Les Virtuoses, 1997, de Mark Herman, avec Ewan McGregor (le jeune Andy), Pete Postlethwaite (Dany, le chef de la Fanfare) et Tara Fitzgerald, la jeune fille. Au cours des années de la très conservatrice Margaret Thatcher (1979 – 1990 : libéralisme économique radical, gain de productivité mais taux de chômage record,…), la fanfare déprimée d’une petite ville minière, Grimley, tente de parvenir puis de gagner, en finale d’un concours national, qui a lieu à l’Albert Hall de Londres. La musique, mais surtout, la fraternité entre les membres de l’orchestre apparaît comme le seul recours aux malheurs qui s’abattent sur tous ces miséreux, bientôt chômeurs, puisque, c’est sûr, la mine va fermer, laissant tous ces pauvres diables sur le carreau. Même si le ressort dramatique est simple et attendu, le film est émouvant, très bien joué, et ne manque pas de cet humour so british. (Concerto d’Aranjuez, Ouverture de Guillaume Tell de Rossini….).