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    Frankenstein créa la femme
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    3,6
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    12 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2021
    Souvent dans les scénarios de John Elder, il y a une critique féroce de la classe dominante, elle était déja très présente dans "La nuit du Loup Garou", il récidive ici avec le portrait de trois exécrables fils a papa qui se croient tout permis, mais cela n'a rien de gratuit puisque ce sera le fil rouge du film. Le scénario est orginal (bien qu'absurde, mais ça n'a aucune importance) et il a le mérite d'être passionnant, sans aucun temps mort, avec une montée de tension efficace. Cushing est comme à son habitude impérial, mais la vraie vedette est bien Susan Denberg d'abord dans un rôle i spoiler: ngrat, qu'elle exécute néanmoins à merveille, pour terminer dans celui d'un ange exterminateur de charme assez
    époustouflant. Un excellent Hammer !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mai 2019
    La trilogie s’emboîte bien, cet épisode s’innove après le moins terrifiant des monstres et très beau ténébreux. Voilà que se présente cette femme au physique à moitié avantageux, défigurée et handicapée, pauvre d’elle moquée par la cruauté des hommes juges. En une scène fît d’elle une figure marquante du film, l’amour surmontera des ragots mesquins, malheureusement, le fiancé accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis. L’injustice dans la justice du passé où règne la tyrannie du plus puissant dans la société, les fils de bourgeois prennent leurs patins prétentieux par pur plaisir pour combler l’ennui, au dessus des faibles désargentés sans défense. La créature passe le relais à une dame née des cendres d’un condamné injustement exécuté sur la potence, le révoltant se transformera en vengeresse divine. Par les mains chirurgicales fantastico-science-horrifiques du docteur manipulateur anatomique expérimentation sur des mortels, avec l’aide de son confrère séjournant en Allemagne suite à la fuite anglaise, l’assistant est la victime centrale de l’intrigue, une âme à part entière. Cette Némésis atypique est l’incarnation amnésique ressuscitée contre ses bourreaux avertis, une fois les souvenirs douloureux reconstitués. Le transfert spirituel paiera le prix du sang, enfin une pincée étrange permutation des genres sexuels dans cette réalisation mise en scène forme de série B.
    dougray
    dougray

    236 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2017
    "L’empreinte de Frankentein" avait été un opus en demi-teinte. Pour son quatrième épisode (qui marque le retour de Terence Fisher sur le siège de metteur en scène), la saga "Frankenstein" de la Hammer fait dans l’originalité à plusieurs niveaux. Tout d’abord, et c’est sans doute l’innovation la plus audacieuse, le film fait l’économie d’un véritable "monstre" effrayant au profit d’une femme, embellie post-mortem par les bons soins du Baron, qui compense son absence de tare physique par une schizophrénie criminelle. Il est vrai que le souvenir de la Créature assez ridicule de l’opus précédent a pu inciter les scénaristes à innover... On se trouve, dès lors, moins devant un film de monstre classique qu’un thriller horrifique (on pense à "Psychose", notamment, en moins bien évidemment)… et il faut reconnaître que l’idée n’est pas mauvaise, ne serait-ce que parce qu’elle a le mérite de renouveler la saga. Ce n’est pas la seule innovation du film puisqu’il présente le Baron Frankenstein sous un jour nouveau, en dévoilant, de lui une facette toujours aussi obsessionnel et inconséquente mais, aussi, moins inhumaine. Une fois encore, Peter Cushing parvient à faire des étincelles grâce à son interprétation tout en subtilité et en charisme. Il est entouré d’une pléiade d’acteurs mais étonnement réussis, que ce soit son assistant alcoolique (Thorley Walters, formidable d’empathie), la fille moquée transformée en Créature vengeresse (Susan Denberg), le pauvre Hans au destin funeste (Robert Morris), le détestable fils de bourgeois Anton (Peter Blythe) ou encore l’intransigeant chef de la police (Peter Madden et sa gueule incroyable). On appréciera, par ailleurs, un certain renouveau sur le plan de la violence qui est montrée, ici, de manière bien plus explicite (voir, notamment, le plan sur la tête décapitée de Hans) et une volonté d’enfoncer le clou de la critique sociale et, plus généralement, de la dénonciation des injustices de toutes sortes. spoiler: Entre le criminel exécuté sous les yeux de son fils, le poids de "l’héritage" paternel porté par ce dernier aux yeux de la société, le simulacre de procès, les passe-droits de fils de bourgeois ou, encore, les morts déchirantes des victimes de la haute société
    , on n’a rarement vu la Hammer aussi déchainée… et aussi inspirée pour nous arracher des sentiments de haine vis-à-vis des "méchants" de l’histoire ! Il parvient même à rendre particulièrement attachants un certain nombre des personnages, dont le couple victime dont la mort ne peut pas laisser totalement indifférents, contrairement à bon nombre de victimes des autres films de la série. spoiler: La mise à mort de tout ce beau monde engendre, ainsi, un certain plaisir coupable
    ... On pardonnera, dès lors, aisément le caractère hautement invraisemblable de la "découverte" de Frankenstein pour vaincre la mort (qui vaut son pesant de cacahuètes) ainsi que le fait que les scénaristes aient, une nouvelle fois, fait table rase des épisodes précédents pour greffer un nouveau passé au Baron (ce qui sera, d’ailleurs, la règle pour chaque épisode jusqu’à la fin de la saga). Mais, pour peu qu’on ait fait le deuil d’une saga cohérente et scientifiquement crédible (ce qui, en toute honnêteté, n’est pas son but premier), on peut facilement considérer ce quatrième opus comme un des plus réussis de la série, après les deux premiers bien évidemment.
    Wagnar
    Wagnar

