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scorsesejunior54
151 abonnés
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0,5
Publiée le 14 mars 2008
"Vois sur ton chemin...". Ah non, pardon, je me suis trompé de film ! Sorte de "Choristes" avant l'heure made in English, "Les Virtuoses" est un de ces pseudos films sociaux plein de bonnes intentions mais qui au final se contentent d'énumérer une quantité impressionnante de clichés pour une caricature assez irréfléchie, n'allant pas plus loin dans l'aspect psychologique que la plupart des téléfilms hertziens régulièrement diffusés. Dénoncer les fermetures successives de mines engendrées par le gouvernement Thatcher est louable, ouvrant bien évidemment sur des thèmes humanistes avec solidarité, fraternité, égalité et tout le tralala. Dans "Les Virtuoses", c'est du pipeau ! Prendre les ouvriers pour des abrutis pareils est une grave erreur, leur accorder une si grande part de naïveté est un manque de lucidité flagrant, limiter le débat à la confrontation syndicats-patronat est plus que réducteur (quels objectifs économiques d'un côté ? Quel avenir pour les autres ? Rien n'est développé) mais par-dessus tout tisser une intrigue grotesque autour des fluctuations morales d'une fanfare déroutée par les événements est carrément risible ! Les personnages sont si stéréotypés que l'on a envie de les voir en finir vite fait bien fait (patrons et prolos tous dans le même sac au niveau antipathique !), les rebondissements larmoyants tellement énormes que l'on se demande si le sponsor premier n'est pas Kleenex et que le film n'est pas interdit aux moins de cinquante ans. Qu'est venu faire Ewan Mc Gregor dans cette galère ? Qu'est-ce-que l'on peut bien trouver d'intéressant dans cette réalisation détenant tous les records de platitude (je vous mets au défi de trouver une seule plongée ou contre-plongée), accumulant les mouvements de caméra inutiles et les coupes débiles ? "Les Virtuoses" n'est qu'un ersatz de Ken Loach, un faux film engagé, mal joué, mal réalisé, bourré de lieux communs et bien sûr au final franchement inintéressant. Pas de quoi en faire un caca nerveux.
Film sur la fermeture des mines de charbon en Grande-Bretagne sous l’ère Thatcher et la misère sociale que cela a engendré. Les Virtuoses montrent bien toute la détresse des mineurs et de leur famille, ça, c’est la partie intéressante du film. Pour ce qui est de l’histoire autour de la fanfare, j’ai trouvé cela assez ennuyeux. Moyennement convaincu au final.
César du Meilleur Film Étranger. Un très grand film signé Mark Herman. Un drame touchant et humain. Une histoire remplie d’émotion, de joie, comme de tristesse et critique sociale. Les musiques avec la fanfare sont magnifiques et le casting est excellent : Pete Postlethwaite, Tara Fitzgerald, Ewan McGregor, Stephen Tompkinson, Jim Carter, Philip Jackson ou encore Peter Martin.
Les virtuoses est une bonne comédie dramatique de Mark Herman. Le scénario est travaillé et recherché, le film est intéressant du début à la fin et la mise en scène du réalisateur est irréprochable. En effet, Mark Herman installe une ambiance intéressante et le rythme du long-métrage est efficace. De plus, les acteurs comme Pete Postlethwaite, Philip Jackson, Jim Carter ou encore Ewan McGregor sont très convaincants dans leurs rôles.
Certes, le sujet n'est pas neuf. Un film social au Royaume-Uni avec pour héros des travailleurs confrontés aux difficultés économiques confrontées par le pays. C'est un thème assez récurrent dans le cinéma anglais. Mais quand c'est bien fait, pourquoi bouder notre plaisir ? C'est assez convenu dans l'ensemble mais le scénario est assez intéressant pour qu'on soit pris tout du long, ça se suit sans déplaisir, la musique est réussie et en prime les comédiens sont bons. Dommage que la mise en scène ne parvienne pas plus à servir le scénario par contre.
