sont tous formidables (le jeune Gazzara est étonnant), tout comme l’utilisation de la musique, qui donne son rythme à ce film majeur des années 50.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Parangon du film de procès, Autopsie d’un meurtre étonne par la modernité des thématiques qu’il aborde et du ton qu’il emploie. Paul Biegler, avocat davantage intéressé par ses parties de pêches que par l’activité de son cabinet – superbe James Stewart – accepte de défendre un militaire ayant tué un homme soupçonné d’avoir violé sa femme. Sur cette base inconfortable, Otto Preminger tisse un récit à l’ambiguïté permanente, où l’on doute en permanence de la nature de la personnalité que les protagonistes veulent bien nous montrer et des rapports qu’ils entretiennent entre eux. Auscultation du système judiciaire américain et de la toute puissance des avocats et de leurs impitoyables plaidoiries, le long-métrage est aussi, avant l’heure, une démonstration de la non-prise en compte du témoignage d’une femme violée, que l’accusation soupçonnera constamment au mieux d’affabuler, au pire d’avoir aguiché son violeur. La mise en scène est magistrale, le générique de début, signé Saul Bass, est superbe, et la musique de Duke Ellington, qui fait même une apparition dans une séquence, est magistrale. Les jeunes Lee Remick et Ben Gazzara sont géniaux dans leur interprétation d’un couple à la relation trouble. Un film qui laisse la part belle à l’équivoque et à l’ambivalence : pas de doute, il est réalisé par un Européen.
    gerald b.
    gerald b.

    14 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Vu en 2020 soit 60 ans après sa sortie, j'ai été déçu par ce film, à la réalisation moderne mais avec une histoire faible et sans surprise. Quel est le propos ? Est-ce de dire que la justice consiste à défendre avec bio un homme désagréable voire probablement coupable ?
    On dirait qu'il y a deux histoires superposées, l'une en surface, accessible, simple, et l'autre sous-entendue, imaginée, car on sens que la vérité est ailleurs que dans la version livrée à la barre. J'ai imaginé plein d'histoires possibles et d’interactions avec les personnages, mais finalement spoiler: tout est linéaire et sans surprise
    .
    Heureusement, le charme un peu désuet et la prestance de James Stewart opèrent, et aussi l'humour. On ne peut donc qu'apprécier ce procès dont tous les éléments sont présents dès le départ. Reste que pour un film de cette époque, je préfère largement "12 hommes en colère", formidablement fort et intelligent.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2019
    Ce qu'il y a d'intéressant en revoyant le film aujourd'hui, et d'observer comment une femme victime d'un viol était traitée en 1959. Les stéréotypes sur le viol ont la vie dure, puisque 60 ans après dans la série britannique, Sous Influence, le personnage interprété excellemment par Emily Watson, avait peur que le procès contre son viol soit son procès. C'est ce qui se passe dans Autopsie d'un meurtre. On est abasourdi d'entendre les commentaires sexistes à l'encontre du personnage de Lee Remick. Cela devait être la règle à l'époque, comme si la victime avait bien cherché d'être violée, et d'entendre dans le film, l'horrible réflexion: "Elle tortillait de la croupe." Nous assistons dans le film au douloureux parcours des 2 victimes (celui du mari avec sa mémoire traumatique et celui de sa femme violée). Tous deux ont droits à des examens et des soins médicaux avec même une évaluation psychiatrique du meurtrier. On découvre dans le film, les préjugés phallocrates de la société américaine de cette époque. Les propos de l'assistant de l'avocat général, interprété par George C. Scott, apparaissent pour le moins déplacés. Celui-ci dénonce la tenue vestimentaire sexy de la jeune femme violée au moment des faits. Au point de faire ressortir un sentiment de culpabilité sur le visage effrayé de Lee Remick. Le film montre bien le sentiment de honte lié au regard social avec le public qui assistent au procès (qui ricane bêtement quand il entend prononcer le mot "culotte") mais aussi du jury et des professionnels de la justice, dont le comportement apparaît aujourd'hui comme inapproprié et dérangeant. Le film est passionnant car c'est un témoignage impitoyable sur l'époque, mais est-ce un grand film ?
    Hervé L
    Hervé L

    80 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Un grand classique bien joué et bien rythmé un scénario intelligent et une série de petits pas vers la vérité portes par des dialogues intéressants si rares de nos jours...
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2013
    Magnifiquement mis en scène par Otto Preminger, cette "autopsie" est l'un des sommets de prétoires et plaidoiries judiciaires jamais réalisés au cinéma. La salle de tribunal est le théâtre de joutes verbales efficaces, souvent drôles malgré le sérieux du sujet et le côté dramatique du procès. Le scénario est intelligemment bien construit et on ne s'ennuie aucunement durant les 2h40 du film. James Stewart est génial en face d'un George C. Scott parfait. Ben Gazzara, Lee Remick et Arthur O'Connell complètent habillement une brillante distribution.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 768 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2021
    J'ai regardé ce film pour la première fois hier. Pour être honnête je n'en avais jamais entendu parler auparavant. Après avoir regardé la première heure et demie je me demandais encore où ce film avait été pendant toute ma vie. James Stewart joue à merveille le rôle d'un brillant avocat d'une petite ville. Les duels au tribunal entre Stewart et le procureur George C. Scott sont merveilleux. La très jeune Lee Remick est excellente dans le rôle de la fille avide de sexe qui épouse Ben Gazzara. En outre le film est réalisé par le légendaire Otto Preminger. Alors pourquoi ce film n'est-il pas plus connu. La réponse est simple la fin est terrible. On attend encore et encore que tous les détails de tous les personnages de tous les drames se terminent en un seul coup de théâtre mais rien de tout cela ne se produit. Autopsie d'un meurtre m'a laissé un sentiment de vide et de tricherie. Je suppose que ce n'est jamais une perte de temps de passer près de trois heures à regarder Jimmy Stewart au meilleur de sa carrière mais pour moi c'était une histoire sans lendemain...
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Voilà 2h34 de film qui ont passé sans même que je m'en aperçoive. C'est parfaitement construit, les acteurs sont parfaits mais surtout ce scénario, basé en grande partie sur les échanges verbaux des 2 avocats, est ciselé aux petits oignons.
    A voir par tous les amateurs de films policiers et de tribunaux à l'américaine.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Photo N&B splendide, montage impeccable et musique de Duke Ellington pour cette bataille d’avocats un peu trop… cinématographique. La psychologie des personnages est intéressante mais l’humour parfois douteux. Un classique !
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    un film de procès.... deja il faut aimer ce genre, solution facile et pas chère pour faire un film. Le problème est que celui-ci est loooooong et ennuyeux. L'excellence des acteurs ne suffit pas à sauver un scénario qui traine et nous endort.
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