    79 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Malgré la présence de Peter Cushing toujours impeccable, Frankenstein créa la femme a déçu une bonne partie de mes attentes. En fait, ce film rejoint la catégorie d'autres films de la Hammer comme Raspoutine le moine fou ou une messe pour Dracula, c'est-à-dire commençant de manière excellente, mais se révélant décevant dans la seconde partie. Ainsi, la seconde partie de ce film n'est qu'une banale et routinière affaire de vengeance sans que le baron Frankenstein en soit concerné et sans exploiter l'intéressant thème de cohabitation de deux âmes dans un même corps (ce sera heureusement chose faite dans Dr Jekyll et Sister Hyde). Quant au scénario, si je veux bien croire (dans un film de ce genre) qu'il soit possible de capter l'âme et de la faire réintégrer un autre corps via un champ d'énergie, en revanche, la théorie selon laquelle l'âme ne quitte pas le corps avant une heure n'est pour moi absolument pas crédible. De plus, le film manque un peu de moments forts et les quelques scènes d'horreur ne sont pas assez appuyées. Et puis où est la dimension érotique que les affiches du film suggèrent ? Bref, si ce Frankenstein pêche par un scénario aux nombreuses faiblesses, on y retrouve cependant les marques de fabrique du studio Hammer dont la qualité des décors, de la réalisation, de la photographie et de la musique. Les acteurs aussi offrent un jeu plutôt satisfaisant. En conclusion, le film reste un honnête et intéressant film d'épouvante Hammer même si on lui préféra toujours bien d'autres produits du studio dont les précédents longs-métrage de Terence Fisher.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Cette fois, les travaux de Frankenstein s'orientent vers le super-naturel et se centrent sur l'âme, qu'il parvient à isoler. Le fameux baron décide alors d'insérer l'âme d'un condamné à mort dans le corps de sa bien-aimée, également décédée. "Frankenstein Created Woman" dispose ainsi d'un scénario qui ne se contente pas de reprendre les poncifs du premier volet, mais creuse le thème de la médecine qui fait erreur en ne tenant pas compte des émotions de ses sujets. Par ailleurs, le film s'oriente par moment vers le polar, ce qui est assez rafraîchissant, et propose quelques idées originales spoiler: (dont une tueuse guidée par la pensée de son amant, ce qui inspirera sans doute le final de "Friday, the 13th")
    . Cependant, l'ambiance gothique des débuts de la franchise a quelques peu disparu, pour un visuel pour classique. Néanmoins, avec Terence Fisher de retour derrière la caméra, des décors de qualité, et un Peter Cushing toujours charismatique en savant froid, arrogant, et rigoureux, ce quatrième opus est très appréciable.
    NeoLain
    NeoLain