Les Virtuoses est une comédie britannique, de type feel-good movie, extrêmement plaisante ; dans la droite lignée de Full Monty (même si ce dernier est en réalité sorti un an après Les Virtuoses). Tous les ingrédients du feel-good movie sont présents et bien utilisé : personnages enlisés dans la mouise, personnages attendrissants et plein de bons sentiments, …. Dans un contexte de désindustrialisation massive menaçant l'usine locale qui fait vivre toute une petite bourgade, une fanfare de musicien tient bon grâce à son chef d'orchestre et offre une parenthèse de musique dans un quotidien morose. Le casting est bon avec quelques belles têtes d'affiche : Ewan McGregor, Pete Postlethwaite ou Jim Carter. Si ironiquement, les morceaux classiques joués dans ce film ne restent pas forcément en mémoire (si ce n'est l'ouverture de Guillaume Tell), on reste charmé par cette fanfare atypique. Tous les personnages de ce film sont extrêmement très attachants dans leur détresse et leur espérance. Très bon film.
A rapprocher de "the Full Monty" pour le contexte de crise économique en Angleterre mais avec un côté dramatique plus appuyé, vu que les proches compères du chômage sont largement évoqués: explosion du cercle familial, perte d'espoir, huissiers, sans compter la maladie spoiler: avec le chef d''orchestre aux poumons ravagés par la silicose . Ce film social sur la désindustrialisation repose sur un groupe de futurs ex-mineurs touchants parmi lesquels Stephen Tompkinson (Phil) s'impose au centre des scènes les plus poignantes, aux côtés d'acteurs plus reconnus (comme E. Mc Gregor ou P. Postlethwaite), Et bien sûr, comme l'histoire gravite autour de la fanfare de la mine tentant de perdurer malgré sa fermeture annoncée, quelques intermèdes musicaux agréables, notamment le concerto d'Aranjuez. Un film à l'histoire simple mais qui réussit à nous émouvoir.
Ils sont vraiment fortiches ces anglais, totalement imbattables pour ce qui est du cinéma social. D'un sujet qui donne franchement envie de traîner des pieds avant de voir le film l'abordant, ils en font une oeuvre qui marie subtilement la critique politique, l'émotion, la chaleur humaine et l'humour. Et même si le bilan est très sombre, on a bizarrement la banane quand on en ressort. Les dialogues sont excellents, les acteurs sont tous d'une belle spontanéité, le très regretté Pete Postlethwaite est notamment très impressionnant, et l'ensemble très captivant. Après cela, allez donc dire que le cinéma anglais n'est pas un des meilleurs du monde...
Une très bonne comédie sociale bien dans la tradition de ces films britanniques. Le casting est nettement dominé par Pete Postlewhaite mais est dans l'ensemble très à son aise. Moins drôle mais tout aussi mordant (voire plus) qu'un Full Monty dans sa critique sociale, "les Virtuoses" fait passer le message avec des dialogues ciselés et une mise en scène qui se veut sobre mais visant la sincérité. Du beau boulot, entre humour et émotion avec un vrai travail de fond.
Des fois je me dis que des films comme celui-ci sont de véritables caricatures de ce que le Royaume-Uni peut nous offrir. Mais bon, personnellement, j’avoue que l’un dans l’autre, ce film me parle pas mal et parvient à ses fins sans véritable souci. Bref, l’un dans l’autre, je trouve quand même que ces « Virtuoses » jouissent d’un coefficient sympathie très élevé…
"Brassed Off" fait partie de ces comédies sociales anglaises de la fin des 90's évoquant sans tabou la crise, avec ici des mineurs menacés de chômages quasi permanent qui se tournent vers leur fanfare. On se prend ainsi vite d'affection pour cette bande de désespérés fort bien interprétés que le scénario -plus dramatique que comique- va mettre à rude épreuve. A découvrir.
Cesar du meilleur film etranger au nez et à a barbe de cadors au pedigree bien plus parlant , les virtuoses est un film social rivalisant avec les meilleurs opus de ken loach ou mike leigh. Le regretté pete postelthwaite y brille de mille feux , tout comme Mc gregor dans ce véritable petit bijou émouvant et d'une grande acuité. Une fanfare comme celle çi , on en redemande.
Dans un style proche de celui de Ken Loach mêlant drame social et étude de moeurs, "Les Virtuoses" séduit par l'authenticité de sa galerie de personnages et la grande humanité qui se dégage du récit. Le film est bien interprété et offre une vision réaliste d'un pays dans lequel les hommes tentent de garder un soupçon de dignité au milieu d'un marasme économique dont ils sont les premières victimes. A voir.