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Rik13
22 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juin 2012
Dans un style proche de celui de Ken Loach mêlant drame social et étude de moeurs, "Les Virtuoses" séduit par l'authenticité de sa galerie de personnages et la grande humanité qui se dégage du récit. Le film est bien interprété et offre une vision réaliste d'un pays dans lequel les hommes tentent de garder un soupçon de dignité au milieu d'un marasme économique dont ils sont les premières victimes. A voir.
Avec les virtuoses, le réalisateur nous plonge au cœur d’une Angleterre qui assiste au déclin du monde ouvrier. Sous l’ère Tatcher, une mine va fermer ses portes, certains de ces mineurs forment une fanfare qui va participer à un prestigieux concours. Entre peines et joies, dureté et douceur, on suit leur combat avec un grand intérêt. La mise en scène est réussie tout comme la bande son (jolis morceaux de fanfare notamment lors du concours final) sans parler des acteurs très convaincants dans leur rôle (mention spéciale à Pete Postlethwaite que l’on voit plus souvent dans des seconds rôles). Un film simple mais qui a le mérite d’éclaircir cette période difficile pour le monde ouvrier.
Un film sublime. On est trés vite entrainer dans l'univers des mineurs et on se sent parmi eux. On comprend leur douleur et le choix qu'ils doivent accomplir. Le film ne serait pas aussi puissant sans la musique que les mineurs jouent. "Les Virtuoses" est une oeuvre d'art à part entière.
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18 103 critiques
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4,0
Publiée le 22 mai 2021
Le réalisateur est Mark Herman mais les thèmes du film rappellent Ken Loach et ses histoires de personnes perdant leur emploi mais gardant leur dignité. En fait tout est inspiré d'événements qui se sont réellement déroulés sous le gouvernement de Margaret Thatcher à l'époque où Les Virtuoses se déroule. Des mineurs vivant dans une petite ville du Yorkshire (Grimley) lorsqu'ils sont licenciés essaient de poursuivre l'activité de leur groupe bien que la tristesse due à la répression économique soit une réelle menace pour celui-ci. Mais Ewan McGregor et Pete Postlewait qui diable pourrait l'oublier après Au nom du père sont vraiment puissants ils sont deux pouces en haut. La partition musicale est excellente et j'ai vraiment apprécié la façon dont ce film raconte la lutte pour le respect de soi et le courage...
Voilà 4 ou 5 fois que je revois avec le même plaisir ce beau film. Avec en toile de fond la fermeture des mines de charbon en Angleterre sous Mme Thatcher, l'histoire de cette bande de copains mineurs de fond participant à la fanfare (très haut de gamme) de leur ville, ce qui les aide à traverser leur épreuve, est tout à fait remarquable. Les acteurs, tous inconnus, sont extraordinaires de justesse, certaines scènes prennent littéralement aux tripes, et la musique de fanfare amène un sentiment de très grande admiration devant cet humanisme si bien retranscrit. Bravo ! Film que je classe parmi les 10 premiers que j'aie vus depuis vingt ans. A voir et revoir, surtout dans l'ambiance de la crise actuelle
Entre comédie bêbête et film social neuneu, voilà un nanar britannique d'une grande... lenteur qui n'a rien de virtuose, bien au contraire. Certes, la blondinette est charmante mais le jeune acteur incapable est désagréable (Ewan quelque chose je crois). L'humour d'outre-manche peut s'avérer malaisé à percevoir, un peu comme voir à travers leur brouillard, surtout lorsque Benny Hill n'est pas là.
En ce qui concerne l'aspect social sensiblement pleurnichard, il se révèle des plus barbants, à moins que ce ne soit là aussi une flaque d'humour évaporée dans le crachin acide de la cambrousse à péquenots du Yorkshire. De toute façon... on s'en fout.
j'adore ces films anglais qui n'ont aucune prétention artistique mais qui transmettent énormément! la vision du peuple est extra même si elle n'est pas assez impartiale (et encore c'est gentillet comparé à navigator!). Malgré ce tout pétit bémol le film est parfait! A noter la présence d'Ewan Mac Gregor!