    4 915 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2014
    A l'intérieur de ce volet, le Baron Frankenstein redonne la vie sur une femme qui avant cet évènement, de par un chagrin d'amour elle se suicida. Enième défi du Baron qui réussira, mais bien entendu ce succès est pas parfait, rien n'est parafait dans ce monde. Un détail va bouleverser, oui, cette femme est malgré elle sous l'emprise d'une âme qui demande vengeance. Frankenstein fera ce qu'il peut pour la maintenir mais y arrivera t-il constamment ? le grand Peter Cushing pour le rôle du légendaire docteur Frankenstein, cette production Hammer conviendra assez bien son spectateur amateur du genre.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2014
    Petit film de la hammer avec un scénario assez innovant.
    Loïc G
    Loïc G

    44 abonnés 584 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2011
    Quatrième film de cette saga qui en compte six, Peter Cushing reprend donc le costume du Baron pour les besoins de la Hammer!
    J'ai beaucoup aimé ce film qui commence comme un film de cape et d'épée à la Jean Marais où on assiste à l'exécution d'un bandit par la guillotine sous les yeux de son fils. Vingt ans plus tard, son fils, assistant du Baron se fera également exécuter pour un meurtre qu'il n'a pas commis! Aubaine pour Baron et sa machine à récupérer les âmes, qui prendra celle de son protégé et la mettra dans le corps sans vie de la fiancée suicidée de ce dernier.
    Le clou du film commence alors là avec une sorte de "Psychose", deux âme dans un corps cherchant vengeance du crime commis!
    Frankenstein est donc un peu en retrait dans cette aventure mais le film se suit vraiment très bien entre la première partie expérimentale en laboratoire puis la vengeance de la "nouvelle et magnifique créature".
    Un très bon film de la Hammer que je conseille vraiment!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    Véritable savant fou, le baron Frankenstein poursuit ses expériences quand bien même le bûcher l'attend à tout moment. Peter Cushing est comme toujours impeccable dans son rôle froid et déterminé dès qu'il faut jouer avec les cadavres et leur contenu. Point d'éthique quand on a la vie éternelle comme but, même s'il faut pour cela implanter l'âme de son ancien assistant décapité dans le corps de sa fiancée fraîchement suicidée ! Avec une base pareille, le réalisateur Terence Fisher ne fait plus dans la demie-mesure et sa mise en scène non plus, accumulant les idées outrancièrement délirantes. Comme toute production Hammer qui se respecte, c'est techniquement soigné.
    jamesluctor
    jamesluctor

    133 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    On perd malheureusement la beauté gothique des décors (le château a disparu). Cependant, les acteurs restent convaincants, et l'histoire se tourne enfin vers les femmes. Le script nous expose donc pendant la première heure une histoire d'amour tragique, critique des classes sociales, mais sans vraiment s'intéresser à Frankenstein, qui continue ses expériences de son côté. C'est lors de la dernière demi-heure que la créature agit, commandée par une sorte de lien télépathique avec son ancien amant exécuté. Une fois la vengeance consommée, le film se termine classiquement, ce qui n'est pas pour nous déplaire, le mythe restant toujours entouré par une aura dramatique (quelle belle phrase, quand même...). Un film bon, donc, mais dont le raccord avec la série hammer n'est pas très clair.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2009
    Le scénario peut-être le plus délirant de la série des Frankenstein de Terence Fisher. Il avait déjà bien illustré le thème de la confusion d'identité à travers la transplantation cérébrale, là il ose le transsexualisme (ce en quoi ça fait penser au "Docteur Jeckill et sister Hyde"). Ce n'est peut-être pas aussi fort que "Frankenstein et le monstre de l'enfer" mais c'est tout de même très bien. Le sexe est explicitement identifié au meurtre. C'est sans doute l'aspect le plus troublant du film.
    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Si on peut il est vrai être très surpris par la tournure que prend le scénario assez rapidement, il n'en demeure pas moins que l'oeuvre sait se faire assez étonamment soignée et très plaisante. On pourra certes regretter parfois un manque de moyens assez nettes (les scènes d'éxécutions, risibles!) mais il est vrai que se distingue un réel charme de l'ensemble, tant par la mise en scène de Terence Fisher que du flegme très anglais de Peter Cushing. On ne pourra alors bien sur qu'être pour le moins dubitatif de certains éléments assez fumeux et de personnages quelque peu stéréotypés, mais il n'en demeure pas moins que l'ensemble sait captiver notre intérêt jusqu'au bout tout en renouvelant de manière assez originale et étonnante le mythe de Frankenstein : l'ensemble mérite donc plutôt le détour.
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