Un petit bijou musical et humaniste. Des acteurs talentueux, un scénario bien ficelé et une réalisation irréprochable. Sans nul doute, on ne s'ennuie jamais et le film fait mouche.
Typically British; et ce, jusqu'au bout de la pellicule ! Seuls les anglais savent nous livrer de tels petits bijoux : humbles, mais qui valent de l'or. Je ne m'attendais à rien de spécial, j'ai été satisfaite. Les acteurs sont tous à leur place et se donnent admirablement la main pour nous apporter ce film humain et émouvant. Par ailleurs, la BO est très belle. Mais alors, qu'attendez-vous?
Les Virtuoses, 1997, de Mark Herman, avec Ewan McGregor (le jeune Andy), Pete Postlethwaite (Dany, le chef de la Fanfare) et Tara Fitzgerald, la jeune fille. Au cours des années de la très conservatrice Margaret Thatcher (1979 – 1990 : libéralisme économique radical, gain de productivité mais taux de chômage record,…), la fanfare déprimée d’une petite ville minière, Grimley, tente de parvenir puis de gagner, en finale d’un concours national, qui a lieu à l’Albert Hall de Londres. La musique, mais surtout, la fraternité entre les membres de l’orchestre apparaît comme le seul recours aux malheurs qui s’abattent sur tous ces miséreux, bientôt chômeurs, puisque, c’est sûr, la mine va fermer, laissant tous ces pauvres diables sur le carreau. Même si le ressort dramatique est simple et attendu, le film est émouvant, très bien joué, et ne manque pas de cet humour so british. (Concerto d’Aranjuez, Ouverture de Guillaume Tell de Rossini….).
Chronique sociale douce amère sur la fermeture d'une mine de charbon à Grimley en Grande-Bretagne. On rit beaucoup dans ce film, principalement autour de la fanfare, et on plaint aussi tout ces gens qui vont perdre leur boulot. C'est un film que j'adore et c'est toujours un plaisir de le revoir. C'est un vrai chef-d'oeuvre. César du meilleur film étranger en 1998.
Un film anglais jusqu'au bout des ongles. Une critique sociale de l'Angleterre de M. Thatcher qu'on a deja vu des dizaines de fois outre-manche. En bref, c'est du Ken Loach soft avec une fanfare. Mais on se laisse prendre au jeu et grace a l'accent du Yorkshire et le jeu convaincant des acteurs, ce film fait son effet.
Un superbe film. Les britanniques sont doués pour faire des films réalistes, un peu la même signature dans The Full Monty, dans l'ambiance et la tonalité : calme plaisant intéressant. Du pur British.
Entre optimisme et froid réalisme, joie de vivre et drame humain, cette critique sociale sans concession au coeur du Yorkshire industriel est un véritable joyau. Les excellents interprètes, notamment Pete Postlethwaite, Tara Fitzgerald, Ewan Mc Gregor, sont plongés dans une histoire riche en images fortes et situations symboliques ; une histoire de vraie fraternité où la musique est un prétexte pour qu’au moins une fois, « on prenne la peine de [les] écouter ».
Une fois de plus cette peinture anglaise dite "sociale" à la Ken Loach est une réussite totale. Et comme par hasard, c'est grâce à la musique que ces hommes conservent leur dignité, et le lien social qui les unit. Dans la lignée de Billy Elliot, de My Name is Joe, voire même Still Crazy. Pas larmoyant, pas trop politisé, juste un excellent film, avec des acteurs plus vrais que nature, sans héros, hormis peu-être P. Postlehwaite (absolument génial). Un bon scénario, une histoire comme il y en a eu sûrement des milliers depuis Germinal, et qui vous prend aux tripes. Le tout magnifié par une musique de fanfare qui vous arrache des larmes tant elle est belle, chargée d'émotion et c'est peut-être aussi celà la grande surprise de ce film.